Quel chemin emprunter pour parvenir à se faire publier ? Il n’y a pas un seul jour sans qu’on me pose cette question. D’où l’objet de cet article.
Édition à compte d’éditeur, (traditionnelle), édition à compte d’auteur, édition à comptes participatifs, édition en ligne, il est vrai que ce n’est pas évident de s’y retrouver lorsqu’on est un auteur débutant.
Comment trouver un éditeur ? Quel mode d’édition choisir ? Dans ce domaine, on entend souvent tout et son contraire. Il y a des pour et des contre, des satisfaits et des mécontents… Pas facile de se faire une opinion !
Dans le milieu du livre, le débat sur l’édition fait généralement couler beaucoup d’encre, au sens propre comme au sens figuré. Ainsi, on tire souvent à boulets rouges sur le compte d’auteur. Pour ma part, je suis persuadé que chaque mode d’édition a ses avantages et ses … inconvénients ! Bien sûr, cela n’engage que moi. En effet, je pense que le choix de tel ou tel mode d’édition dépend des objectifs que l’on s’est fixés, de ses aspirations en tant qu’auteur, de son budget, du temps dont nous disposons, etc. Bref, à chacun son mode d’édition.
Je profite de cet article pour faire une petite mise au point. J’ai constaté que l’on confondait souvent les deux notions : « imprimer un livre » et « éditer un livre ». Pourtant, elles ont une signification très différente. « Imprimer un livre », c’est le fabriquer dans une imprimerie. « Éditer ou publier un livre », c’est le diffuser auprès du public.
Si vous avez une question, n’hésitez pas à la poser dans un commentaire. Enfin, si vous avez une expérience en matière de publication, concluante ou non, merci de la partager avec nous.
Édition à compte d’éditeur (traditionnelle)
La plupart des livres que vous apercevez sur les rayons des libraires sont publiés par des éditeurs à compte d’éditeur comme Albin Michel, Actes Sud, Flammarion, Plomb, Gallimard, Fayard, Le Seuil, Stock, etc., mais aussi de nombreux petits éditeurs dont les noms sont moins connus.
Leur caractéristique principale est d’éditer un ouvrage à leurs frais et non à celui de l’auteur, contrairement aux éditeurs à compte d’auteur dont nous parlerons plus loin.
Vous ne payez rien, aucune avance d’argent. La correction de votre tapuscrit, la fabrication du livre, sa promotion, sa diffusion et sa distribution sont prises en charge par l’éditeur. Votre rémunération se fera sous la forme de droits d’auteur. L’éditeur entreprend pour vous toutes les démarches, vous n’avez rien à faire sinon donner un peu de votre temps pour communiquer avec les médias et faire des séances de signature.
Cela peut sembler la formule de publication idéale, mais sachez que la concurrence sera rude. Beaucoup d’auteurs se bousculent à la porte de ces éditeurs qui reçoivent des milliers de tapuscrits par an. Ne vous découragez pas pour autant, tentez votre chance et…armez-vous de patience !
Pour mettre toutes les chances de votre côté, il y a un certain nombre de règles à respecter. En voici quelques-unes :
- N’envoyez jamais de manuscrit, mais un tapuscrit. Il ne serait pas lu, mais aussitôt écarté. Petit rappel : manuscrit signifie texte rédigé à la main ; tapuscrit signifie texte saisi sur un ordinateur.
- N’oubliez pas d’indiquer vos coordonnées complètes, y compris le téléphone, sur la première page. Ne riez pas, si j’insiste sur ce qui peut vous paraître une évidence, c’est parce que de nombreux auteurs, sans doute emportés par leur fougue, oublient cette précieuse formalité.
- Pensez à joindre une lettre d’accompagnement, écrite à la main, remerciant à l’avance l’éditeur de bien vouloir porter toute son attention à votre tapuscrit.
- Avant d’envoyer un manuscrit, pour éviter un désagréable retour à l’envoyeur, assurez-vous de l’exactitude de l’adresse de l’éditeur, si besoin en lui téléphonant directement. Si vous pouvez avoir un nom de destinataire, c’est encore mieux. Cela personnalisera votre envoi. Mais ne rêvez pas trop, c’est surtout valable pour les petites maisons d’édition à compte d’éditeur. Profitez de cet appel pour lui demander s’il souhaite recevoir votre manuscrit par la poste ou par mail, mais généralement, c’est indiqué sur le site de l’éditeur.
- Enfin, une recommandation très importante : n’expédiez pas votre tapuscrit au hasard en envoyant par exemple un récit de vie ou un roman à un éditeur spécialisé dans les guides touristiques ou les livres de recettes culinaires. Ce serait un coup pour rien, du temps et de l’argent perdu. N’oubliez pas que l’impression et l’envoi d’un tapuscrit représentent un certain coût. Alors, autant viser juste !
Édition à compte d’auteur
Ces maisons d’édition vous proposent des prestations payantes pour publier votre livre. D’un éditeur à l’autre, les prix peuvent varier du simple au double.
Leurs prestations peuvent comprendre différents postes : la correction du manuscrit, sa mise en page, la conception de la couverture, la fabrication du livre par l’imprimeur, sa promotion, sa diffusion et sa distribution.
Plus qu’un éditeur au sens classique du terme, c’est un prestataire de services. L’auteur reste théoriquement propriétaire des droits d’auteur et des ouvrages.
Si vous avez quelques économies, et à la condition de tomber sur un éditeur sérieux, vous avez l’opportunité de publier votre livre rapidement et de devenir un auteur à part entière. On pourra commander votre ouvrage en librairie. À noter que certains éditeurs à compte d’auteurs ou comptes participatifs proposent aujourd’hui la publication gratuite d’un livre, mais c’est à vous d’en faire la promotion.
Pour mettre toutes les chances de votre côté, il y a un certain nombre de règles à respecter. En voici quelques-unes :
- Naviguez sur des forums consacrés à l’édition pour recueillir les avis d’auteurs qui ont déjà publié un livre à compte d’auteur. Leur expérience avec telle ou telle maison d’édition, positive ou négative, vous en apprendra plus qu’un long discours.
- Protégez votre tapuscrit, c’est une sécurité. Pour cela, il existe des moyens très simples dont vous trouverez le rappel dans cet article.
- Avant d’envoyer votre tapuscrit, effectuez toutes les corrections orthographiques et grammaticales. Cela vous permettra de réduire votre budget, car c’est une prestation payante si vous la demandez à un éditeur à compte d’auteur.
- Avant toute chose, étudiez soigneusement le contrat qui vous sera proposé et informez-vous sur les principales étapes de la publication. Exigez un devis détaillé faisant ressortir les différents postes et leurs coûts respectifs.
- Assurez-vous de la bonne diffusion de votre ouvrage. Demandez quels seront les moyens utilisés pour diffuser votre livre auprès du public. Qu’il reste dans un placard ou sur le coin d’un bureau ne servirait à rien.
Merci de m’avoir lu.
Si cet article vous a plu, merci de le partager
Patrick du Boisbaudry
j’aimerais bien écrire au moins un roman autobiographique un jour mais jais des problèmes ou commencé et comment développé j’espère que vous pourriez m’aider
Bonjour,
J’espère que vous trouverez suffisamment de conseils sur ce blog pour vous permettre d’avancer dans l’écriture.
Bonne route !
Patrick
Bonjour Patrick.
Merci pour cet article intéressant qui va certainement éviter à plus d’un de se perdre dans ce fameux labyrinthe de l’édition.
Au plaisir de vous lire!
Bonjour,
merci pour votre commentaire. En effet, il s’agit bien d’un labyrinthe !
Le tout est d’en trouver la sortie …
A bientôt,
Patrick
Bonjour, j’ai lu avec grand intérêt les conseils émis sur votre Site. Ils sont bien utiles. Mon problème est le suivant: plusieurs éditeurs sont d’accord de publier un roman – que je qualifierais. « d’histoire de vie ». Mais il s’agit toujours de « compte /auteur/ participatif/ etc. Je n’ai pas les moyens d’avancer 2000 voir 3000£… Comment trouver un « vrai » éditeur qui peut vous prendre en charge ? Cela n’existe plus allez-vous me dire…
Que pensez-vous de « mon petit éditeur » qui propose d’imprimer mon manuscrit en prenant en charge les frais d’éditions. Qu’en est-il des droits d’auteurs après avoir signé un contrat chez cet éditeur . Pouvez-vous m’aider à m’orienter dans ce labyrhinte et trouver une sortie , une maison d’édition à qui je peux faire confiance. Un grand merci d’avance.
Bonjour,
Trouver un éditeur qui prend tout en charge, cela existe bien sûr, il s’agit des éditeurs à compte d’éditeur. C’est la solution idéale, mais la concurrence est rude car ces éditeurs reçoivent des milliers de manuscrits par an.
Je ne connais pas suffisamment « mon petit éditeur » pour porter des appréciations, j’en ai seulement entendu parler. Je vous conseille de vous rendre sur des forums consacrés à l’édition, peut-être aurez-vous plus d’informations sur cet éditeur à travers l’expérience positive ou peut-être négative d’auteurs. Sinon, le mieux est d’appeler directement l’éditeur ou un de ses représentants afin de lui poser les questions suivantes : 1) va-t-il vous facturer des prestations pour publier votre livre ? 2) Si oui, quel en sera le montant ? 3) Vous fournira-t-il un devis détaillé comprenant les différents postes avec leurs coûts respectifs ? 4) assurera-t-il lui-même la promotion et la diffusion de votre ouvrage et si oui, de quelle manière ? (Il ne suffit pas de publier un livre en le laissant dormir sur un site, encore faut-il le faire connaître).5) et enfin quel pourcentage toucherez-vous sur la vente de chaque ouvrage ? Pour vous retrouver dans ce labyrinthe, vous avez aussi la possibilité d’acquérir mon guide numérique : « comment trouver un éditeur ? ». Je donne un certain nombres de conseils. Je vous laisse un lien qui vous permettra notamment de découvrir le sommaire afin de savoir s’il peut répondre à vos besoins.https://ecrire-un-livre.net/comment-trouver-un-editeur/
Je vous souhaite de trouver une solution qui vous conviendra parfaitement.
Patrick
bonjour,
je viens de terminer un livre et j’ai soumis le manuscrit à 2 maisons d’éditions, l’une d’elle vient de me répondre en m’envoyant un contrat dans lequel elle me demande de verser 2300€ dans le but de financer la maquette.
je trouve cela très excessif, qu’en pensez-vous?
En effet, je n’ai ni les moyens financiers, ni l’envie de débourser une telle somme.
merci d’avance, très bonne journée.
Bonjour Audrey,
oui en effet, 2300 € pour une maquette, cela semble excessif. Je dirais même que cela ressemble à de l’escroquerie. Lorsqu’un éditeur à compte d’auteur vous annonce une somme à débourser, demandez-lui un devis très détaillé. Qu’il vous informe de l’utilisation qu’il fera de votre argent est la moindre des choses. Ensuite, demandez-lui comment il compte promouvoir votre livre, quel budget il consacrera à sa publicité. Sinon, à quoi bon fabriquer en des centaines d’exemplaires un livre qui dormira dans un placard !
Merci pour votre témoignage et j’espère que vous trouverez une solution plus raisonnable pour la publication de votre ouvrage.
Patrick
Bonjour Patrick,
Merci pour cet article, je suis sur le point de finir mon premier roman. Je compte ensuite aller à la recherche d’un éditeur à compte d’éditeur. J’ai bien compris qu’il fallait viser juste, d’où ma question : Peut-on avoir une liste de ce type d’éditeurs avec les genres de roman qu’ils affectionnent ? D’avance merci.
Bonjour Greg,
oui, comme vous dîtes, il faut viser juste. Pour connaître les éditeurs et leur spécialisation, je vous conseille d’aller sur leur site. Ils en ont tous aujourd’hui sur le Web et c’est une mine d’informations pour savoir le genre d’ouvrages qu’ils publient. Pour connaître leurs noms, allez dans une librairie ou une bibliothèque au rayon des romans et notez les noms d’éditeurs.
Patrick
Bjr monsieur j ai des tas d écrits de mon enfance cela me tiens a coeur de l écrire.tres prochainement
Bonjour,
alors je ne peux que vous encourager à prendre la plume ou la souris. Le plus dur est de s’y mettre, mais vous verrez ensuite, cela vient naturellement.
N’hésitez pas à vous fixer des temps d’écriture réguliers (jours, horaires …)
Patrick
bonjour,
J’ai commencé à écrire des récits récemment mais j’aimerais publier celui qui raconte un peu ce que j’ai vécu au travers d’une fille de seize ans. Je suis sur le plan des personnages pour le moment et les deux conflits principaux dans l’histoire. Merci pour cet article il m’aidera pour trouver un éditeur à compte d’éditeur.
Bonjour Herveline
Merci pour votre message, je vous souhaite d’avoir du succès en publiant votre ouvrage.
Patrick
Bonjour Patrick,
Merci pour cet exposé clair et facile à lire.
Nous sommes une entreprise spécialisée dans la production de manuels opératoires pour les raffineries. C’est, pour simplifier, les instructions d’utilisation de l’usine. Ces dernières années nos clients nous ont demandé de produire des manuels de formation à l’utilisation des appareils sur l’usine.
Nous sommes des ingénieurs et nous n’avons pas la culture du livre.
Une première expérience s’est déroulée sur 2 ans et s’est achevée par un accouchement aux forceps. Ce que nous avons produit est de bonne qualité, le client était content. Mais nous ne méritons que la mention « peut mieux faire ».
Nous avons maintenant une seconde opportunité et nous ne savons pas nous organiser pour faire mieux. Si nous connaissons le contenu, aucun d’entre nous n’a le savoir de la composition d’un livre.
De votre point de vue, auriez vous un conseil simple?
Devons nous embaucher un rédacteur en chef qui ne connait rien à notre métier mais qui saura nous guider?
Y-a-t-il des éditeurs qui prendraient en charge la composition de nos livres, sachant que la diffusion est extrêmement restreinte (nous sommes prêts à faire un contrat de partenariat et nous amenons notre client)?
Meilleures salutations
Cesare
Bonjour Cesare
Si je vous ai bien compris, il s’agit d’un manuel technique qui ne requiert pas de style littéraire. Votre objectif serait donc de transmettre à vos clients un mode opératoire sous la forme d’un message technique sans fioritures littéraires.A votre place, plutôt que de faire appel à un rédacteur en chef dont le métier est la rédaction journalistique, je ferais appel à une agence de communication ou à un rédacteur indépendant dont le métier est de rédiger des descriptifs techniques. Sinon, étant donné que vous parlez d’une diffusion restreinte, ce n’est pas à un éditeur que vous devez confier la fabrication de votre manuel mais plutôt à un imprimeur. Aujourd’hui, la plupart des imprimeurs utilisent l’impression numérique, ce qui permet de fabriquer un ouvrage en très peu d’exemplaires.
Patrick
Bonjour, voila je vient de recevoir un contrat de l’Editions Mélibée me proposant de publier mon livre au format 14.8 x 21 cm. Le prix de vente public serait fixé à 11€ TTC, je devrais toucher à peut près 20 % hors taxe sous les 1 000 exemplaires vendus puis 25 % à compter du 1001e exemplaire vendu.
Il me demande une participation pour la conception de la maquette, la mise en page, la corrections du texte et la création de la couverture pour 2567.49€.
Sachant qu’il prenait en charge les frais nécessaires à la commercialisation de l’ouvrage : l’impression et retirage, logistique et gestion, promotion et distribution, ainsi que le référencement du livre au niveau national et sur les principaux sites de vente en ligne. De plus, le tirage du livre et de minimum 300 exemplaires pour un ouvrage de environ 70 pages sur papier bouffant 80g/m2. Avec une couverture sur papier 250g/m2.
Que pensez vous de leur proposition ainsi que leur demande de participation ?
Etant perdu, c’est tout naturellement que je sollicite votre aide.
Cordialement
M.Caron-Britene
Bonjour
Essayons d’y voir clair. Si je comprends bien, l’éditeur prend à sa charge la fabrication de 300 exemplaires de votre ouvrage. Ok, pourquoi pas. D’autre part, il dit aussi prendre en charge la promotion de votre ouvrage. Cela reste très vague, que va faire l’éditeur pour promouvoir votre ouvrage. Demandez-lui des précisions. Car si la promotion de votre ouvrage n’est pas faite ou est mal faite, celui-ci ne se vendra pas. C’est donc essentiel. Va-t-il faire de la publicité? Organiser des séances de signature? Envoyer un dossier de presse aux médias? etc. Pour l’éditeur si votre livre ne se vend pas, ce n’est pas si grave, dans la mesure où vous lui aurez déjà donné une somme coquette. Quant à vous, vous aurez perdu de l’argent et votre livre restera au placard. A lors quelle frustration !
D’autre part, ce que l’éditeur vous demande de payer au titre de la participation me semble à priori élevé. Demandez-lui de vous détailler le devis, poste par poste : réalisation de la couverture, corrections, mise en page …
Ce qui est très important lorsqu’on s’adresse à un éditeur à compte d’auteur comme cela semble être le cas, même s’il se dit éditeur à compte participatif, c’est d’avoir des garanties concernant la commercialisation et la promotion de votre ouvrage. C’est également vous assurer d’un suivi au niveau des ventes. Comment serez-vous informé des ventes et quand toucherez-vous les pourcentages qui vous reviendront ? J’ai connu un auteur qui une année après la publication de son livre ne savait toujours pas combien d’exemplaires avait été vendus.
Enfin, sachez que le référencement d’un livre au niveau national ne coûte rien, le numéro ISBN est gratuit.
Je ne veux pas vous décourager, mais soyez vigilant sur tous ces points.
Patrick
Bonjour,
Hormis les éditeurs traditionnels à qui j’ai envoyé mon tapuscrit et qui en reçoivent des dizaines par jour, j’ai été contacté par deux personnes à qui j’ai envoyé mon doc par internet. Ils ont été tous deux très réactifs. Après de longs échanges ou monologues téléphoniques, l’un d’eux me demande de « prendre » 30 livres soit 600 euros de dépenses, et le second au nom un peu connu dans le milieu et à l’égo surdimensionné me demande une avance de 2000 euros puis un second versement de 2000 à prendre sur les ventes éventuelles…Il serait temps de mettre un peu d’ordre dans cette profession !
Bonjour Philippe
En effet, en matière d’éditeurs on trouve le meilleur et le pire. Les exigences du second éditeur semblent bien exagérées. Je conseille toujours à mes clients de demander aux éditeurs à compte d’auteur un devis détaillé poste par poste. Cela vous permet de voir si la somme demandée est justifiée.
Il est vrai que les éditeurs traditionnels (à compte d’éditeur) reçoivent beaucoup de tapuscrits, mais après tout cela ne vous empêche pas de tenter votre chance. Il y a aujourd’hui des auteurs qui ont pignon sur rue et qui se sont faits connaître en envoyant leur tapuscrit par courrier.
Quelle que soit la voie que vous emprunterez, je vous souhaite de faire le bon choix.
Patrick
Bonjour, j’ai une vingtaine de textes que j’aimerais faire éditer mais je ne sais vers quel « genre » d’éditeur me tourner… c’est que le style de mes textes est particulier, disons un mélange des « fables de la fontaine » en version moderne avec de la biologie des espèces, de l’humour et de la pédagogie! Autre problème… j’aimerais les faire accompagner d’illustrations. Dois je trouver moi même l’illustrateur pour présenter un projet « fini » ou donner les textes sans illustrations? Si vous avez des idées. Merci. Carl
Bonjour Carl
Les éditeurs sont généralement à la recherche de textes originaux, ce qui semble être le cas de votre projet. C’est un bon point. Pour trouver un éditeur, je vous conseille de vous rendre sur la librairie Amazon et de sélectionner des ouvrages proches du vôtre. Vous noterez alors le nom des éditeurs et pourrez vous rendre sur leur site pour voir leurs différentes publications. La plupart des éditeurs ont aujourd’hui un site qui donne de précieuses informations sur le type d’ouvrages qu’ils publient et sur la marche à suivre pour envoyer un manuscrit. Si vous trouvez un illustrateur, votre projet sera encore plus convaincant. Mais l’illustrateur acceptera-t-il de faire quelques dessins gratuitement ? Je pense aussi que certains éditeurs, s’ils sont séduits par votre projet, s’arrangeront pour vous trouver un illustrateur.
Patrick
Librairie Amazon
https://www.amazon.fr/livre-achat-occasion-litterature-roman/b?ie=UTF8&node=301061
Bonjour, j’écris mon autobiographie. j’aimerais savoir si c’est exact qu’après 3 mois de parution,
aucune plainte ne peut être déposée contre l’auteur.
Merci d’avance
Cordialement
Bonjour Ana
Aussi surprenant que cela puisse paraître, vous avez raison. En effet, la loi de 1881, article 65, mentionne que les délits concernant la diffamation et l’injure se prescrivent « après trois mois révolus, à compter du jour où ils auront été commis ». Ainsi, dans un arrêt concernant la publication d’un ouvrage, le tribunal a retenu comme date de départ, celle de l’enregistrement du dépôt légal par l’éditeur.
Patrick
Je viens de lire votre article, qui se révèle très intéressant.
j’ai terminé un manuscrit évoquant la pensée positive en textes poétiques qui comporte environ une centaine de textes que j’ai choisi parmi tous mes écrits. Le livre ferait à peu près 240 pages.
Ce manuscrit je l’ai envoyé par internet à diverses maisons d’édition telles que Mélibée, Vérone Le Panthéon, Persée, Saint Honoré etc…
Tous m’ont proposé un contrat participatif, me demandant des sommes assez importantes, que je ne peux pas donner.
Et je me suis posée la question même en ayant comme une sorte de reconnaissance de leur part, de savoir si un compte participatif est demandé, c’est que l’éditeur craint de ne pas vendre le livre? Mon manuscrit reste sous le coude pour l’instant, sans choix de contrat.
Je l’ai proposé récemment à 2 grandes maisons d’édition, avec envoi par courrier Chez Gallimard, qui n’ont pas accepté ma candidature et j’attends une autre réponse chez Guy Trédaniel.
Je ne suis pas jeune, j’ai 65 ans, je lâche prise pour la reconnaissance et la réalisation, et me suis faite à l’idée que j’ai crée ces textes ne serait ce que pour ma famille.
Bien cordialement,
Danielle
Bonjour Danielle
Derrière les maisons d’édition qui prétendent être à comptes participatifs se cachent souvent en réalité des maisons d’édition à compte d’auteur. Soit disant, elles prétendent partager les frais avec l’auteur, mais le plus souvent c’est une tromperie. C’est l’auteur qui paye l’ensemble des frais de publication. Les maisons d’édition à compte d’auteur ayant mauvaise réputation, elles préfèrent se faire appeler éditeurs à comptes participatifs, cela fait mieux et est plus rassurant pour les clients.
Il existe heureusement des maisons d’édition sérieuses (à mi-chemin entre le compte d’auteur et l’autoédition) qui vous permettent de publier votre livre gratuitement, mais c’est à vous de faire la publicité de votre ouvrage.
Patrick
Bonjour,
j’aimerai savoir quelles questions il faut absolument poser ( les plus importantes et les moins importantes ) à son éditeur?
cordialement.
Bonjour Amélie
Tout dépend du type d’éditeur à qui vous vous adresserez. S’il s’agit d’un éditeur à compte d’auteur, demandez-lui un devis très détaillé de ses prestations, poste par poste. Demandez-lui aussi comment il compte faire la promotion de votre livre. S’il s’agit d’un éditeur à compte d’éditeur, renseignez-vous sur la part des droits d’auteur que vous sera reversée. (Généralement entre 8 et 12 % sur chaque vente).
Patrick
Un de vos internantes a demandé des renseignements sur « Mon Petit Editeur ». Les voila : Surtout ne rien envoyer à celui-ci. C’est de l’arnaque complète. Il ne vous demandera pas d’argent, mais tout est à votre charge. Ecriture, ventes, promotion, service de presse. Il ne fera rien et votre livre ne sera jamais en librairie. Il ne vous imprime que 25 ouvrages que vous devez vendre vous-même et les acheter à l’avance. La réédition ne se fait que sur mesure. Vous n’avez aucun relevé de ventes. L’éditeur organise une série de soit disante possibilité de promotion. Oui, mais, tout est à votre charge. Vous devez lui acheter un minimum de livres est les vendre de vôtre côté. En aucun cas, il ne déboursera le moindre centime.
Bref, il faut le faire savoir et faire divulguer l’information.
Bonjour Marie-Hélène
Merci pour votre témoignage. Bien entendu, l’éditeur dispose d’un droit de réponse sur ce blog.
Patrick
Cher Patrick, j’espère que vous lirez mon posting malgré que l’article date de longtemps mais toujours d’actualité.
Merci pour cet article que je viens de découvrir ce jour sur le web à la recherche des info sur l’edition de mes livres et celui d’un ami. Vraiment, le contenu de l’article est clair et c’est vraiment utile pour moi.
Deux questions, pourtant:
1. Je me prepare en effet a publier un livre à caractère médical destiné surtout aux étudiants en médecine mais qui pourra aussi être utile pendant la pratique médicale. Je cherche à connaitre quel éditeur s’occupe de ce domaine MEDICAL?
2. Mon deuxième livre sera une autobiographie qui pourra être à plusieurs TOME mais en caractère chrétien. Mon ami lui a un livre a caractère LEGAL.
Pouvez-vous m’orienter vers les éditeurs en langue française de ces domaines? Je suis en train de trouver des sites des éditeurs qui ne sont que de caractère général mais pas Medical, Chrétien ou Legal.
Merci de m’aider.
Cordialement,
Bonjour Jeff
Pour trouver un éditeur susceptible d’être intéressé par la publication de votre ouvrage, voici la méthode que je conseille.
Vous vous rendez dans une librairie, vous présentez votre projet d’écriture au libraire et vous lui demandez dans quel rayon de sa librairie sont exposés des ouvrages semblables au vôtre. Ensuite, il vous suffit de consulter les ouvrages pour noter précieusement le nom des éditeurs.
Si vous ne voulez pas vous déplacer, vous pouvez le faire à partir de la librairie virtuelle Amazon. Par exemple, si vous avez écrit un livre concernant le médical, vous vous rendez dans la rubrique correspondante et vous notez le nom des éditeurs.
Une fois que vous avez quelques noms d’éditeur, vous vous rendez sur leur site internet pour approfondir votre recherche. En consultant leur ligne éditoriale, vous verrez si ces éditeurs peuvent être intéressés ou non par votre ouvrage. Et rien ne vous empêche de les appeler !
Patrick
Merci beaucoup pour la réponse. Je vais directement suivre vos conseils.
Cordialement,
J’ai fait aussi cette expérience désagréable.
Mon CV d’auteur amateur:
Je suis de formation scientifique (doctorat III° cycle, en physique), pour résumer. Une carrière sans (trop) d’aléas dans l’instrumentation, l’informatique et l’ingénierie de projets. Une retraite que je souhaitais consacrée à la musique (j’ai une demi-douzaine de guitares, dont des dispendieuses…) mais une surdité partielle m’a envoyé explorer d’autres terres. Le hasard (encore lui!), m’a fait côtoyer ce monde mystérieux: celui de l’ECRITURE, que le croyais interdit aux gens de mon espèce.
Et puis voilà, ça s’est enchaîné, des concours de nouvelles récompensés par des publications, une séance en dédicaces au salon du livre à Paris (ça vous caresse l’égo dans le bon sens), et l’envie d’écrire et de publier un roman, rien que ça.
Si on vit à Paris, ou au moins dans une grande ville universitaire, on est au milieu de toutes les opportunités nécessaires: club d’écriture, de lecture, aide à la rédaction,… bref tout l’arsenal, avec et y compris le comment-s’y-retrouver-avec-les-maisons-d’édition.
Mais si on vit au milieu de nulle part, avec une maison de la presse pour tout lien avec la littérature, c’est mission dur-dur.
Alors il reste le chemin de croix, ou quelque chose comme ça. J’ai commencé par écrire mon roman, pour être sûr que j’en étais capable. Je l’ai envoyé à une correctrice professionnelle rencontrée lors de mon odyssée. Elle m’a fait un prix d’ami, et je me suis retrouvé avec un tapuscrit (ouah, c’est très pro, non?) digne d’être envoyé aux éditeurs.
Mais je suis hors sujet, par rapport à ce qui se vend vite et bien .Un éditeur me conseille: « si vous voulez être lu (traduction: si vous voulez qu’un libraire accepte de vendre votre prose), ce qui marche c’est l’érotisme et la littérature engagée. » Je suis dans le fantastique, à tendance médiévale, il y a pléthore.
Je persiste et je reçois des propositions d’édition à compte d’auteur, autour de 2600€. Et une, rédigée dans les termes que vous connaissez, à tiroir, le prix de départ est de 500€ environ. C’est dans mes possibilités et je veux absolument avoir un retour de lecteurs, aussi petit soit-il. Alors je plonge.
J’ai réussi à écouler environ 80 bouquins et surtout avoir une bonne moitié de retours. Des critiques constructives, par de vrais lecteurs venant de tous les horizons: travaillant dans des bibliothèques municipales, animant des ateliers de lecture et/ou d’écriture, ou tout simplement grands consommateurs de livres. Il y a aussi des lecteurs occasionnels, leur avis est plus qu’intéressant.
J’en déduis que un-il y a un lectorat, deux-je ne suis pas nul à chier. L’optimisme n’est pas un frein.
J’ai surtout réussi mon premier bal, j’ai pu rencontrer des auteurs, des éditeurs, des imprimeurs, des illustrateurs,… bref avoir un strapontin dans la salle du banquet et quelques miettes. Cerise sur le gâteau, je n’ai pas laissé de plumes lors de ce parcours initiatique. J’ai même la peau plus dure et toujours bon appétit. Conséquence, j’écris un deuxième roman, celui là avec plus de conviction, j’ai un éditeur potentiel, etc etc.
Passer par un faux éditeur vrai maquignon était une expérience inévitable.
Bonjour Jean-Pierre
Merci pour votre témoignage, riche d’informations.
Patrick
Bonjour. J’ai envoyé mon manuscrit aux Éditions Antigone 14 il y a déjà plus de 4 mois (par mail), or le délai de réponse est censé être de deux à quatre mois et je n’ai toujours rien reçu. Je leur ai dernièrement adressé des mails et messages téléphoniques, restés sans réponse. J’avoue être un peu désemparé face à ce silence, d’autant qu’une personne m’a assuré que cette maison d’édition respecte habituellement les délais. Qu’en pensez-vous ?
Bien à vous
Bonjour Simon
Je ne connais pas cette maison d’édition, mais je me suis rendu sur leur site. Cette maison paraît sérieuse, mais à aucun moment on ne signale que c’est un éditeur à compte d’éditeur, autrement dit un éditeur qui publie gratuitement. Peut-être le savez-vous.
4 mois d’attente, cela me paraît en effet très long et ces absences de réponses sont aussi étonnantes. Il est vrai que nous sortons à peine de la période du coronavirus. Certes ce virus a le dos large, mais cela ne peut pas tout expliquer. Tenez-nous au courant. J’espère que la situation se débloquera.
Patrick
Toujours aucune nouvelle de la part d’Antigone 14 ! Je crois qu’il vaut mieux tirer un trait dessus. Bien à vous.
En effet Simon, c’est étrange. Peut-être pourrez-vous trouver des informations concernant cette maison d’édition sur un forum consacré à l’écriture ! Peut-être n’a-t-elle pas survécu au coronavirus.
Patrick