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Une petite voix intérieure qui rabaisse l’auteur qui est en vous !

Un costume trop grand ?

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé d’entendre une petite voix à l’intérieur de vous qui dit mais pour qui tu te prends d’écrire un livre ?

D’ailleurs, vous n’osez pas parler de ce projet alors qu’il vous tient à cœur. Un jour, vous vous êtes enfin lancé et vous vous êtes risqué à en parler à un ami, une relation. Vous vous êtes presque excusé en minimisant la portée de votre projet. Vous l’avez présenté comme une simple distraction, juste un passe-temps, rien de bien sérieux.

Vous vous êtes bien gardé d’en dire plus. Car ce n’est pas un roman, ni un livre de recettes que vous êtes en train d’écrire. Non, c’est encore pire, vous écrivez votre propre histoire, votre parcours de vie.

Quoi, tu veux écrire un livre sur ta vie, quelle prétention vous a encore susurré votre petite voix intérieure. Vous avez pensé que votre ami aurait certainement tourné de l’œil en entendant cela ou pire, qu’il en aurait rigolé. Mais tout ça c’est dans votre imagination, car votre ami est toujours là, face à vous, prêt à montrer de l’intérêt pour votre projet si vous aviez accepté d’en dire plus.  Mais vous lui avez présenté votre projet en ne lui donnant pas plus d’importance qu’une simple lettre que vous auriez adressée au courrier des lecteurs d’un magazine.

En écrivant un livre, vous avez l’impression d’enfiler un costume trop grand pour vous !

Alors, malgré une écriture déjà bien avancée, des doutes ont commencé à vous envahir. Le niveau de votre corbeille à papier a subi une brusque augmentation, vous avez appuyé de nombreuses fois sur la touche « supprimer » ou si vous écrivez à la main, votre bureau est constellé de boulettes de papier.

C’est comme si à vos yeux, le fait d’être auteur était une décoration, un ordre du mérite ou un statut honorifique réservé à une élite à laquelle vous ne pouvez pas prétendre. En voulant vous glisser dans la peau d’un auteur, vous avez l’impression d’être un imposteur. De n’avoir aucune légitimité pour écrire. Et surtout pas d’écrire votre propre histoire.

Vous pensez qu’il y a que les gens connus qui peuvent écrire sur leur vie. Que vous n’êtes ni acteur, ni chanteur, ni musicien, ni danseur, ni chercheur, ni philosophe, ni homme politique pour avoir cette prétention.

Arrête de faire ton intéressant !

Si vous avez déjà éprouvé ce genre de sentiments, si vous vous êtes retrouvé dans ce genre de situation, c’est probablement parce que vous êtes atteint du syndrome de l’imposteur. Vous faites partie des personnes qui sont persuadées qu’elles ne méritent pas de réussir ou de faire des choses qui sortent de l’ordinaire.

Peut-être résonne encore en vous la mise den garde des parents ou des professeurs lorsque vous étiez enfant : « arrête de faire l’intéressant ! » Et là, en écrivant un livre, vous allez encore faire l’intéressant ! Décidément, vous êtes incorrigible.

Lorsque j’ai commencé à travailler, j’étais moi-même atteint de ce syndrome.  Je travaillais alors comme consultant en communication pour les entreprises. Je me croyais beaucoup moins bon que ceux qui en mettaient plein la vue avec de beaux discours et des mouvements de manche. Il me fallait parfois du temps pour réaliser que j’avais autant de compétence qu’eux et parfois plus. Mais le plus souvent, j’attribuais mes succès à un heureux concours de circonstances. Aujourd’hui encore, lorsque des clients me disent que je leur ai beaucoup apporté dans la réalisation d’un livre, je suis toujours étonné et j’ai tendance à leur en attribuer le mérite : « Mais non voyons, si cela a si bien marché, c’est en grande partie grâce à vous ! » .

Ce n’est pas facile de faire sa place dans une société qui valorise la performance. Il faut toujours être au top. Mais en matière de création (car l’écriture, c’est de la création), il n’y a pas de performance qui compte. Du moins c’est mon avis. La seule performance c’est de pouvoir s’exprimer avec authenticité et sincérité.

Comment faire taire cette petite voix intérieure ?

  • En prendre conscience.

Oui, c’est déjà beaucoup, même si ça ne fait pas tout.

  • Lister nos succès

Je sais, c’est un « remède » un peu bateau que l’on trouve dans tous les cours de développement personnel, mais c’est tellement efficace. Pour ma part, j’ai ouvert un dossier avec tous les compliments que j’ai reçus et quand j’ai une petite baisse de moral, je les relis. Ouf, quel oxygène !

  • Remettre à sa juste place le statut d’auteur

Être auteur, c’est tout simplement le fait d’avoir écrit.

On n’est pas auteur uniquement lorsqu’on a écrit un bestseller, heureusement sinon il y aurait très peu d’auteurs.

Ce ne sont pas non plus les diplômes universitaires qui confèrent à l’individu le moindre talent littéraire.

Pour conclure, n’oubliez pas une chose importante si vous racontez votre histoire dans un livre. Les gens se reconnaîtront davantage à travers votre récit que dans celui d’une « star » dont la vie par le fait de la célébrité est restée marginale. Il y a de grandes chances pour qu’ils s’identifient plus facilement à votre parcours.

D’accord, pas d’accord, expérience similaire … Votre avis m’intéresse, merci de me le donner en commentaire.

 

 

mes conseils pour écrire sa vie dans un livre