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mes 30 conseils pour réussir à écrire un bon livre

Cet article concerne surtout l’autobiographie et le récit de vie. Il concerne un peu moins les romans, mais je pense que certaines réponses vous seront utiles. 30 questions qui sont autant de conseils pour réussir l’écriture de votre livre sans vous décourager.

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Mes conseils pour exercer la profession de biographe

       Choisissez un lieu consacré à l’écriture 

Oui, c’est une donnée importante. Généralement, il est préférable d’écrire dans un lieu tranquille coupé de toute distraction, car l’écriture demande une grande concentration. Mais surtout, il faut que dans cet endroit, vous vous sentiez bien. Si vous ressentez de bonnes ondes, cela rejaillira positivement sur votre inspiration et sur votre écriture.

  

  Choisissez un rythme d’écriture

Vous pouvez écrire une fois par mois, une fois par semaine, seulement le week-end ou même tous les jours, cela n’a pas grande importance. Ce qui compte c’est d’écrire R.E.G.U.L.I.E.R.E.M.E.N.T.  De l’écriture, faites-en une sorte de rituel ! On parle de routine d’écriture. Elle vous permet de rester concentré sur votre projet d’écriture et d’avancer régulièrement. 

 

   Combien de temps doit durer une séance d’écriture ?

Mieux vaut écrire une heure par semaine que 10 minutes tous les jours. C’est mon avis, mais je sais que tous les biographes ne le partagent pas.

Généralement, le temps de retrouver où vous êtes rendu, de relire les dernières lignes, de vous reconnecter au sujet, de vous concentrer, de laisser venir l’inspiration, autrement dit le temps de vous remettre dans le bain, les dix minutes se seront largement écoulées.

Bien sûr, si un souvenir vous revient, vous pouvez vous installer quelques minutes pour le noter. Dans ce cas, il ne s’agit pas de rédaction, mais de prise de notes. Ce qui est très différent !

Pour écrire sans fatigue, vous pouvez utiliser la technique « Pomodoro » qui consite à écrire 25 minutes et à faire une pause de 5 minutes.

   Avant chaque séance d’écriture, fixez-vous un objectif !

Cela peut être un nombre de pages ou un chapitre à écrire. Bien sûr, ces objectifs doivent être réalistes.

   Eliminez les distractions

Mettez votre téléphone en mode silence, déconnectez-vous d’internet, annoncez à votre entourage que vous ne souhaitez pas être dérangé, enfermez-vous si vous en avez la possibilité.

   Comment trouver du temps pour écrire ?

Pas toujours, mais très souvent, l’argument « je manque de temps » cache d’autres raisons, les vraies raisons.

Première hypothèse :  craignant ne pas être à la hauteur pour écrire son histoire dans un livre, on se trouve des excuses pour ne jamais commencer, par exemple le manque de temps. 

Deuxième hypothèse : on peut affirmer manquer de temps tout simplement parce que la motivation n’est pas au rendez-vous. En réalité, on ne manque pas de temps, on manque de motivation. Une personne très motivée va forcément trouver du temps pour quelque chose qu’elle considère comme très important. Voilà,  si vous affirmez manquer de temps, demandez-vous ce que cela cache !

   Mon texte doit-il être obligatoirement saisi sur un ordinateur ?

Peut-être n’êtes-vous pas très à l’aise avec le maniement d’un ordinateur. Ou peut-être l’inspiration vous vient-elle plus facilement lorsque vous écrivez sur du papier. Dans ce cas, vous pouvez dans un premier temps écrire votre texte à la main, avec un stylo, de façon traditionnelle.

Mais attention, une fois entièrement rédigé,  votre texte devra être saisi sur un ordinateur lorsque vous le ferez imprimer ou lorsque vous l’enverrez à un éditeur.

 

    Avec quel type de logiciel peut-on écrire un livre ?

Avec un logiciel de traitement de texte. Certains sont payants comme WORD, d’autres sont gratuits comme OPEN OFFICEGOOGLE DOCS …  WORD et OPEN OFFICE ont à peu près les mêmes fonctionnalités.

   Les logiciels de traitement de texte grand public comme Word ou Open Office sont-ils suffisants pour faire une mise en page professionnelle ?

Oui, s’il s’agit d’un livre simple, format livre de poche, ces logiciels sont largement suffisants. Ils vous offrent également la possibilité d’insérer des photos.

 

    Si je ne maîtrise pas bien l’orthographe, est-ce un obstacle majeur pour écrire un livre ?

Absolument pas. Dans un premier temps, ne vous occupez pas de l’orthographe. Occupez-vous essentiellement de faire appel à votre mémoire et à votre imagination pour fournir de la matière à votre futur livre.

Cependant, dans un second temps, il vous faudra demander à un correcteur ou à une personne de votre entourage bonne en orthographe de revoir votre tapuscrit. Les fautes d’orthographe sont à bannir avant de faire imprimer ou de publier votre livre.

Dans quel format me conseillez-vous de rédiger mon tapuscrit ?

Au moment de la rédaction, je vous conseille le format A4, plus facile à travailler et à corriger. Vous passerez au format A5 PDF lorsque vous déciderez de le faire imprimer.

Y a-t-il un nombre de pages minimum pour faire un livre intéressant ?

Non, il n’y en a pas. L’intérêt d’un livre ne se mesure pas à son épaisseur mais à la qualité de son contenu. Mieux vaut un livre de 50 pages bien écrit et intéressant qu’un ouvrage de 300 pages, véritable somnifère.

Saviez-vous qu’un livre de 11 pages avait été un best seller. Il est d’ailleurs toujours en bonne place dans les rayons des libraires. Il s’agit de Matin Brun de Franck Pavloff, éditions Cheyne.

 

Doit-on obligatoirement commencer par le début ?

Oui pour un roman,

NON pour un récit de vie, une histoire de vie, une autobiographie, etc.

Vous commencez par la période de votre vie qui vous inspire le plus. Ensuite, il suffira de tout remettre dans l’ordre comme vous le feriez pour les pièces d’un puzzle.

La préface est-elle indispensable ?

Non la préface n’est pas indispensable, mais elle est importante.

Elle vous permet d’expliquer à vos futurs lecteurs pourquoi vous avez écrit ce récit. Vous pouvez également profiter de ces quelques lignes pour vous présenter, mettre en avant vos valeurs, etc.

La postface est-elle indispensable ?

Définition de la postface selon le dictionnaire Larousse : « Avertissement, commentaire placé à la fin d’un livre, d’un écrit ». Pour ma part je vois plutôt la postface comme une conclusion dans un récit de vie.

Elle n’est pas du tout indispensable. Il est préférable de conclure à l’intérieur du corps du récit, dans le dernier chapitre.

 

Peut-on mettre des photos dans un récit de vie ?

Oui, vous en avez la possibilité, notamment si vous écrivez un récit destiné à votre entourage familial ou amical. Mais si vous décidez de publier, les photos ne s’imposent pas.

Je remets toujours à plus tard l’écriture de mon livre. C’est un projet qui reste en suspens.

Si nous remettons toujours à plus tard (procrastination) c’est probablement parce que nous manquons de confiance en nous ou parce que nous souffrons de « perfectionnite » aigüe.

C’est un peu la même chose lorsqu’on prétend manquer de temps. Nous nous donnons de nombreux prétextes pour ne rien faire. En prendre conscience, c’est déjà un premier pas vers le passage à l’action.

Écrivez sans vous poser de questions, vous aurez tout le temps de vous en poser une fois que vous aurez inscrit le mot FIN et il ne sera pas trop tard pour rectifier.

Si je perds confiance, comment me remotiver ?

En cas de démotivation, voici le conseil que je donne habituellement : visualisez votre futur livre, imaginez sa couverture, l’illustration, le titre, le nom de l’auteur (le vôtre), feuilletez-le en pensée, imaginez-le dans le rayon d’une librairie, etc.

Autre conseil : prenez une feuille et divisez-la en deux parties. Écrivez-face à face les avantages que vous tirerez de l’écriture de votre récit et les inconvénients ou les désagréments que cela vous demandera. Je suis prêt à parier que la liste des bénéfices sera plus longue que celle des inconvénients. Alors, à vous de conclure !

Par exemple si vous manquez de motivation, vous pouvez aussi relire une partie de ce que vous avez déjà écrit. Vous prendrez conscience du travail que vous avez fait et c’est très valorisant.

Si vous bloquez, n’insitez pas !

Cela signifie tout simplement que vous avez besoin de faire une pause. Prenez alors du recul, changez-vous les idées et laissez passer quelques jours avant de reprendre l’écriture. Vous reviendrez plein d’énergie.

Un plan est-il indispensable ? Si oui, à quel moment dois-je l’établir ?

Oui, il vous faut absolument faire un plan, même si cela n’a rien d’excitant, j’en conviens. C’est la première étape, il vous servira de guide tout au long de la rédaction et vous facilitera le travail d’écriture. Bien sûr, vous pourrez y apporter des modifications autant de fois que vous le souhaiterez. Un plan n’est pas une prison, vous pourrez le faire évoluer au cours de l’écriture.

Que faire si je n’arrive pas à faire un plan ?

Faites un résumé de votre histoire sur une page. L’essentiel, les étapes importantes de votre vie se dégageront automatiquement pour vous donner les principaux chapitres. Ce n’est pas un exercice facile, mais il est très bénéfique.

J’ai peur d’oublier des souvenirs, des évènements.

Un récit de vie n’est pas un catalogue de souvenirs. Si vous oubliez des faits, des évènements, c’est peut-être par ce qu’ils n’ont pas eu une grande importance dans votre parcours. Privilégiez les faits qui vous ont marqués et qui ont sans doute contribué à faire de vous la femme ou l’homme que vous êtes aujourd’hui.

J’écris un livre sur ma vie. Dois-je l’écrire à la première ou à la troisième personne ?

Généralement, je conseille d’écrire son histoire de vie à la première personne. Avec le JE, on se sent plus impliqué et on gagne en authenticité. Cependant, certaines personnes ont besoin de prendre de la distance avec leur parcours au moment de l’écriture et ils utilisent le « il ».

Dois-je obligatoirement écrire mon histoire au passé ?

Il est vrai que la plupart des autobiographies et récits de vie sont écrits au passé, mais ce n’est pas une obligation. Vous pouvez aussi utiliser le présent pour l’ensemble du récit. Vous pouvez également alterner en écrivant certains chapitres au présent, d’autres au passé. C’est fonction de l’ambiance, du ton que vous souhaitez employer à tel ou tel moment.

Peut-on mettre des dialogues dans un récit de vie ?

Bien sûr, on peut introduire des dialogues dans une histoire de vie à condition qu’ils fassent avancer votre histoire. Si les personnages dialoguent pour ne rien dire ou pour échanger des banalités, cela ne sert à rien et risque même d’alourdir inutilement votre propos.

 

Comment écrire lorsque la douleur est trop forte ?

2 possibilités : commencez par les bons souvenirs ou écrivez à la troisième personne pour mettre une certaine distance entre l’évènement et vous-même. Cette vidéo pourra peut-être vous aider : « Ecrire des moments douloureux« 

Si je n’ai rien d’intéressant à raconter ?

C’est vous qui le pensez. À partir du moment où vous écrivez avec le cœur et pas seulement avec la tête, le lecteur trouvera de l’intérêt à votre récit. Ce qui est important, c’est l’émotion que vous allez faire passer.

Comment choisir un titre ?

Je ne vous donnerai qu’un seul conseil : mais il est fondamental. Ne choisissez pas un titre négatif, car personne n’aura envie d’ouvrir votre livre. Soyez positif jusque dans le titre !

Quelle est la meilleure manière d’apprendre à écrire ?

En lisant beaucoup et si possible des auteurs aux styles variés. De la même manière que l’on apprend l’anglais en le pratiquant.

Est-ce qu’écrire un livre coûte cher ?

Tout dépend de vos besoins. Si vous n’êtes pas à l’aise avec l’écriture et si vous faites appel à un biographe pour écrire votre histoire, vous devrez débourser une certaine somme (entre 1000 et 2500 €).

Si vous écrivez vous-même, le budget nécessaire sera beaucoup moins élevé. Il vous faut un ordinateur et éventuellement les services d’un correcteur si vous doutez de votre orthographe. Enfin, si vous possédez déjà un ordinateur et si vous maîtrisez l’orthographe, l’écriture d’un récit ne vous coûtera que l’impression du livre (entre 8 et 12 €).

Quelle est la différence entre « imprimer » et « publier »?

Imprimer, c’est fabriquer un livre à partir d’un tapuscrit. C’est le travail de l’imprimeur. Publier (ou éditer), c’est diffuser votre livre auprès du public.

 Dans quel format dois-je remettre maon tapuscrit à l’imprimeur ?

Dans le format PDF. C’est une sécurité, car la mise en page ne peut plus bouger.

Si je veux publier mon livre, quelles possibilités s’offrent à moi ?

Vous avez trois possibilités : l’édition à compte d’éditeur, l’édition à compte d’auteur et l’autoédition.

N’hésitez pas à laisser un commentaire, à partager votre expérience. Cet espace vous est ouvert. 

Photo by Wendy Jolivot on Reshot

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