Pourquoi sélectionner le bon éditeur du premier coup ?
Première raison : vous gagnez un temps précieux
Généralement, les éditeurs à compte d’éditeur demandent à recevoir les manuscrits par la poste. Les délais sont souvent longs, deux à trois mois avant d’avoir une réponse négative ou … (super) positive. Il est donc préférable d’envoyer votre tapuscrit à plusieurs éditeurs en même temps (5 ou 6). Si vous n’envoyez pas votre récit au bon éditeur, ce sera un coup d’épée dans l’eau et du temps perdu.
Deuxième raison : vous économiserez de l’argent
Si vous envoyez votre tapuscrit à 5 éditeurs, vous devrez faire autant de photocopies. Les photocopies ne sont pas données et vous aurez fait ce travail pour rien. De l’argent dépensé en pure perte.
Troisième raison et la plus importante : vous multipliez vos chances d’être publié.
Een envoyant votre tapuscrit aux bons éditeurs, autrement dit ceux qui peuvent être intéressés par votre type d’ouvrage. Avouez que ce serait dommage d’envoyer un récit de vie à une maison d’édition spécialisée dans les recettes culinaires ou un roman érotique à une maison d’édition spécialisée dans les ouvrages religieux.
Parfait, mais comment sélectionner le bon éditeur ?
C’est une question essentielle et pour une fois la réponse est toute simple.
En réalité, pour choisir l’éditeur susceptible de publier votre tapuscrit, vous avez deux étapes :
Étape 1 : vous vous rendez dans une librairie
Muni(e) d’un crayon et d’un papier, vous vous rendez dans une librairie ou dans la bibliothèque de votre ville. Vous fouillez dans les rayons à la recherche des ouvrages qui traitent le même thème que le vôtre. Vous prenez le livre en main et vous notez le nom de l’éditeur. Ainsi, vous récolterez plusieurs noms d’éditeur susceptibles de publier votre livre.
Si vous habitez au fin fond de la campagne et que vous n’avez pas de librairie à proximité, rendez-vous sur internet et faites la même chose sur la grande librairie virtuelle Amazon. Ce sera encore plus facile pour vous de repérer les ouvrages qui vous intéressent grâce au classement très rigoureux par rubriques.
Étape 2 : vous vous rendez sur internet
Si vous avez bien fait votre travail (sourire), j’imagine que vous ressortirez de la librairie avec un papier sur lequel vous aurez griffonné les noms de quelques éditeurs. Très bien, mais votre travail ne s’arrête pas là. Installez-vous devant votre ordinateur pour partir à la recherche des sites internet de ces éditeurs. Aujourd’hui, rares sont les maisons d’édition qui n’en ont pas. Sur leurs sites, vous vérifierez que vous ne vous êtes pas trompé en regardant leurs récentes publications d’ouvrage. Vous verrez également la marche à suivre pour leur soumettre votre manuscrit. Au besoin, si certaines clauses ou conditions ne vous semblent pas claires, appelez l’éditeur, s’il est sérieux, vous trouverez toujours à l’autre bout du fil une personne pour vous conseiller. Bien sûr, sur le site, vous trouverez également les coordonnées exactes de la maison d’édition pour un envoi par la poste.
Et maintenant, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne publication et tout le succès que votre ouvrage mérite !
* Pour rappel, les éditeurs à compte d’éditeur (éditeur traditionnels) ne vous font rein payer pour publier votre livre et ils vous reversent des droits d’auteur. Quant aux éditeurs à compte d’auteur, vous les reconnaîtrez facilement, car ils vous demanderont toujours de l’argent pour publier.
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Bonjour, je viens de terminer mon premier roman « le syndrome de Nobel » et je vais suivre vos conseils très clairs et très pertinents pour choisir les éditeurs que je veux solliciter. J’avais cependant une remarque. je trouve que le monde de l’édition ne voyage pas avec son temps, envoyer par courrier un manuscrit me paraît pas conforme avec l’économie de papier. Mon tapuscrit fait 400 pages. J’en ai déjà fait des copies des versions bêta pour certains de mes proches qui souhaitaient le lire sur papier. Mais d’autres l’ont lu sur tablette ou liseuse et ça s’est bien passé. De plus pour la diffusion internet est un vecteur plus efficace que la poste en termes de réactivité pour donner une réponse.
En tous cas merci pour votre blog
Bonjour Jean-Marc
Je partage votre avis. Pourquoi certains éditeurs continuent à exiger des tapuscrits par courrier postal?
Ce serait si simple et surtout moins coûteux de permettre des envois par mail.
J’ai noté que c’était souvent le cas des maisons d’édition à compte d’éditeur, autrement dit des éditeurs les plus en vue, ayant pignon sur rue.
Les éditeurs à compte d’auteur se contentent généralement d’envois par mail.
Bonne publication
Patrick
merci d’avoir répondu si rapidement.
bonne soirée
jean-marc