Vous venez de mettre le mot FIN tout en bas de votre tapuscrit. Ouf, quel soulagement ! Votre récit tient la route, il est bien construit, chaque chapitre s’enchaîne naturellement, il est parfaitement lisible et même agréable à lire, oui parfaitement, agréable à lire !
Soulagé, vous vous apprêtez à faire de votre tapuscrit un livre, un vrai livre comme on en trouve dans les rayons des librairies. Bref, vous allez remettre votre œuvre à l’imprimeur. Un instant s’il vous plaît, pas si vite, vous êtes sûr de ne rien avoir oublié ?
1) Préface
La préface est importante car elle vous permet de vous adresser directement au lecteur dans une sorte d’aparté. C’est l’occasion pour vous de dire pourquoi vous avez écrit votre livre, à qui vous le destinez, ce que vous aimeriez que les lecteurs retiennent, etc. Mais vous pouvez aussi tout simplement souhaiter la bienvenue au lecteur, l’inviter à entreprendre ce voyage avec vous.
Pour certains récits, vous avez la possibilité de confier votre plume à une autre personne pour écrire la préface. Par exemple, si vous évoquez votre parcours de sportif, vous pourrez laisser la plume à votre entraîneur ou encore à un médecin si vous traitez d’un parcours médical suite à une maladie. Ce type de préface renforce la crédibilité d’un récit.
La préface se place généralement au début du récit et doit se positionner sur une page impaire. Une ou deux pages suffisent. Elle se place dans les premières pages de votre ouvrage, mais je vous suggère de l’écrire en dernier, lorsque vous aurez écrit le mot FIN. Pourquoi ? Parce que vous aurez la totalité de votre récit sous les yeux et pour rédiger votre préface, vous devez être « raccord » avec le contenu de votre livre.
2) Postface
Il s’agit d’un texte relativement court qui, comme son nom l’indique, se positionne dans les dernières pages, sur une page impaire (page de droite). La postface est beaucoup plus rare que la préface. Elle sert à conclure, à tirer des leçons d’un récit, à ouvrir sur d’autres perspectives, etc.
Bien entendu, elle n’est pas indispensable, cette « conclusion » pouvant se faire dans le corps même de votre récit. Comme pour la préface, la postface peut être rédigée par une autre personne que l’auteur.
3) Dédicace
Vous avez certainement vu au début d’un livre ce genre de phrase : à mes enfants, à mes parents, à Violaine, à Pierre … Généralement cette dédicace se place sur une page vierge et impaire (page de droite) tout au début du récit. Si vous voulez dédier l’écriture de votre récit à une ou plusieurs personnes, c’est ainsi que vous procéderez.
4) Citation
La citation se place généralement dans les toutes premières pages de votre récit, en haut et à droite (comme pour les dédicaces), sur une page impaire. L’auteur choisit une citation importante pour lui, en accord avec ses valeurs ou qui reflète bien l’esprit de son récit.
Vous pouvez être l’auteur de cette citation. Si vous êtes en manque d’inspiration, reportez-vous aux dictionnaires des citations en cliquant sur les liens ci-dessous. Je suis sûr que vous y trouverez votre bonheur.
http://www.1001-citations.com/
http://dicocitations.lemonde.fr/
5) Remerciements
Si un grand nombre de personnes a participé à la réalisation de votre livre, il est parfois difficile de les citer toutes. Attention à ne pas froisser les susceptibilités.
Lors de l’écriture d’une autobiographie, si l’auteur reste le principal acteur, il pourra cependant remercier une personne qui l’a soutenu moralement dans cette démarche, ou une personne qui a participé à son travail en faisant une relecture. Les remerciements se trouvent généralement à la fin d’un livre.
6) Sources
Avez-vous inséré dans votre récit des documents tirés d’un ouvrage ou d’un journal ? Si c’est le cas, et si votre livre est destiné à la publication, il est préférable de citer vos sources. Je vous le conseille fortement. Vous pouvez le faire dans les toutes dernières pages.
7) Auteurs des photos ou des dessins
Si des photographies ou des dessins ont été utilisés pour illustrer la couverture ou figurent à l’intérieur de votre texte, il est d’usage de citer le nom des auteurs. Attention : cela ne vous dispense pas de demander l’autorisation des artistes ou d’avoir réglé des droits d’auteur. Bien sûr, s’il s’agit de photos prises par la famille, cela ne s’impose pas.
Par exemple si vous avez illustré la couverture de votre livre avec une photographie ou un dessin, le nom de l’artiste figurera au le dos de la couverture (quatrième de couverture dans le langage des imprimeurs).
Si vous recherchez des photographies pour illustrer la couverture de votre livre, je vous conseille un site où je m’approvisionne régulièrement : FOTOLIA. Pour quelques euros, vous obtiendrez des photographies de qualité sur de nombreux thèmes que vous pourrez utiliser légalement. Encore mieux, vous pourrez télécharger gratuitement des photos sur ces sites : https://www.pexels.com/fr-fr/ et https://pixabay.com/fr/
8) Numéro ISBN
Ce numéro n’est pas nécessaire si vous diffusez votre ouvrage dans un cercle restreint (familial et amical), sans le commercialiser. Mais si vous envisagez de le publier, il vous faudra obtenir un numéro ISBN. Il servira à identifier votre livre.
Vous devez l’insérer dans deux emplacements avant de le remettre à l’imprimeur : à l’intérieur de votre tapuscrit et au dos de la couverture.
À l’intérieur du tapuscrit : insérez le numéro ISBN après la page titre, en bas d’une page paire.
Sur la couverture : insérez le numéro ISBN au dos de la couverture (quatrième de couverture dans le jargon des imprimeurs).
Bonjour, très bon conseils mais je prends note pour bien démarrer l’écriture
Merci Albert, bon démarrage !
Patrick
Bonjour Patrick, je viens d’écrire mon premier livre, je ne connais pas trop les règles à suivre.
J’ai utilisé des photos Pexels, site de photos qui sont libres de droit si j’ai bien compris. Dois je mettre quand même le nom des photographes ?
J’ai cité des auteurs et personnalités publiques qui m’ont inspirée dans certains partages, dois je noter leurs œuvres dans sources ou bibliographie?
Merci beaucoup pour vos différentes informations
Bonjour
Concernant les photos, vous n’avez pas l’obligation de mettre le nom des auteurs, mais c’est bien de le faire.
En échange de la gratuité, vous participez à les faire connaître.
Concernant les auteurs et personnalités publiques, c’est une bonne idée de signaler leurs oeuvres, ne serait-ce que pour vos lecteurs.
Patrick
merci pour tous ces conseils
ils me seront trés utiles
françoise
Merci à vous Françoise !
Patrick
Bonjour et merci pour tous ces conseils précieux.
L’ISBN est à obtenir avant d’envoyer le manuscrit à l’éditeur ou seulement s’il va être édité ?
Bonjour Iman
L’ISBN n’est obligatoire que si vous publiez votre livre en autoédition.
Si vous passez par l’intermédiaire d’un éditeur, il se chargera lui-même de vous obtenir le numéro ISBN.
Si vous n’éditez pas votre livre (famille, amis), pas besoin d’un numéro ISBN.
Patrick
Bonjour et merci pour tous vos conseils avisés.
J’aurai une question qui pourra peut-être paraître bête, mais je me demande quels sont les moyens de protéger son oeuvre?
Plus précisément, admettons que mon tapuscrit soit terminé et prêt à être envoyé à différents éditeurs. Est-ce qu’on peut se faire voler ses idées ou son histoire?
Bonjour Fabien
Tout d’abord, il n’y a jamais de question bête. Bien sûr, on peut toujours se faire voler une idée ou une histoire, même si c’est heureusement relativement rare.
Pour protéger votre œuvre, vous trouverez des informations dans cet article :https://ecrire-un-livre.net/autoedition-quelles-formalites-pour-publier-son-livre/
Patrick
Bonjour et d’abord merci pour tous ces précieux conseils !
J’aurais voulu en savoir plus quant au sommaire, effectivement je n’écris pas un roman mais un livre plutôt pratico-pratique et j’aurais voulu en savoir plus quant à sa forme, son contenu et sa place dans le livre.
Encore merci !
Bonjour Cassandre
On fait parfois la distinction entre le sommaire et la table des matières. Le sommaire serait placé au début de l’ouvrage et présenterait une liste synthétique des différentes parties du livre. La table des matières serait très détaillée avec les numéros des pages correspondantes (chapitres, sous-chapitres)e se situerait à la fin de l’ouvrage.
Je pense que vous faites allusion à la table des matières en ce qui vous concerne. Je vous conseille de la placer à la fin de votre ouvrage. Quant au sommaire, il n’est pas du tout indispensable.
Pour la forme, si vous utilisez Word ou Open Office, vous pourrez inclure automatiquement la table des matières. Pour Word, vous trouverez cette possibilité à la rubrique « références » en haut de la page, sur la droite.
Patrick
Bonjour Patrick
J’ai beaucoup apprécié les divers conseils proposés ici, pour nous aider à mieux préparer nos ouvrages avant de les envoyer à l’impression.
Ayant déjà écrit et publié plusieurs livres en auto-édition – ainsi qu’à compte d’auteur, mais à proscrire, car arnaque monstre – j’ai retrouvé les divers écueils qui ont jalonné ma route.
Merci pour vos avis, généreux et pratiques, qui en aideront plus d’un, à n’en pas douter !
Oserais-je en proposer un de plus ?
Oui, j’ose, car cela m’a aidé à recentrer l’essentiel de mon travail d’écriture et à mieux percevoir mes erreurs.
Après avoir terminé chaque phase d’écriture : plan, ébauche, rédaction, relectures et, souvent, réécriture, je fais une pause, plus ou moins longue, selon. Parfois, j’abandonne mon ouvrage durant de long mois, quand ce n’est pas une année, voire davantage !
Ce temps d’arrêt me permet de prendre du recul, de passer à autre chose (démarrer une autre histoire, par exemple), puis de revenir sur mon écrit avec un regard neuf, sans doute plus objectif.
Voilà !
Ce n’est que mon modeste avis, mais il m’a très souvent servi avantageusement, surtout pour ma biographie.
J’ai grand plaisir à naviguer sur vos pages et à vous lire, ainsi que les commentaires qui sont donnés.
Je vous souhaite bonne continuation.
Bien à vous…
Marie-Hélène
Bonjour Marie-Hélène
Tout d’abord merci pour votre long témoignage en tant qu’auteure.
Je partage tout à fait votre avis pour le temps de pause, avec une nuance toutefois. Vous suggérez « Parfois, j’abandonne mon ouvrage durant de long mois, quand ce n’est pas une année, voire davantage ! » Ne pensez-vous pas qu’attendre un an ou même quelques mois pourraient s’apparenter à de la « torture » (j’exagère bien sûr) pour l’auteur d’un premier livre ?
Mais un temps de pause, oui tout à fait d’accord. A mon avis une quinzaine de jours, voire un mois, peuvent déjà être efficaces.
Patrick
Vous avez parfaitement raison, bien sûr. Un premier ouvrage est comme un premier enfant. On m’aurait coupée en morceaux plutôt que de m’obliger à le laisser.
J’avais un peu oublié avec le temps !…
Merci pour ce partage. On a tant à apprendre des autres !
Bonjour, une question, j’ai répondu à une annonce d’un futur auteur, afin de lire son livre et d’en faire la préface.
pour cela, j’ai rempli un accord de non divulgation. Maintenant, me répond que pour l’INPI, cela ne suffit pas : il faut une copie de ma carte d’identité . . .
c’est normal, ou cela sent l’arnaque à la carte d’identité à plein nez ?
Bonjour Aline
Je comprends vos doutes, mais je n’ai pas de compétence dans ce domaine pour vous répondre.
Il est préférable de poser votre question directement sur le site de l’INPI, seul habilité à vous répondre.
Patrick
Bonjour Patrick,
Je prépare un livre type Abécédaire et je bloque un peu la mise en page afin que le lecteur s’y retrouve plus facilement. Auriez-vous un conseil à partager ?
Je vous remercie.
Sophie
Bonjour Sophie
Il est difficile pour moi de vous répondre sans voir votre document.
Avez-vous fait un sommaire ?
Pourquoi pas une page par lettre, même si le texte est court.
Vous peut-être égayer la page par un dessin ou un émoticône.
Patrick
Bonjour Patrick,
Bravo pour cet article très complet.
Il reste un dernier travail avant de soumettre le manuscrit aux maisons d’édition ou avant d’imprimer le livre : la mise en forme du texte. Il est important de vérifier, de corriger et d’uniformiser la typographie afin d’avoir un meilleur confort de lecture (uniformiser les espaces avant et après la ponctuation, ajout d’espaces insécables pour ne pas avoir un point d’interrogation en début de ligne par exemple, etc.). Le choix des polices est également important (utiliser les polices spéciales avec parcimonie).
Je suis maquettiste PAO indépendant après avoir travaillé longtemps en maison d’édition. Je propose mes services aux particuliers souhaitant avoir une mise en page professionnelle de leur ouvrage (intérieur et couverture). Je réalise donc ce travail de mise en forme et fournis des fichiers conforment aux attentes des imprimeurs.
Vous pouvez me contacter et avoir le détail de mes prestations sur mon site Internet https://atelier7f.com/mise-en-page-particuliers.
Bien à vous.
Pierre
Merci Pierre pour ces précisions très utiles d’un professionnel.
Patrick
Bonjour; Je n’ai pris connaissance de votre site qu’après avoir terminé mon livre. Le titre que je souhaitais attribuer à ce livre est déjà pris par plusieurs ouvrages ( peu connus comme le mien). Comment puis-je savoir si je peux toutefois utiliser ce titre ?
J’envisage de me lancer dans un autre livre et vos conseils pertinents et éclairés me seront d’un grand secours. Merci infiniment.
Bonjour Maurice
En effet, il y a certans ouvrages qui portent le même titre. Ce sont des titres assez généraux.
Vous pouvez utiliser des titres existants uniquement s’ils n’ont pas une trop grande originalité.
Par exemple :
Titre 1 : « Comment gagner au bridge ? »
C’est un titre suffisamment général pour pouvoir etre repris par d’autres auteurs.
Titre 2 : « Comment gagner au bridge lorsqu’on a un très mauvais jeu ? »
Ce second titre est très personnel. On pourra reprocher à un auteur de le copier.
Autrement dit, vous ne pouvez reprendre que des titres très généraux.
Mon conseil : la meilleure façon de vous démarquer serait de prendre un titre original qui n’a pas encore été utilisé.
J’espère avoir répondu à votre question.
Patrick
Merci Patrick. Je souhaitais comme titre « un train peut en cacher un autre » Titre banal, témoignant d’un changement de « destin » pour mon père . Au lieu d’embarquer dans un train pour le STO en 1944, il prit un train pour les Alpes et la résistance.
Je crois avoir trouvé un autre titre. Bien cordialement.
Je suis allé sur Amazon et j’ai vu que les titres semblables au vôtre concernaient des sujets très différents.
A mon avis, vous pouvez donc l’utiliser sans crainte. De plus, je trouve qu’il va très bien avec votre récit.
Patrick
Merci beaucoup Patrick. Vous m’enlevez une épine du pied.
Bien cordialement
Bonjour Patrick
J’ai reçu une réponse positive concernant l’édition de mon livre. Toutefois, je me suis renseigné sur cette maison d’édition et ces renseignements ont suscité une vague de suspicions. Vous serait-il possible de me donner votre avis ?
Il s’agit de la maison d’édition : EDILIVRE
Je ne pense pas signer le contrat que l’on me propose, mais je désirais juste savoir si vous connaissiez cette maison.
Je vous remercie.
Bien cordialement
Bonjour Maurice
D’après les expériences de quelques clients, je pense que la maison d’édition EDILIVRE est une maison sérieuse.
Sachez simplement qu’elle ne fera pas la promotion de votre ouvrage, ce sera à vous de la faire.
C’est une donnée importante à prendre en considération.
Patrick
Bonjour, merci beaucoup pour ces précieux conseils,
Juste ,SVP, une précision : où doit-on écrire les remerciements ? Au début ou à la fin d’un roman ?
Merci
Bonjour
Il n’y a pas vraiment de règles. On trouve les remerciements le plus souvent à la fin des ouvrages, mais quelquefois au début.
Pour ma part, je trouve plus logique de les placer à la fin. C’est ce que je fais !
Patrick
Bonjour, Merci pour vos conseils. Si vous permettez, j’ai une question … Lorsque l’on envoie l’ouvrage aux maisons d’éditions, est-ce que la couverture et illustrations doivent être finalisée? Merci d’avance pour votre réponse. Erika
Bonjour Erika
Concernant la couverture, elle ne doit pas être finalisée, elle ne doit même pas être présentée à l’éditeur. C’est généralement lui qui, s’il accepte de vous publier, fera la conception de la couverture.
Quant aux illustrations, si elles font partie du contenu de votre ouvrage,il est préférable de les mettre.
J’espère avoir répondu à votre question.
Patrick