Trop souvent, la légende d’une photo n’est utilisée que pour donner une simple indication : le nom des personnes qui figurent sur l’image, la date et éventuellement le lieu. Point final, on passe à la photo suivante. La légende est là, tristounette, comme une étiquette ! Pourquoi ne pas lui accorder plus de place, elle mérite mieux que le rôle de simple sous-titre. Elle constitue un excellent moyen de rendre vos photos plus vivantes, plus attrayantes, plus en harmonie avec votre récit …
Une question pour commencer ?
3 photos identiques, 3 légendes différentes : laquelle préférez-vous ?
Biarritz 1961.
Mariage d’Annie et Pierre.
Biarritz 1961.
Comblé de bonheur, j’épouse Annie!
Biarritz 1961. J’épouse Annie.
Un coup de vent emportera le bouquet de la mariée !
En fait, il y a différentes façons d’écrire une légende :
1) La légende « étiquette »
On se contente de désigner la ou les personnes qui figurent sur la photo, la date et parfois le lieu. C’est le cas de la photo numéro 1.
Biarritz 1961.
Mariage d’Annie et Pierre.
2) La légende « émotion »
On ne se contente plus de désigner, mais on utilise la légende pour faire passer une émotion, un sentiment …
C’est le cas de la photo numéro 2 : Pierre exprime son bonheur à travers une photo de son mariage.
Biarritz 1961.
Comblé de bonheur, j’épouse Annie!
3) La légende « anecdote »
La photographie a aussi sa propre histoire que nous pouvons révéler dans une légende ! Parfois, les évènements qui ont précédé ou suivi la photo peuvent être comiques ou surprenants. C’est le cas de la photo numéro 3. En prenant le lecteur comme complice on installe une certaine intimité avec l’auteur.
Donnons à nos lecteurs la possibilité de découvrir l’anecdote qui se cache derrière une photo.
Biarritz 1961. J’épouse Annie.
Un coup de vent emportera le bouquet de la mariée !
4) La légende « découverte »
On sollicite l’imagination du lecteur et on satisfait sa curiosité en lui donnant à voir quelque chose d’invisible, un élément qui ne figure pas sur la photo. Exemple avec cette photo d’une petite fille qui sourit.
Louise sourit en regardant son petit frère faire des galipettes.
5) La légende « dans le fil du récit »
Le récit peut se poursuivre dans la légende d’une photographie, il n’en aura que plus de force.
Cela montre que l’auteur n’a pas choisi les photos par hasard, pour les plaquer sur son histoire, mais la plupart du temps elles confortent le récit.
Exemple : imaginons que la photo ci-dessous illustre le récit d’une femme qui raconte la guérison de son enfant après un long parcours.
Ce jour-là, en la regardant jouer,
j’ai réalisé que mon enfant était définitivement guéri !
Bien sûr, il ne s’agit pas d’écrire un roman en guise de légende, mais il est toujours possible de faire passer des messages forts en direction du lecteur. La photo prend alors une toute autre dimension, elle a sa propre histoire.
Quelques règles de base pour rédiger les légendes :
Indiquer la date et le lieu dans la mesure du possible
Si vous ne connaissez pas la date avec précision, peu importe, contentez-vous de l’année.
Simplifier le texte en éliminant les descriptions inutiles
Par exemple, si le ciel est bleu sur la photo, inutile de dire que le ciel est bleu. Parlez plutôt d’un soleil radieux ou d’un été qui s’annonce bien. Si tante Marthe sourit, ne dites pas qu’elle sourit mais parlez de sa bonne humeur ou dites qu’elle est rayonnante. Ces conseils peuvent vous faire sourire tant ils paraissent évidents, pourtant ils ne sont pas toujours respectés.
Si vous avez écrit votre récit à la première personne, rédigez les légendes à la première personne.
Ce n’est pas seulement une question de logique, mais un texte écrit à la première personne sera plus vivant. Ainsi, préférez : « Biarritz 1961. J’épouse Annie. » à « Biarritz 1961. Mariage d’Annie et de Pierre ».
Ne cherchez pas à mettre tous les noms sur les photos de groupe ?
Jusqu’à 8 personnes, on peut mettre le fameux : de gauche à droite, au premier rang, mais si le groupe est trop important, évitez de vous lancer dans une énumération car votre lecteur s’y perdrait.
Patrick du Boisbaudry
Bonjour,
Je voudrais connaître la « règle » s’il en est une, généralement pratiquée, respectée, dans les expositions officielles de photographies.
Quels éléments mentionner et dans quel ordre ? Titre (facultatif ?), lieu, date, type de tirage (argentique, numérique) …
Je vous en remercie par avance
Cordialement.
Bonjour Alain,
merci pour votre message.
Malheureusement je ne pourrai pas vous répondre, car je ne connais pas du tout la règle. Il s’agit d’un domaine très spécifique, éloigné du livre.
En espérant que vous trouverez la réponse, je vous dis à bientôt.
Patrick
Bonjour,
Je travaille actuellement sur l’application des différentes légendes existantes à une seule photo. Apparemment, il existe aussi la légende amplificatrice et la légende énigme. Les connaissez-vous ? Si oui, pouvez-vous me les expliquer ?
Je vous remercie.
Bonjour Danielle,
je ne connais pas du tout ce type de légendes. Si vous en apprenez plus, merci de nous tenir informés.
A bientôt et bon travail sur l’application des légendes.
Patrick
J’ai rédigé ma biographie, une centaine de pages.
Je souhaitais utiliser un des sites qui propose la construction d’un album photo en ligne ( mon album photo, photoweb, auchan etc )
Aucun ne priopose d’insérer du texte word.
Comment procéder pour mettre beaucoup de texte et une dizaine de photos ?
Il existe des éditeurs qui proposent des tirages en petit nombre mais cela coûte très cher.
Je voulais un rendu proche du livre.
Avez-vous une idée ?
Merci de vos conseils en tout cas, ils me seront précieux.
Très cordialement
Annie
Bonjour Annie,
en effet, pour un livre qui comporte beaucoup plus de texte que de photos, l’album photo en ligne n’apparaît pas comme une bonne solution. Comme vous le dîtes très justement, on ne peut pas insérer de texte, seulement légender les photos. De plus, le prix d’un album photo est largment supérieur à celui d’un livre format poche (A5). Dans votre cas, il sera beaucoup plus simple de faire appel à un logiciel de traitement de texte classique comme Open Office (gratuit) ou Word. Les possibilités de ces logiciels sont largement suffisantes pour insérer des photographies et faire une mise en page très correcte. Ensuite vous convertissez le document obtenu en format PDF pour le remettre directement à l’imprimeur qui vous fera un « vrai » livre.
Pour tirer votre ouvrage en quelques exemplaires, vous pouvez faire appel à des imprimeurs en ligne. Le prix varie surtout en fonction du nombre d’exemplaires et du nombre de pages couleur.
Bonne réalisation,
Patrick
Bonjour,
Je voudrais savoir,est-il legale d’ecrire un livre en se basant sur des autres bibliographies et sites d’internet en mettant à la fin du publication la bibliographie??
Merci
Bonjour Andy,
selon moi vous pouvez tout à fait vous inspirer de livres et de sites internet pour écrire votre ouvrage, à la condition de citer vos sources comme c’est votre intention. Attention cependant à ne pas reprendre les phrases exactement, autrement dit à faire du « copié-collé ». J’espère avoir répondu à votre question.
Patrick
J’ai commencé ma biographie pour des raisons diverses et variées et je me pose cette question simple : Quel temps est-il préférable d’utiliser pour rendre un récit fluide et agréable à lire ?
Bonjour Jean-Pierre
Difficile question, tout dépend de votre manière de travailler et de la longueur de votre récit. Je n’ai donc pas de réponse toute faite. Juste un conseil : laissez passer du temps entre l’écriture et le moment de la relecture, cela vous permettra de prendre du recul par rapport à votre texte et d’être ainsi beaucoup plus efficace. C’est lors de cette ultime étape que vous rendrez votre récit plus fluide et donc plus agréable à lire pour vos futurs lecteurs.
Patrick