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mes conseils pour écrire votre histoire dans un livre
les six étapes pour écrire un récit de vie

  

 1 Choisissez les bons outils

 Qu’allez-vous choisir pour écrire votre autobiographie ?

Le stylo ou l’ordinateur ?

Petit rappel : si votre texte est écrit à la main, on parle de “manuscrit”. Si votre texte a été tapé à l’ordinateur, on parle de “tapuscrit”.

Papier ou ordinateur ? Tout est une question de feeling !

Notez qu’il y a des avantages et des inconvénients dans les deux modes d’écriture.

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Quand écrire à la main? 

1) Si vous n’êtes pas du tout familiarisé(e) avec l’ordinateur. En effet, il vous faudra du temps pour apprendre à manipuler ce type de matériel avec les nombreuses possibilités qu’il offre.  Il vous faudra également trouver une personne qui acceptera de vous former. Apprendre seul, pourquoi pas, ce ne sont pas les tutos qui manquent sur internet, mais cela demande du temps. Alors, si vous avez l’intention de raconter votre histoire dans un livre, mieux vaut ne pas être pressé.

2) Si vous avez davantage de feeling avec le papier qu’avec un écran que vous trouvez froid. Le stylo de votre choix, un cahier ou des feuilles feront alors parfaitment l’affaire. Il paraît même que nous sommes plus créatifs et que nous mémorisons mieux ce que nous écrivons lorsque nous écrivons à la main. 

3) Si vous voulez écrire en toute liberté. Pas besoin d’électricité, ni d’ordinateur ni de connexion internet, juste un cahier ou quelques feuilles volantes.

4)Une meilleure concentration en demeurant loin des distractions. Pas de réseaux sociaux, pas de vidéos You tube, pas de notifications vous invitant à visiter un site.

5) Pas d’écran lumineux qui risque de fatiguer les yeux

 

Ecrire à la main, oui mais … vous aurez l’obligation de faire appel à l’ordinateur au moment d’imprimer votre livre ou de le publier. L’imprimeur ou l’éditeur vous demanderont un fichier numérique. Bien sûr, rien ne vous empêche de faire appel à une aide extérieure si vous ne maîtrisez pas du tout l’emploi d’un ordinateur. Par exemple, passez une petite annonce dans un journal local, des étudiants cherchent souvent à arrondir leurs fins de mois en proposant un service de frappe à un prix très compétitif.

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Quand écrire à l’ordinateur

  • Si vous êtes à l’aise avec le maniement de l’ordinateur et si vous aimez pianoter.
  • Si vous voulez gagner un temps considérable dans l’écriture de votre histoire de vie. Ainsi vous pouvez corriger et modifier votre texte très facilement. Votre fichier final sera prêt à être envoyé à un imprimeur.
  • Si vous souhaitez partager ce que vous avez écrit avec d’autres personnes pour avoir leur avis. Vous envoyez votre tapuscrit en utilisant une simple adresse mail.

Ecrire sur un ordinateur, oui mais … n’oubliez pas de sauvegarder votre travail. Cela peut paraître évident, mais j’ai déjà rencontré des auteurs qui avaient tout perdu, autrement dit des mois d’écriture jetés à la poubelle.

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Quels logiciels  de traitement de texte utiliser sur un ordinateur ?

Si vous décidez d’écrire votre histoire de vie sur un ordinateur, vous utiliserez un logiciel de traitement de textes.

Gratuits ou payants, ils sont équipés de nombreuses fonctionnalités et vous rendront un grand service.

A condition que votre mise en page ne soit pas aussi sophistiquée que celle d’une encyclopédie ou d’une revue de luxe, ils vous permettront de réaliser entièrement votre livre, sans oublier la couverture et l’insertion de photos.  Bref, une belle mise en page !

Vous avez l’embarras du choix : Microsoft Word (payant) et les gratuits comme Google docs, Libre Office Writer ou encore Apple pages si vous pratiquez la marque Apple.

Logiciels de traitement de texte gratuits  

Le logiciel payant le plus connu est MICROSOFT WORD 

Si vous n’êtes pas familiarisé(e) avec tous ces logiciels, vous trouverez de nombreux tutos gratuits sur internet.

Quelques exemples  de tutos « mode d’emploi » pour les logiciels de traitement de texte :

Il existe également des logiciels plus sophistiqués comme Scrivener ou yWriter dont le maniement est plus délicat.

Leurs fonctionnalités sont plus nombreuses et ils sont généralement destinés à des auteurs confirmés.

Si vous écrivez votre premier livre, ils ne sont pas indispensables, même pour écrire un best-seller. D’autre part, ils ont un certain coût.

2 Élaborez un plan

comment établir un plan pour écrire un récit de vie

Pour raconter votre vie dans un livre, mais aussi toutes sortes d’ouvrages (roman, livre pratique, essai, guide …), l’établissement d’un plan est indispensable. 

Pourquoi ? Parce que l’élaboration d’un plan facilitera non seulement votre travail d’auteur en vous guidant dans l’écriture, mais il participera aussi au confort de vos futurs lecteurs au moment de la lecture. 

Pour vos futurs lecteurs

Un récit bien structuré grâce au plan sera facile et agréable à lire. C’est la garantie d’un récit cohérent. Il n’y a rien de pire que la lecture d’un livre mal construit dans lequel l’auteur saute constamment du coq à l’âne. Peut-être en avez-vous déjà fait l’expérience ?

Pour vous, l’auteur

Imaginez-vous sur un quai de gare avec votre valise. Un premier train arrive, vous le prenez sans même regarder sa destination. Vous allez à l’aventure, au hasard. Si vous aimez l’aventure, c’est parfait, mais c’est une méthode que je vous déconseille pour l’écriture d’un livre. Sans plan, on avance les yeux bandés dans le brouillard.

Avec un plan, vous connaîtrez non seulement votre destination mais vous aurez aussi une bonne idée de votre parcours. Vous gagnerez donc un temps infini en allant tout de suite dans la bonne direction. Plus besoin de revenir sur vos pas en constatant que vous vous êtes trompé de route.

Grâce au plan, vous pourrez mieux organiser vos idées et vous éviterez des situations de blocage.

Sans plan, vous risquez de vous perdre ou de tourner en rond sans jamais trouver la sortie comme dans les labyrinthes que l’on trouve dans les fêtes foraines ou dans certains jardins.  Avec un plan vous ne vous perdrez pas dans des détails inutiles. Pour cette raison, n’hésitez pas à passer le temps qu’il faut à élaborer votre plan.

N’hésitez pas à consacrer du temps à l’établissement d’un plan. Ce temps ne sera pas « perdu », vous le rattraperez largement lors de l’écriture. Et surtout vous ne vous prendrez pas la tête en vous demandant si votre récit est cohérent, si vos chapitres s’articulent bien, bref si votre histoire tient debout. Car elle tiendra debout.

Votre plan sera beaucoup plus qu’une boussole, il sera votre GPS qui vous permettra d’atteindre votre but en écrivant à la dernière page de votre livre le mot “FIN”. 

Autre avantage du plan : vous bénéficiez d’une meilleure vision de la progression de votre projet d’écriture. C’est très motivant.

Le plan n’est pas une prison. J’entends parfois cette objection « Je me sens prisonnier avec un plan ». Oui, le plan serait une prison s’il était définitif, condamné à ne pas évoluer, figé dans du béton. Or, ce n’est pas le cas, bien au contraire. Un plan digne de ce nom doit rester souple et évoluer au cours du déroulement de votre histoire. Il doit s’adapter à votre récit et non l’inverse. Il est amené à évoluer au fil de l’écriture. Il doit avoir la souplesse d’une jeune gymnaste ! 

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Voici 4 types de plans

1) le plan chronologique

C’est celui que je conseille gnéralement pour un récit de vie.

Vous suivrez un fil conducteur naturel qui montrera votre évolution au fil des années. Un récit de vie porteur de précieuses informations et de prises de conscience pour vous l’auteur(e). En retraçant votre parcours, une façon de mieux vous comprendre, d’entrevoir plus clairement les causes et les conséquences.

Autre point fort pour le lecteur, ce plan facilitera sa compréhension en le faisant bénéficier de repères précis.

Un plan chronologique ne vous empêche pas de faire des allers-retours dans le temps. J’aime ce procédé, je vous le conseille même car il donne du rythme à une histoire. C’est une façon de maintenir l’intérêt du lecteur.

Par exemple, vous racontez des vacances à l’étranger alors que vous êtes adulte. Vous pourriez alors évoquer des souvenirs d’enfance inspirés par ce voyage. Ainsi dans un même chapitre, pourraient figurer deux périodes de votre vie.

Les exemples ne manquent pas dans la littérature. Je pense notamment à la célèbre « madeleine de Proust ». L’auteur en écrivant sur sa vie d’adulte opère un retour sur son enfance en faisant allusion à ce fameux gâteau qui déclencha en lui de nombreux souvenirs.

 

2) Le plan thématique 

Vous avez  la possibilité de structurer votre autobiographie par thèmes.

Exemples :

Métiers

Voyages

Rencontres

Vie amoureuse

Amitié

Spiritualité

Etc.

La façon dont vous aborderez ces différents thèmes révélera votre personnalité. Cependant attention à ne pas répéter les mêmes anecdotes d’un chapitre à l’autre. C’est le risque dans ce genre de plan.

 

3) Le plan évènementiel. 

Ce sont les moments importants de votre vie qui structureront votre histoire de vie.

Ils peuvent vous avoir marqué en positif ou en négatif. Ces moments peuvent même avoir provoqué un tournant dans votre vie.

Exemples. Des évènements heureux comme une rencontre amoureuse, une naissance, un succès professionnel ou malheureux comme une rupture, la perte d’un être cher, une maladie.

 

4) Le plan faisant référence aux lieux dans lesquels vous avez vécu.

Cela peut être une façon originale de structurer un récit. 

Loin d’être de simples décors comme dans un théâtre, certains lieux sont chargés de souvenirs et peuvent avoir une grande influence sur notre vie.

La maison familiale, l’école, un lieu de travail, un lieu de vacances, etc.

Les lieux sont souvent associés à des émotions fortes. Il peut s’y passer des ruptures comme de belles rencontres. Des choses belles comme des choses tristes.

D’autre part, d’un lieu à l’autre, on ne fréquente pas les mêmes personnes. Par exemple, passer de la campagne à la ville, ou inversement, peut opérer un grand changement intérieur en découvrant un nouvel univers.

Il peut s’agir aussi d’un lieu dont vous avez toujours rêvé, mais qui n’existe pas. Pourquoi pas ?

5) Le plan abécédaire

Façon très personnelle de « dessiner » son portrait à l’aide de mots dans un récit de vie. C’est une succession de petits tableaux qui révéleront votre personnalité.

Exemple : A comme Amour ou Amitié

Ou encore un exemple plus personnel :

B comme Blé. Vous parlerez par exemple des moissons auxquelles vous avez participé lorsque vous étiez enfant et qui vous ont laissé de magnifiques souvenirs. Peut-être même cette expérience a-t-elle changé votre regard sur la nature.

Concernant le plan abécédaire, j’ai l’habitude de dire que c’est un livre qui se butine. On peut l’ouvrir à n’importe quelle page. C’est ce qui fait aussi son charme. Que ce soit au début, à la fin ou au milieu, chaque chapitre peut se lire de façon autonome.  Ce type de plan apporte à l’auteur une grande liberté littéraire propice à la créativité.

3- Rassemblez vos souvenirs

Comment rassembler ses souvenirs pour écrire un récit de vie

Concernant l’autobiographie et le récit de vie, vos souvenirs constituent la matière première de votre livre.

Posez-vous cette question : quels ont été les moments importants de votre vie ? Il peut s’agir d’évènements comme un mariage, une naissance, etc. Il peut aussi s’agir de rencontres importantes qui ont changé votre façon de penser et d’aborder le monde. De voyages qui vous ont permis de prendre du recul sur votre propre pays, votre propre culture.

Prenez aussi en compte les évènements tristes qui ont peut-être opéré un tournant dans votre vie et dont l’empreinte est encore vive.

Ne négligez pas les simples moments de la vie quotidienne, heureux ou malheureux, qui vous ont marqué de façon subtile comme un simple sourire, une réflexion blessante ou même un haussement d’épaules.  Ils sont parfois enfouis dans l’inconscient et nécessitent pour ressusciter un voyage intérieur.

N’hésitez pas à illustrer ces souvenirs par des anecdotes qui les rendront vivants. Une anecdote est une histoire courte qui retrace un évènement qui vous est arrivé. Elle peut se raconter sur un mode humoristique, poétique ou grave. A vous de choisir.

Plus que les évènements proprement dits, ce sont les émotions que vous avez ressenties qui donneront de l’épaisseur à votre récit et qui le rendront attachant aux yeux des lecteurs. Ce qui est important, c’est de rester authentique dans l’expression de ses sentiments.

 

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Si votre mémoire vous joue des tours, plongez-vous dans des albums photo et vous serez étonné(e) de voir de nombreux souvenirs surgirent comme par miracle. Même chose pour les objets qui vous entourent et dont certains ont une histoire. Revisitez la musique et les chansons de votre enfance, relisez votre courrier, explorez vos vieilles cartes postales, etc.

 

Il y a aussi les lieux que vous avez habités ou fréquentés. La chambre où vous dormiez lorsque vous passiez vos vacances chez vos grands-parents. Rappelez-vous ce petit défaut au plafond qui évoquait un personnage mystérieux.

Le jardin de votre oncle qui ressemblait à une forêt vierge, le lieu idéal pour jouer aux Cow-boys et aux Indiens.

Interviewez vos proches, ils seront ravis de reparler du passé avec vous. Ils vous rappelleront des moments forts que vous avez peut-être oubliés, vous révéleront des coulisses que vous ignorez peut-être.

Enfin, si vous avez tenu un journal intime, il constituera un précieux réservoir de souvenirs couplés à des émotions.

Enfin un dernier conseil : gardez toujours sur vous un petit carnet, car les souvenirs surgiront au moment où vous vous y attendrez le moins …

 Pour conclure, n’ayez pas peur d’oublier des souvenirs, vous écrivez ni un dictionnaire ni une encyclopédie. Ce n’est pas le nombre de faits et d’évènements qui donnera de la valeur à votre récit, mais votre façon de les raconter avec authenticité et émotion.  Les souvenirs qui reviendront spontanément à votre mémoire seront ceux qui vous auront marqué. N’est-ce pas l’essentiel ?

 

4-Trouvez votre propre style

comment trouver son propre style d'écriture

Votre style sera votre empreinte personnelle. Je pense pour ma part que la façon d’écrire est le reflet d’un caractère, d’une personnalité et de la façon de communiquer d’une personne. Soyez-vous-même lorsque vous écrivez, c’est le plus important. Ne cherchez pas à imiter un auteur.

Votre personnalité se traduira de plusieurs manières :

– Par le choix des mots. Nous avons tous notre propre vocabulaire.

– Par la syntaxe, autrement dit dans la façon dont nous construisons nos phrases.

– Par le ton employé : sérieux, intime, drôle, moqueur …

– Par le registre : un style très élaboré, un style plus simple ou familier …

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Si vous avez un style et que vous en êtes satisfait, gardez-le. Inutile de chercher midi à 14 heures ou de réinventer la roue.

Sinon, voici quelques conseils :

  • Évitez le langage parlé
  • Faites des phrases courtes et simples
  • Ne soyez pas avare de détails, car cela permet d’installer une ambiance.
  • Par vos descriptions, faites voir des images à vos lecteurs.
  • Chassez les répétitions, elles se glissent parfois de façon insidieuse.
  • Ne lésinez pas sur la ponctuation, il vaut mieux plus que pas assez.
  • Chassez les mots parasites : donc, en effet, par contre, et puis, cependant …

Un conseil : lisez votre texte à haute voix pour voir s’il sonne bien, s’il s’écoule comme une rivière de façon fluide.

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Savez-vous quelle est la meilleure façon d’améliorer son style ?

C’est de lire beaucoup, si possible des auteurs aux styles très différents. C’est d’après moi la meilleure école pour avoir un beau style.

Faut-il pour autant chercher à imiter un auteur ? Non, je vous le déconseille. Mais, si son style vous plaît, laissez-vous inspirer par ses écrits en lisant plusieurs de ses ouvrages.

5- Réalisez une belle mise en page 

comment mettre en page un livre

Il existe plusieurs logiciels de traitement de texte, mais les plus simples sont Word et Open Office.

Tous les deux ont pratiquement les mêmes fonctionnalités.

Ils vous permettront de faire une mise en page très propre. Open Office est gratuit, mais Word est payant.

Quelques conseils de mise en page avant de confier votre tapuscrit à l’imprimeur :

  • Format A5 (livre de poche).
  • Évitez les polices fantaisie. Les polices les plus utilisées sont : Times new roman, Arial, Helvetica, Calibri, etc. (J’ai un faible pour Calibri et j’ai découvert récemment Constantia)
  • Taille police 11 ou 12 pour le texte. Pour ma part, j’utilise le 12.
  • Laissez un interligne simple.
  • Marges environ 2cm en haut, en bas, à droite et à gauche.
  • Ne pas numéroter pages blanches et pages de titres.
  • Commencer les chapitres par une page impaire.

6- Faites imprimer votre livre

Attention, on a souvent tendance à confondre imprimer avec éditer. 

Imprimer, c’est fabriquer le livre techniquement.C’est le rôle de l’imprimeur. Éditer( ou publier), c’est diffuser un livre auprès du public.

L’impression numérique vous permet pour un prix très bas de fabriquer un livre en peu exemplaires, voire en un seul exemplaire.

Vous pouvez réaliser l’impression en ligne sans bouger de chez vous. Je n’ai jamais vu la tête de mon imprimeur !

Vous devez fournir à votre imprimeur un document PDF. C’est très facile d’obtenir ce format à partir du logiciel Word ou Open Office.

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Voici quelques règles de mise en page qui pourront vous être utiles :

  • Ne numérotez pas les pages blanches ou les pages qui comportent que des titres comme le nom de l’auteur ou le titre de l’ouvrage.
  • Commencez chaque chapitre sur une page impaire pour le mettre en valeur.
  • Laissez des marges d’environ 2 centimètres en haut, en bas, à gauche et à droite.
  • Ecrivez des paragraphes relativement courts pour faciliter la lecture.
  • Entre chaque ligne, laissez une interligne simple.

 

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