J’aimerais écrire le récit de ma vie, mais je ne sais pas par où commencer ? C’est une question que l’on me pose très souvent par mail ou au téléphone.
Au départ, je fus assez surpris car je n’imaginais pas que cela puisse être un obstacle et pourtant cela en était un.
Par où commencer ? Que pouvais-je bien répondre ? Un peu désemparé devant ce type de question, j’ai mené auprès de futurs auteurs ma petite enquête pour essayer de comprendre ce qui les gênait réellement dans le démarrage de leur récit.
En dehors du syndrome de la page blanche que je ne traiterai pas ici, car je l’ai déjà abordé dans un autre article, je crois avoir identifié quelques obstacles qui pourraient à eux seuls expliquer ce problème. Je vous livre modestement mes conclusions et peut-être pourrez-vous en profiter !
1) Testez votre motivation
Écrire un livre n’est pas un sprint, mais un marathon.
La route peut être longue, mais quelle satisfaction lorsque l’on arrive à destination.
Mais pour arriver à destination, il vous faut être motivé, la motivation sera votre carburant pour faire toute la route dans les meilleures conditions possibles. A quoi bon avoir une belle voiture (un beau projet) si vous n’avez pas l’essence pour faire tourner le moteur ?
Oui, mais comment tester ma motivation ?
Tout simplement en répondant sincèrement à une question fondamentale.
Quelle question fondamentale dois-je me poser ?
Patience, je vais vous la révéler.
Il y a souvent plusieurs raisons qui nous poussent à écrire un livre, mais il y en a une encore plus forte que les autres.
Voici la question que vous devez absolument vous poser :
« Quelle est cette force en moi qui me pousse à écrire ? »
Votre réponse sera déterminante, car derrière cette question, si vous y répondez avec franchise, se cache votre motivation profonde, autrement dit le carburant qui vous permettra d’aller tout au bout de votre projet et de tenir enfin votre livre entre vos mains.
« Quelle est cette force en moi qui me pousse à écrire ? »
Vous êtes-vous posé cette question avant de prendre votre stylo ou d’actionner la souris de votre ordinateur ? Si oui, c’est parfait, vous êtes engagé sur la bonne route.
Un conseil cependant : évitez les fausses motivations qui ne pourront vous amener que dans une impasse.
- Écrire un livre est-ce simplement une idée en l’air ?
- Est-ce juste pouvoir dire « j’ai écrit un livre » ?
- Est-ce pour faire plaisir à vos proches ?
- Est-ce une occupation par temps de pluie ou par grand froid ?
- Est-ce pour gagner de l’argent ?
Si vous répondez OUI à l’une de ces questions, renoncez à écrire.
Derrière votre projet d’écriture, il doit y avoir une réelle motivation ? Presque une rage ?
Je dirais même une urgence ?
Écrire un livre doit être avant tout un plaisir.
Ne l’oubliez pas. Si besoin faites-en votre maxime !
L’avez-vous à l’intérieur de vous cette énergie qui vous permettra de tenir votre ouvrage entre les mains et de le partager ?
Pour le savoir, descendez au fond de vous et cherchez quelle est votre motivation principale. Elle sera votre futur carburant, elle vous donnera des ailes.
Oui, vous allez voler !
2) Identifiez les obstacles pour mieux les surmonter
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Je ne sais pas écrire
Certaines personnes pensent ne pas savoir écrire et cette impression, justifiée ou non, peut parfois constituer un blocage définitif. Pourtant lorsqu’on commence un récit, il y a bien plus urgent : coucher sur le papier ses souvenirs avant qu’ils ne s’envolent définitivement.
Si votre style ne vous satisfait pas, vous aurez tout le temps par la suite de vous faire aider par un proche familiarisé avec l’écriture afin de peaufiner votre texte ou, si votre budget le permet, vous pourrez faire appel à un biographe. Mais au moins, vous aurez sauvé l’essentiel : vos souvenirs, vos émotions !
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Je veux faire bien du premier coup
À force de se montrer trop perfectionniste, on recule constamment le moment de commencer et on finit par ne rien faire. C’est ce qu’on appelle la proscratination. Une personne m’a confié avoir déchiré dix fois de suite la première page qu’elle venait d’écrire, car elle n’était jamais satisfaite.
Etre trop perfectionniste, c’est aussi revenir mille fois sur le même paragraphe pour le réécrire, mille fois sur la même phrase pour la reformuler. Le problème, c’est que vous ne serez jamais satisfait, que vous perdrez un temps infini et que, lassé, vous finirez par abandonner.
L’inspiration jaillit comme une source, ne la bloquez pas ! Lorsque le sculpteur commence une sculpture, il n’obtient pas immédiatement une œuvre d’art, mais se retrouve d’abord face à un bloc informe qu’il lui faudra affiner. De même, le peintre passe d’abord par une esquisse pour peindre sa toile.
Même les écrivains les plus talentueux ne réussissent pas du premier coup à faire de leur manuscrit non pas un chef-d’œuvre, mais ne serait-ce qu’un livre. L’écriture, à plus forte raison lorsqu’il s’agit d’un récit de vie, demande une infinie patience. Si je puis me permettre un conseil : écrivez dans un premier temps sans vous poser de questions à propos du style ou de l’orthographe. Vous relirez votre tapuscrit dans un second temps, cette fois en fignolant le style et en apportant les corrections orthographiques nécessaires. Chaque chose en son temps. Ne brûlez pas les étapes !
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Je ne veux pas déplaire à mes futurs lecteurs
Au diable, vos lecteurs ! Non, j’exagère un peu, mais si peu. Au moment, où vous commencez à écrire, il ne doit y avoir qu’un seul lecteur : vous. Vous êtes le seul maître à bord, c’est vous qui conduisez le bateau et ce ne sont pas vos futurs lecteurs qui le mèneront à bon port.
Essayer de tenir compte par avance des réflexions que tel ou tel lecteur serait susceptible de vous faire, c’est la meilleure façon d’appuyer sur la pédale de frein, pire de perdre son inspiration. C’est se couper les ailes avant même de prendre son envol ! Vous roulerez avec le frein à main.
Avant d’écrire pour les autres, écrivez d’abord pour vous ! Lorsque sera venu le temps de la relecture, viendra alors le moment de penser aux lecteurs. Mais ne vous censurez pas trop car de toute manière, vous ne pourrez pas plaire à tout le monde.
Mais si vraiment vous n’arrivez pas à oublier le lecteur, si vous avez l’impression d’avoir toujours quelqu’un qui regarde par-dessus votre épaule ce que vous écrivez pour vous juger sévèrement, j’ai une suggestion à vous faire.
Imaginez que vous destinez votre récit exclusivement à une personne que vous appréciez et dont vous partagez les valeurs. Ce sera votre lecteur « témoin ». Cette personne peut être un ou une amie, faire partie de votre famille. Elle peut aussi ne plus faire partie de ce monde.
À ce propos, je me souviens d’une cliente qui avait écrit son livre en s’adressant à son grand-père décédé, dont elle avait toujours été très proche. Il peut aussi s’agir encore d’une personnalité que vous n’avez jamais rencontrée, mais dont vous partagez les valeurs comme Gandhi ou mère Térésa. Pour trouver ce lecteur témoin, demandez-vous à qui vous aimeriez dédier l’écriture de votre livre.
Cet article pourra également vous intéresser : https://ecrire-un-livre.net/ecrire-son-histoire-quels-obstacles-surmonter/
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Je manque de temps !
Répondez à ces deux questions et vous saurez si vous manquez réellement de temps pour écrire votre livre.
- Est-ce qu’écrire un livre est une priorité pour moi ?
Oui ou non ? Si écrire un livre n’est pas une priorité, vous ne trouverez jamais le temps. Pourquoi ? Parce que trouver du temps, ce n’est pas simplement une question d’organisation, c’est avant tout une question de motivation.
Si vous n’avez pas la motivation, il y a peu de chance pour que vous arriviez au bout de votre projet d’écriture. Par contre, si vous avez la motivation, je suis sûr que vous trouverez le temps nécessaire.
- Est-ce que le manque de temps que j’invoque n’est pas un faux prétexte ?
Est-ce que cela ne masque pas un manque de confiance en moi pour écrire un livre ?
J’ai consacré un article à ce sujet, découvrez-le : https://ecrire-un-livre.net/comment-trouver-du-temps-pour-ecrire/
3) Identifiez les bénéfices que vous allez en retirer
– La satisfaction personnelle d’avoir mené un projet jusqu’au bout. Peut-être même avez-vous réalisé votre rêve le plus cher en écrivant un livre. Un beau succès qui ne peut que vous donner confiance pour entreprendre d’autres choses et qui sait … écrire un deuxième livre.
– Vous devenez auteur à part entière par le seul fait d’avoir écrit un livre. Un statut que beaucoup de personnes vous envieront.
– Vous avez donné libre cours à votre créativité et vous avez exercé votre mémoire, c’est excellent pour vous maintenir en forme sur le plan cérébral.
– S’il s’agit d’un roman, vous avez fait travailler votre imagination sans la moindre contrainte. Une liberté appréciable dans un monde où tout est encadré, réglementé, normé.
– Si vous avez écrit votre propre histoire, vous bénéficiez d’un regard extérieur sur votre vie et avez appris à mieux vous connaître
– En écrivant le récit de votre vie, vous pouvez poser sur le papier des choses lourdes à porter et vous sentir plus léger. On parle d’écriture thérapie.
– Votre livre peut traverser des générations, il n’ira pas à la casse comme la voiture ou le téléviseur.
– Vous laissez une empreinte de votre passage sur terre.
– Vous pouvez apporter un témoignage positif à vos futurs lecteurs sur votre propre parcours. Redonner le moral à ceux qui l’ont perdu.
– Vous pouvez dénoncer ce qui vous révolte
– Écrire un livre, c’est partager avec des lecteurs.
– Écrire sur soi, c’est une façon de mieux se faire connaître de ses proches
– Écrire un livre, c’est une forme de méditation qui occupe l’esprit en chassant les pensées parasites qui ont tendance à nous disperser.
– Écrire un livre, c’est renforcer sa crédibilité tant sur le plan professionnel que personnel. Par exemple, sur le plan de votre travail, cela peut être une excellente carte de visite témoignant de votre expertise.
– Écrire un livre permet de rencontrer d’autres auteurs et des éditeurs. Bref, de se constituer un réseau.
– Enfin, bien plus qu’un simple projet, l’écriture d’un livre peut nous faire progresser en changeant notre regard sur la vie.
4) Etablissez le profil des lecteurs que vous souhaitez toucher
À qui destinez-vous votre futur livre ?
Cela vous permettra de définir le contenu de votre futur ouvrage, mais aussi le ton employé et le style.
Bien sûr, je ne vous demande pas de réponses précises du style :
Aux mères de famille qui ont des jumeaux et une passion pour les roses blanches.
Ou encore aux amateurs de rugby qui chaussent du 45.
Restez plus général et définissez quel profil de lecteur, d’après vous, pourrait trouver de l’intérêt à votre récit.
Il s’agira probablement de lecteurs qui ont la même sensibilité que vous, indépendamment de toutes les catégories, comme le sexe, l’âge, le niveau d’études, la profession, etc.
Créez un persona, autrement dit un lecteur type qui correspond à votre cible. Donnez-lui un nom, une profession, un âge, des habitudes de lecture, etc. Tout au long de l’écriture, vous vous adresserez à lui, comme le lecteur idéal. C’est un procédé très motivant, car on n’a pas le sentiment d’écrire dans le vide.
5) Considérez l’écriture comme un travail
Bien sûr, je pourrais vous décrire le parcours d’un auteur comme une partie de plaisir, une distraction comme une autre. Mais ce n’est pas le cas.
Pour autant, considérer l’écriture comme un travail ne veut pas dire qu’il ne faut pas prendre du plaisir. Non, bien au contraire. Car écrire sans plaisir, ce n’est plus un travail, c’est une corvée.
Écrire ne doit pas être une corvée
Alors qu’entends-je par travail ?
La mise en place d’une organisation, une certaine discipline, de la régularité et un engagement.
Il faut lutter contre la tentation de remettre à plus tard (procrastination).
Il faut écrire régulièrement, même si l’on ne se sent pas inspiré.
Trouver un éditeur ou s’auto-éditer, c’est aussi un gros travail si vous envisagez de publier votre ouvrage.
Bref, écrire un livre, ce n’est pas une décision qui se prend à la légère. Elle se réfléchit.
Mais si vous êtes passionné, vous n’aurez pas l’impression de travailler.
6) Visualisez votre futur livre
Si votre motivation vient à patiner comme une roue sur de la neige gelée, j’ai une recette qui m’a toujours bien réussi. Il faut dire que je crois en la visualisation pour l’avoir expérimentée dans différents domaines et en avoir tiré de réels bénéfices.
Voici comment vous pouvez visualiser votre livre.
Tout d’abord, trouvez un titre et pensez à une illustration précise pour la couverture. (Ne vous inquiétez pas, vous pourrez toujours les changer)
Puis, fermez les yeux et visualisez votre couverture. Regardez sa couleur, examinez l’illustration, une photo ou un dessin. … Voyez comme le titre et le nom de l’auteur (autrement dit le vôtre) se détachent bien.
Ouvrez maintenant votre livre et feuilletez-le (toujours en pensée). Passez votre doigt sur le papier pour sentir la douceur de son grain …
7) Créez une routine d’écriture
Ne partez pas au hasard dans l’écriture.
Avez-vous mis en place une routine d’écriture ?
Mais tout d’abord qu’entend-on par routine d’écriture ?
On en parle rarement, c’est pourtant une étape clé dans le processus d’écriture d’un livre.
En adoptant une routine d’écriture, vous allez définir des objectifs quotidiens ou hebdomadaires. Autrement dit, vous allez définir des plages horaires et journalières d’écriture.
Question 1 : quel sera votre rythme d’écriture : tous les jours, trois fois par semaine, le week-end ?
Je m’explique : allez-vous écrire tous les jours, tous les deux jours, une fois par semaine, le week-end ? Peu importe si vous n’écrivez pas plusieurs fois par semaine, ce qui compte c’est de choisir une cadence et de vous y tenir. Oui, de vous y tenir, c’est fondamental !
Si vous deviez retenir un seul conseil, ce serait celui-ci : écrivez régulièrement ! Mais attention, écrire régulièrement ne veut pas dire écrire tous les jours. Mieux vaut écrire moins souvent, mais régulièrement.
Au départ, vous aurez peut-être un peu de mal à vous installer à votre bureau à un jour fixe et à une heure fixe, mais vous verrez que cela deviendra très vite une excellente habitude et que l’inspiration vous viendra naturellement. Ainsi, vous ferez de ce temps d’écriture un véritable rituel que vous attendrez avec impatience. Auprès de mes clients, j’ai recueilli plusieurs témoignages allant dans ce sens.
Question 2 : à quel moment de la journée (ou de la nuit) allez-vous écrire ? Êtes-vous plus créatif le matin, l’après-midi ou le soir ?
Allez-vous écrire le matin, le midi, le soir, la nuit ? Est-ce qu’il y a un moment de la journée qui vous inspire le plus ? Est-ce qu’il y a une heure de la journée où vous êtes le plus tranquille pour écrire ?
En ce qui me concerne, je suis davantage inspiré le matin de bonne heure. Mais lorsque j’étais plus jeune, j’adorais écrire le soir très tard lorsque la maison était silencieuse, car c’était à ce moment-là que toutes les idées me venaient.
Question 3 : combien de temps allez-vous écrire ?
Une heure, deux heures ou davantage ? Selon moi, l’idéal est entre une et deux heures. Après deux heures, vous risquez de ne plus parvenir à vous concentrer ou alors faites une pause d’au moins 15 minutes. Certains vous diront de mesurer votre temps d’écriture en quantité de mots. Par exemple, écrivez 500 mots par jour, 3000 mots par semaine, etc. Personnellement, je préfère mesurer le temps d’écriture en termes de minutes qu’en termes de mots. On ne fabrique pas des mots à la chaîne comme dans une usine.
Question 4 : où allez-vous écrire ?
Question toute simple : dans quel endroit de votre habitation allez-vous vous installer pour écrire ?
Aménagez-vous un petit coin sympathique où vous vous sentirez bien et où règneront de bonnes ondes. Et pourquoi ne pas poser sur votre bureau ou votre table de travail un petit objet auquel vous tenez particulièrement (qui par exemple vous aura été offert par une personne qui vous est chère) et qui sera là pour vous stimuler.
Pour ma part, j’ai toujours sur mon bureau une toute petite sculpture qui m’a été offerte par un de mes enfants. Cela fait aussi partie du rituel.
Question 5 : Avec quel outil allez-vous écrire ?
Allez-vous écrire sur un ordinateur ou directement sur des feuilles de papier ?
Je pourrais vous conseiller d’écrire sur un ordinateur, car c’est beaucoup plus pratique et surtout plus rapide. De plus, l’ordinateur est un passage obligé, car, en fin de course, l’imprimeur et l’éditeur vous réclameront un document informatique. Pourtant, malgré les avantages indéniables de l’ordinateur pour écrire un livre, je vous le déconseillerai dans deux cas bien particuliers.
1) Vous ne maîtrisez pas du tout l’informatique et à plus forte raison les logiciels de traitement de texte. Bien sûr, vous pouvez toujours apprendre le maniement d’un ordinateur, mais cela risque de repousser loin dans le temps votre projet d’écriture.
2) Vous aimez écrire à la main, vous aimez le contact avec le papier. le bruit du stylo ou de la plume sur la feuille, etc. Vous avez le sentiment que l’inspiration vous viendra plus facilement en écrivant sur du papier qu’en tapant sur un clavier. Dans ces deux cas, n’hésitez plus, choisissez le papier !
En conclusion, l’important est de se fixer des objectifs suffisamment réalistes pour pouvoir les tenir. Sinon, gare à la frustration et au découragement.
Un dernier conseil : restez suffisamment souple dans la mise en place de votre routine d’écriture. Ne vous en voulez pas si vous manquez une journée d’écriture, vous vous rattraperez par la suite. Planifiez également des moments de repos en décidant par exemple de ne pas toucher à votre récit pendant une quinzaine de jours.
Gardez également à l’esprit qu’une routine d’écriture peut être modifiée et ajustée à tout moment en fonction d’un changement dans votre emploi du temps ou d’un simple désir personnel. Nous sommes tous différents, adoptez ce qui fonctionne pour vous.
8) Fixez-vous un calendrier
C’est important de se mettre un cadre, de se fixer des délais de la même manière que vous vous êtes fixé un objectif. C’est une excellente façon de lutter contre la procrastination qui nous fait tout remettre à demain.
D’ailleurs n’ai-je pas dit un peu plus haut que l’écriture d’un livre, loin d’être un simple loisir, était un véritable travail.
On a trop souvent tendance à remettre à plus tard sous n’importe quel prétexte : pas d’inspiration, pas le temps, pas motivé, etc.
Bien sûr, ne soyez pas plus royaliste que le roi. Si vous ne pouvez pas tenir une date, réajustez votre calendrier, et surtout ne vous en voulez pas !
Gardez suffisamment de souplesse pour ne pas vous mettre une pression inutile. Sinon cela irait à l’inverse du but recherché.
9) Définissez vos outils pour écrire
Il ne suffit pas d’avoir plein d’idées et d’être dans le domaine de l’écriture comme un poisson dans l’eau si vous n’avez pas les bons outils. En fait, pour écrire votre livre, vous avez deux principales options :
Vous écrivez à la main sur du papier.
Vous avez davantage de feeling avec la douceur du papier qu’avec la froideur d’un écran ? Pas de problème. Dans ce cas, les seuls outils dont vous aurez besoin au moment de l’écriture seront un stylo et des feuilles blanches. J’ai bien dit au moment de l’écriture, car lorsqu’il s’agira de confier votre livre à un imprimeur ou à un éditeur, votre texte devra avoir été tapé sur un ordinateur. Mais cela dans un second temps.
Vous écrivez à l’aide d’un ordinateur.
Il vous faudra alors un logiciel de traitement de texte. Sachez qu’il en existe des gratuits qui feront très bien l’affaire.
Par rapport au papier, écrire à l’aide d’un ordinateur permet d’être beaucoup plus rapide. Pas besoin de corbeille au pied de son bureau. On efface ou on déplace un paragraphe en une touche.
Écrire sur un ordinateur permet de gagner un temps précieux. Mais il y a une condition : vous devez maîtriser cet outil, sinon vous perdrez un temps fou, tout le temps que vous espériez gagner sera perdu. Par exemple si vous ne tapez que d’un doigt sur le clavier, mieux vaut commencer à écrire sur du papier et confier la réalisation du fichier informatique à une personne plus expérimentée.
10) Cherchez le lieu idéal pour écrire
Le lieu que l’on choisit pour écrire peut influer sur notre créativité et même sur notre productivité.
Dans cet article ne vous attendez pas à ce que je vous révèle un lieu idéal qui conviendrait à tous les auteurs et écrivains. Il n’y a pas de lieu parfait, tout dépend de votre personnalité, de votre sensibilité et de votre projet d’écriture. J’ai envie d’écrire : « A chacun, son lieu idéal ! »
Certains d’entre nous aiment écrire dans l’agitation avec du monde autour d’eux. C’est comme ça que leur vient l’inspiration. Plus jeune, j’aimais écrire dans les cafés. D’une oreille distraite j’écoutais les conversations et cela me donnait des idées.
Aujourd’hui, je préfère le silence. Pour écrire, je m’enferme dans une pièce et je coupe toutes les communications possibles : je mets mon téléphone en mode silencieux, je coupe internet si je travaille sur mon ordinateur et je demande aux personnes qui m‘entourent de ne pas me déranger, excepté si la maison brûle. C’est comme cela que je suis le plus productif. Pour tout vous dire, je tourne même le dos à la fenêtre pour ne pas avoir la tentation de regarder ce qui se passe dans le ciel. Je regarderai les oiseaux et les nuages un peu plus tard.
Une autre idée pour ceux ou celles qui recherchent un endroit calme tout en le partageant avec d’autres personnes : écrire dans une bibliothèque. Un silence fait de chuchotements et de bruit des pages qui donnent de la vie. Il fut un temps où je m’y rendais chaque matin. Je trouvais très stimulant cette complicité avec ceux qui comme moi écrivaient. Peu importe ce qu’ils écrivaient, j’avais le sentiment que nous formions une sorte de communauté même si nous ne nous adressions jamais la parole.
Il n’y a pas que le silence et l’agitation comme critères. Il faut aussi que le lieu d’écriture dégage de bonnes ondes et vous inspire. Je reconnais que c’est très personnel.
11) Ecrivez régulièrement
Ah « écrire régulièrement », c’est le premier conseil que je donne à tous ceux qui font appel à mes services.
Faites de l’écriture un rituel.
Mais attention, écrire régulièrement ne veut pas dire écrire tous les jours. Non, vous pouvez écrire une, deux ou trois fois par semaine. Ce qui est important, c’est de ne pas perdre le fil.
Je vous conseille de vous installer à votre bureau même si vous n’avez pas d’inspiration. Saviez-vous que c’est en écrivant que les idées arrivent ?
Écrire requiert une forme d’entraînement à la manière des sportifs. Tous les sportifs de haut niveau sont arrivés où ils en sont grâce à un travail régulier, n’est-ce pas ?
12) Choisissez une catégorie douvrage
Un roman sorti de votre imagination
Une autobiographie pour raconter votre vie
Un guide pratique pour faire profiter vos futurs lecteurs de votre expertise
Un essai pour livrer vos réflexions sur le monde, sur la vie, sur la société
Un recueil de poésie pour livrer vos sentiments, votre façon d’appréhender le monde
13) Délimitez votre sujet avec précision
Sur quel sujet avez-vous décidé d’écrire ?
Cette question peut vous paraître évidente et peut-être même va-t-elle vous faire sourire. Pourtant, je vous assure qu’il y a peu de futurs auteurs qui se la posent. Et vous, répondez-moi franchement, vous êtes-vous déjà posé cette question : sur quel sujet avez-vous décidé d’écrire ?
Si vous écrivez une autobiographie, vous allez raconter votre histoire depuis votre naissance ou simplement une période de votre vie comme votre vie professionnelle, votre vie amoureuse, un temps fort, une rencontre importante, un évènement qui marquant.
Si vous avez décidé d’écrire un roman, vous allez écrire un roman initiatique, un roman historique, un roman d’amour, un roman psychologique, un roman d’aventures, etc.
Bref, définissez votre sujet. Cela vous permettra de savoir quelle direction vous allez emprunter. De même lorsque vous décidez de voyager, vous avez une destination en tête.
Ignorer cette étape, ce serait comme prendre le premier train qui se présente sur le quai d’une gare ou le premier avion qui décolle dans un aéroport sans en connaître leur destination.
14) Ouvrez les vannes pour que la rivière coure
Je m’explique. Lorsque vous commencez à écrire, oubliez les fautes d’orthographe, les phrases mal fagotées, les expressions approximatives. J’irai même plus loin : oubliez le lecteur. N’écrivez d’abord que pour vous, rien que pour vous.
La grammaire, le style, la cohérence, vous vous en occuperez plus tard, au moment de la relecture.
Pour l’instant, ouvrez grand les vannes et laissez couler la rivière librement. Supprimez tous les barrages qui pourraient ralentir son débit.
À cette étape, ne sollicitez que votre cerveau droit, cette partie créative de votre être. Elle est si précieuse !
Laissez venir tout pêle-mêle, même si cela vous paraît partir dans tous les sens.
Oubliez la raison, laissez parler le cœur.
Sinon, vous risquez de bloquer votre inspiration, ce cheval fou qui galope en toute liberté !
Dans l’écriture, cette étape s’appelle : le premier jet.
15) Décidez d’écrire au présent ou au passé
C’est une question importante à vous poser avant même de commencer à écrire le premier mot.
Passé ou présent, peu importe. Tout dépend de l’effet recherché.
Si vous êtes amoureux des belles lettres, le passé vous conviendra mieux. Il est plus littéraire que le présent, il fait aussi appel à une certaine nostalgie. Tous les grands romans classiques de la littérature ont été écrits au passé. Ce serait d’ailleurs amusant de réécrire un roman de Balzac au présent. Reconnaîtrait-on l’auteur ? J’en doute. En tout cas, la saveur serait différente.
Quant au présent, il associe davantage le lecteur à l’action puisque les scènes, les évènements sont en train de se dérouler sous ses yeux. Cela crée du dynamisme et du rythme. On tient plus facilement le lecteur en haleine. Mais il est vrai que toutes les histoires ne se prêtent pas obligatoirement au présent.
Maintenant à vous de voir ce qui vous convient le mieux.
16) Allez-vous écrire à la première ou la troisième personne ?
Cette question n’est valable que si vous écrivez une autobiographie.
JE ou IL.
JE ou ELLE.
Quelle personne allez-vous choisir ? La première ou la troisième personne ?
Si vous écrivez à la première personne, vous entrerez directement dans la peau du héros ou du moins de l’acteur principal de votre histoire.
En écrivant à la troisième personne, vous prendrez une certaine distance par rapport au récit.
C’est une décision très personnelle. Parmi les personnes qui ont fait appel à mes services, il y a les deux cas de figure, mais la première personne est dominante.
Personnellement, que ce soit dans une autobiographie ou même un roman, je trouve que l’on se sent davantage impliqué lorsqu’on écrit à la première personne. Cela ne m’empêche pas de comprendre les personnes qui ont besoin de prendre du recul avec leur histoire (parfois douloureuse) et qui choisissent d’écrire à la troisième personne.
17) Cherchez le fil rouge de votre histoire
Où voulez-vous entraîner votre lecteur ?
Que souhaitez-vous qu’il retire de votre récit ?
Quel est le principal message que vous avez voulu faire passer ? J’ai presque envie de parler de la substantifique moelle de Gargantua, le célèbre livre de Rabelais.
Lorsque vos lecteurs vous liront, ils emprunteront une route ou un chemin, que vous aurez pris le soin de tracer pour qu’ils ne se perdent pas. La route, c’est en quelque sorte le fil rouge de votre récit. Si à un moment ou à un autre, le lecteur est amené à sortir de la route, cela signifie que le fil s’est rompu et ce sera préjudiciable pour la compréhension.
Dans tout ouvrage, (roman, autobiographie, essai, guide pratique, etc.), il devrait y avoir un fil conducteur qui sert de repère au lecteur. Une sorte de fil invisible qui relie tous les chapitres pour en faire un tout cohérent.
On pourrait même parler de colonne vertébrale.
Si vous permettez au lecteur de suivre ce fil du début jusqu’à la fin, il aura une meilleure compréhension de votre histoire et davantage de plaisir à vous lire.
18) Etablissez un plan
Un guide précieux et indispensable
Il arrive fréquemment qu’une personne vienne me demander des conseils, car elle bloque dans l’écriture de son récit. Elle ne sait plus où elle en est, ce qu’elle a écrit, ce qu’elle n’a pas écrit. Dans sa tête, tout s’embrouille. Alors je me contente de lui poser une seule question : avez-vous fait un plan ? Et bien souvent, à mon grand étonnement, la réponse est : « Non, je n’ai pas fait de plan ! »
Lorsque vous décidez de partir en voyage, vous déterminez à l’avance les principales étapes de votre parcours. C’est ce que l’on appelle une feuille de route. Il en va de même pour l’écriture d’un livre. Structurez votre récit en plusieurs chapitres.
Écrire un livre, que ce soit un roman, un récit de vie ou un guide pratique sans avoir commencé par élaborer un plan, c’est partir au hasard des routes sans le moindre guide, sans la moindre carte routière et sans le moindre panneau pour vous indiquer la bonne direction.
Le plan est donc indispensable pour écrire une histoire logique, cohérente et donc très agréable à lire pour vos futurs lecteurs. Il sera votre meilleur guide et vous accompagnera jusqu’au moment où vous aurez écrit le mot FIN.
Enfin, j’aimerais terminer par cette remarque importante : un plan ne doit pas être figé dans du béton. Au fil de l’écriture, vous allez apporter des corrections, des ajouts. Un plan digne de ce nom doit évoluer. Il doit vivre, garder une grande souplesse. Ce n’est pas à votre récit de s’adapter à votre plan, mais bien le contraire.
Exemples de plans
Si vous écrivez une autobiographie, vous avez le choix entre deux types de plan :
Un plan chronologique ou un plan thématique.
Exemple de plan chronologique :
Mes parents, mon enfance, mes études, ma vie d’adulte, ma retraite …
Exemple de plan thématique :
Mon parcours professionnel, mes passions, mes voyages, mes rencontres, mon rôle de parent, mes valeurs, mes succès, mes épreuves …
Si vous écrivez un roman, voici ce que devra contenir votre plan :
Le contexte de votre histoire, autrement dit l’époque et le lieu dans lequel se déroule l’action. Les thèmes que vous souhaitez aborder. Les messages que vous voulez faire passer. Le portrait des personnages principaux. L’intrigue. Le style. Etc.
19) Ecrivez de façon imagée
À la manière d’un scénario, faites appel aux images lorsque c’est possible.
Plutôt que d’énoncer sèchement avec des mots un fait, une situation, une ambiance, faites voir au lecteur des images qui décrivent un comportement, une attitude, un état, etc.
Un exemple ?
Imaginons que je souhaite présenter dans mon récit un personnage qui n’en peut plus, au bout du rouleau. Je n’écrirai pas : Antonio était au bout du rouleau, usé par la vie, il n’en pouvait plus. J’écrirai plus volontiers : Antonio marchait la tête baissée, les épaules voûtées, le regard perdu. Le lecteur comprendra tout de suite qu’Antonio n’en peut plus.
Vous voulez un autre exemple ?
N’écrivez pas « C’était un petit chemin agréable », écrivez plutôt « Bordé de mimosas en fleurs, le chemin serpentait dans une campagne verdoyante et très vallonnée” . Par votre description imagée du chemin, le lecteur en conclura de lui-même que c’est un chemin agréable. On dit la même chose, mais différemment, de façon beaucoup plus forte grâce aux images.
20) Lisez à haute voix
Votre texte sonne-t-il bien à l’oreille ?
Oui, je sais, c’est une drôle de question.
Lorsqu’on parle d’écriture, on parle plus volontiers de l’œil que de l’oreille.
Et pourtant, lire un texte à haute voix donne de précieuses indications.
Il y a des phrases bringuebalantes qui passent inaperçues tant qu’on ne les a pas lues à voix haute.
Si en lisant, vous butez sur les mots, c’est mauvais signe.
Votre texte doit être comme une rivière qui coule librement dans son lit.
Voulez-vous que nous fassions l’expérience ensemble ?
Voici quelques phrases que je vous invite à lire à voix haute. Elles ont le même sens, mais sonnent différemment.
Il suffit souvent de déplacer un seul mot, d’en supprimer un ou d’inverser un sujet pour améliorer considérablement la sonorité d’une phrase.
Voici ce que cela donnera à voix haute :
Quelle phrase préférez-vous ?
(1) C’est lors d’un bal de 14 juillet que je suis sortie avec la personne qui par la suite est devenue mon mari et le père de mes enfants.
(2) Lors d’un bal du 14 juillet, je suis sortie avec la personne qui deviendra par la suite mon mari et le père de mes enfants.
Quelle phrase préférez-vous ?
(1) Ma mère, quand elle me voyait partir avec mon gros cartable sur le dos, poussait un long soupir.
(2) Quand ma mère me voyait partir avec mon gros cartable sur le dos, elle poussait un long soupir.
Quelle phrase préférez-vous ?
(1) Je me souviens de la réaction qu’avait eue mon père lorsque je lui avais annoncé mon départ de la maison.
(2) Je me souviens de la réaction de mon père lorsque je lui avais annoncé mon départ de la maison.
21) Choisissez un titre qui fait tilt
C’est la première chose que vous voyez sur la couverture en entrant dans une librairie. Cela fait tilt … ou pas !
C’est dire son importance.
Comment choisir un bon titre ? Y a-t-il des recettes toutes faites ?
Autrefois, on disait qu’un bon titre devrait être court. Apparemment, ce n’est plus vrai aujourd’hui si l’on en juge à la couverture de certains ouvrages qui ont beaucoup de succès.
Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon de Jean Paul Dubois
Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part d’Anna Gavalda.
Ma mère, musicienne, est morte de maladie maligne à minuit de Louis Wolson
L’extraordinaire du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea de Romain Puértolas
Cette remarque faite, je dégagerai deux critères importants pour écrire un bon titre :
Un titre doit être facile à mémoriser
En interpellant le lecteur, voire en le provoquant :
Ex : La vie rêvée des chaussettes orphelines de Marie Vareille
Mémé dans les orties de Gérard Collard
En faisant appel à des images
Ex : Rouge impératrice de Léonora Miano
Changer l’eau des fleurs de Valérie Perrin
Un titre doit être positif
Je pense que lorsqu’on ouvre un livre, on a envie d’en retirer de l’espoir et non pas de tomber dans une sorte de misérabilisme, à moins de se complaire dans la douleur. Un récit peut être douloureux, mais il doit apporter de la lumière, ne serait-ce qu’une petite flamme.
C’est une opinion qui m’est tout à fait personnelle et qui ne semble pas du tout partagée par certains éditeurs. En effet, dans les récits de vie, il y a beaucoup de titres négatifs.
Ex : Condamné à me tuer de Jonathan Destin
Mauvais père de Caroline Bréhat
Pour ma part je préfère ce genre de titre :
Ex : Si je ne peux plus marcher, je courrai d’Axelle Huber
Un conseil si vous manquez d’inspiration pour trouver un titre :
Allez dans une librairie ou parcourez une librairie virtuelle et inspirez-vous des différents titres d’ouvrages, sans faire, bien entendu, de copier-coller.
22) Prenez du recul
Dans l’écriture d’un livre, il arrive un moment où trop, c’est trop !
À force d’être le nez sur son écran, on ne voit plus rien. On a le sentiment d’avoir un cerveau dans le brouillard et de ne plus savoir ce qui est bon ou … moins bon.
Dans ce cas, inutile de s’acharner. Cela n’avancerait à rien et serait même contre-productif.
Que faire alors ?
Prendre du recul tout simplement.
Laissez reposer votre texte et changez-vous les idées en vous livrant à votre passion favorite, sport, marche, bricolage, dessin, etc.
Le principe est de penser à autre chose, de vider votre cerveau afin de revenir une, deux ou trois semaines plus tard avec les idées claires.
23) Faites appel à un oeil extérieur
Avant de publier votre livre ou simplement de le diffuser auprès de votre entourage, faites appel à un lecteur et profitez de son regard extérieur.
Auteur, nous manquons souvent de recul pour apprécier notre travail à sa juste mesure, nous avons besoin de recourir à un œil neuf.
Les qualités de ce « bêta-lecteur » : de la bienveillance, mais sans complaisance.
24) Acceptez les critiques
Positives ou négatives, les critiques sont inévitables lorsqu’on écrit un livre.
Alors, autant les accepter en pensant à ce proverbe : il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent jamais.
Les enviez-vous vraiment ceux qui ne font rien ?
Moi, pas vraiment !
Et vous non plus apparemment, si vous avez décidé d’écrire un livre.
De toute critique vous apprendrez toujours quelque chose.
Le pire pour un auteur, ce ne sont pas les critiques (même acerbes), c’est l’indifférence.
25) Passez à l’action
C’est peut-être le conseil le plus difficile à mettre en œuvre pour chacun d’entre nous.
Petits rappels qui pourraient vous aider :
Fixez-vous des objectifs.
La meilleure façon de passer à l’action, c’est d’abord de se fixer des objectifs concrets. Fixez-vous des dates précises. Par exemple, nous sommes début février et je décide de terminer le premier chapitre fin mars. Si vous n’y arrivez pas, ne vous désolez pas pour autant. Donnez-vous un petit délai supplémentaire.
Ecrivez dans un premier temps sans vous soucier du lecteur
Trop de perfectionnisme au départ risque de vous bloquer dans l’écriture. Dans un premier temps, écrivez un premier jet. Autrement dit, ne vous souciez ni de l’orthographe ni du style. Ne soyez pas trop perfectionniste. Plus tard lors de la relecture, vous pourrez peaufiner votre texte.
Ne cherchez pas tout de suite à franchir une montagne
Lors de votre première séance d’écriture, ne soyez pas trop ambitieux. Contentez-vous d’écrire une seule page, voire un seul paragraphe. Ce sera pour vous une façon de vous mettre en selle. A chaque jour suffit sa peine. Lorsque l’on apprend à nager, on ne traverse pas l’Atlantique.