Vous êtes grands-parents ou parents ?
Et si vous écriviez un livre sur votre histoire !
Racontez votre histoire de vie pour que vos enfants et petits-enfants partent à la découverte de leurs racines familiales. C’est léguer un précieux patrimoine aux générations futures.
Ecrire vos mémoires, c’est aussi une façon de mieux vous faire connaître. Il y a certainement beaucoup de choses que vos enfants et petits-enfants ignorent de votre parcours et de votre façon de voir la vie.
Une chose est sûre, votre récit ne se démodera jamais. Il sera toujours d’actualité et pourra traverser plusieurs générations sans prendre une seule ride.
Enfin, c’est une belle idée de cadeau pour votre famille. Une façon de les surprendre, de les étonner.
Pixabay Photographie de Mohamed_hassan
1001 raisons d’écrire sa biographie familiale
Écrire pour transmettre ses valeurs à sa descendance
Raconter sa propre histoire à ses descendants, c’est leur confier un héritage moral et affectif bien supérieur à une simple transmission matérielle. Un héritage qui traversera de nombreuses générations.
Je m’explique. Un récit autobiographique peut contenir de belles leçons de vie pour les jeunes lecteurs. Cela peut être un grand-père qui s’est distingué comme résistant lors de la Seconde Guerre mondiale. Une grand-mère qui s’est battue pour élever ses enfants seule et sans ressources. Un aïeul parti de rien et qui à force de volonté et de travail a monté sa propre entreprise. Un menuisier qui travaillait avec talent. Etc.
Cela peut être aussi une leçon d’amour inconditionnel donné par les grands-parents dont le couple a tenu bon malgré les tempêtes.
Ainsi, dans leur vie de tous les jours, par leur comportement, grands-parents et parents ont incarné des principes qui ont valeur d’exemple pour leur descendance.
Ces valeurs pourraient être comparées à des fondations qui donnent à une famille des bases solides pour tenir bon face aux difficultés de la vie.
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Lorsque les grands-parents écrivent leurs mémoires, cela peut être une source de conseils avisés. Ils ont acquis une grande expérience de la vie, ont vécu des succès comme des échecs et en ont tiré des enseignements dont ils peuvent faire profiter les générations qui leur succèdent.
Écrire pour relier ses petits-enfants à leurs racines familiales
En lisant le récit autobiographique de leurs ascendants, les jeunes membres de la famille auront le sentiment d’appartenir à une longue lignée. Ils réaliseront qu’ils sont le maillon d’une chaîne, un maillon essentiel pour qu’elle ne se brise pas. Chaque maillon assurant la continuité.
Le parcours de vie de leurs grands-parents leur permet aussi de se situer dans le temps et même dans l’espace.
Également ouverture et tolérance, en découvrant d’autres modes de vie, d’autres traditions, d’autres façons de penser … dans une même famille.
Le contexte de vie des grands-parents est très révélateur d’une société et de son évolution. Une perspective historique qui permet aux petits-enfants de mieux comprendre le monde actuel.
Écrire pour laisser une empreinte de son passage
La parole s’envole, les écrits restent.
Lorsque les grands-parents écrivent leur autobiographie, ils laissent une empreinte durable sur les générations suivantes.
Mais ne nous illusionnons pas, ce ne sont pas toujours les grands évènements, les situations hors du commun, les aventures, les exploits qui laissent le sillon le plus profond. Ce n’est pas parce que vous aurez gravi le mont Blanc ou parce que vous aurez été champion en saut à l’élastique que vous marquerez profondément les esprits.
L’empreinte la plus forte et la plus juste provient surtout de notre façon de penser, de notre sensibilité, de nos valeurs et de notre comportement dans la société.
Écrire pour renforcer les relations au sein de sa famille
La lecture d’une autobiographie incite à l’échange avec l’auteur et alimente les conversations, soulevant parfois des interrogations. Elle est l’opportunité pour les plus âgés de partager leurs souvenirs avec les plus jeunes.
En faisant naître une curiosité vis-à-vis de leurs ascendants, le récit de vie amène leurs descendants à poser des questions qu’ils n’auraient sans doute jamais eu l’idée de poser.
Un sentiment d’appartenance à la même lignée va naître, favorisant une plus grande solidarité entre tous les membres de la famille.
Écrire pour mieux se faire connaître
En lisant l’histoire de leurs aïeuls, les enfants et petits-enfants vont découvrir des aspects souvent insoupçonnés de leur personnalité et de leurs valeurs.
Dans la vie de tous les jours, les grands-parents sont souvent perçus à travers un rôle bien défini : celui de parent ou de figure d’autorité, protecteur et source de sagesse. Pourtant ce sont d’abord et avant tout des individus avec leur force, mais aussi leur vulnérabilité, leur lumière, mais aussi leur zone d’ombre.
Derrière les apparences se cache une vie riche d’expériences variées, de moments de jeunesse, d’ambitions, d’aventures ou même de défis qui, bien souvent, sont méconnus de la famille.
À travers leur histoire personnelle, les grands-parents peuvent témoigner de leurs passions, de leurs centres d’intérêt et même de leurs rêves, des aspects souvent peu évoqués au quotidien. Certains étaient peut-être d’excellents sportifs, des artistes, des artisans, des amoureux de la nature.
Qu’est-ce qui les a animés tout au long de leur vie ? Quel sens ont-ils donné à leur existence ?
Par où commencer à écrire votre histoire de vie ?
Réfléchissez à votre projet
Avant même d’écrire le premier mot, définissez votre projet en répondant à plusieurs questions :
Pourquoi avez-vous décidé d’écrire un livre sur votre vie ? Qu’est-ce qui vous motive ? Qu’attendez-vous de ce projet d’écriture ?
A qui destinez-vous votre livre ? Uniquement à la famille ? A la famille et aux amis ? Ou bien souhaitez-vous l’éditer en le rendant public ?
Suivant la réponse à la question ci-dessus, vous n’écrirez pas votre vie de la même façon. Par exemple, il y a des faits et des évènements que vous relaterez à votre famille, mais pas au grand public. Et vice versa.
Quels messages souhaitez-vous faire passer à travers votre récit de vie ?
Autrement dit que souhaitez-vous que les lecteurs retiennent quand ils auront refermer votre livre ?
Autobiographie, la toute première étape
Elaborez un plan
Un guide précieux
Considérez le plan comme un guide. Non seulement il vous indiquera la route à suivre, mais à tout moment il vous permettra de savoir où vous en êtes.
Écrire sans l’aide d’un plan, c’est traverser un espace avec de nombreuses routes qui partent dans tous les sens, mais sans le moindre panneau indicateur. Où aller, quel chemin emprunter ? Le voyageur est complètement perdu.
Sans plan, ce sont des allers-retours continuels. On essaye de s’engager sur une route et on s’aperçoit que ce n’est pas la bonne. Avec le plan, vous irez directement au but sans détours inutiles. Vous gagnerez un temps appréciable.
Exemples de plan pour écrire un récit de vie
Allons au plus simple : divisez votre récit en chapitre et si besoin en sous-chapitre.
Mon enfance
Le ou les lieux de mon enfance
Mes parents
L’école
Mes jeux préférés
Mes rêves d’enfant
Mon adolescence
Mes premiers amours
Mes passions
Mes études
Ma vie d’adulte
Mon métier
Mes belles rencontres
Mes voyages
Ma vie familiale
Mon mariage
Mes enfants
Notre vie de couple
Ma vie aujourd’hui
Les leçons que j’ai retirées de mes réussites, mais aussi de mes épreuves
Mon regard sur la vie
Mes projets
J'écris pour vous
De la page blanche à la réalisation de votre livre.
J’écris pour vous et avec vous, mais vous restez l’unique auteur de votre livre.
Comment rassembler vos souvenirs ?
Faites appel à des supports :
- Photographies de famille,
- Photos de voyage
- Dessins d’enfants
- Lettres qui vous ont été adressées par vos parents
- Lettres que vous avez adressées à vos parents, votre famille, des amis.
- Peut-être avez-vous tenu un journal intime
- De la musique, des chansons
- Des objets qui vous ont été offerts lors d’une occasion précise ou que vous avez ramenés d’un voyage (regardez autour de vous)
Passez en revue les lieux que vous avez fréquentés
Ils sont parfois porteurs de souvenirs importants.
Interrogez des membres de votre famille
Vos parents
Des oncles, des tantes, des cousines, des cousins …
Interrogez-les, ils vous rappelleront des souvenirs que vous avez peut-être oubliés.
Jouez avec les mots
Faites défiler des mots qui apparemment n’ont ni queue ni tête. Pourtant, je suis sûr que certains évoqueront pour vous des moments forts de votre histoire.
Exemple : salade, en colère, printemps, désolation, renard, avion, éléphant, traquenard, moquerie, héros, slalom, course, sifflet, fièvre, châtaigne, etc.
Comment retenir l’intérêt de vos lecteurs ?
Si vous avez vécu des aventures hors du commun, n’hésitez pas à les raconter en détail, car ils ont toute leur place dans votre récit de vie.
Mais au risque de vous décevoir, sachez que ce n’est pas toujours ce qui passionnera le plus vos lecteurs.
Une autobiographie aura davantage de succès si l’auteur a la capacité de nous transmettre ses émotions, sa sensibilité. C’est là que réside le secret dune bonne histoire de vie.
Un exemple ; une personne qui n’a jamais quitté son village, mais qui a eu une vie intérieure très riche suscitera plus d’intérêt que des auteurs qui se contentent de raconter leurs exploits sans parler de ce qu’ils ressentent dans la vie de tous les jours. Le lecteur a besoin de s’identifier au lecteur jusque dans la moindre de ses pensées. Si l’auteur raconte son ascension du Mont Blanc, le lecteur se reconnaîtra-t-il ?
De votre tapuscrit au vrai livre
Les secrets d’une mise en page réussie
Pour mettre en page un livre comportant un texte et des photos, inutile d’utiliser un logiciel professionnel. Ce sont des logiciels assez complexes et pour les exploiter pleinement, il est préférable de suivre une formation. D’autre part, ils représentent un investissement financier relativement important.
Word (payant) et Open Office (gratuit) sont largement suffisants pour faire des mises en page de livre simples, mais très propres. Autrement dit, il vous suffit d’utiliser le logiciel qui vous a permis de saisir votre texte sur un ordinateur.
1) Les premières pages
Elles sont généralement présentées de la façon suivante :
Les deux premières feuilles (une feuille égale deux pages, l’une au recto, l’autre au verso) sont blanches et ne comportent pas de numérotation.
La troisième feuille contient au recto uniquement le titre de l’ouvrage et, éventuellement, un sous-titre. Cette page est généralement destinée à la dédicace de l’auteur.
La quatrième feuille contient au recto le nom de l’auteur, le titre du livre et, éventuellement, la mention de l’éditeur. Au verso, la page de copyright.
Vous pouvez intégrer d’autres pages préliminaires : citation, dédicace, remerciements, sommaire, préface… Elles commencent généralement sur une page impaire.
2) Le choix du format
Une fois que votre texte a été entièrement saisi avec un logiciel de traitement de texte comme Word ou Open Office (ou tout autre logiciel gratuit), effectuez la mise en page dans le format de votre futur livre.
Le format le plus courant est 14,8 X21 cm (format A5),
On trouve également 16X24 cm pour les romans et 11X18 cm pour le livre de poche.
3) La taille des marges : droite, gauche, haut, bas
Dans les zones Intérieur et Extérieur, tapez les valeurs que vous souhaitez : par exemple 2,5 cm pour les marges intérieures côté reliure et 2 pour les marges extérieures.
Puis 2 cm pour les marges Haut et Bas. Pour ma part, je me simplifie la vie en utilisant 2 cm pour l’ensemble des marges et le résultat est parfait.
4) Le choix et la taille de la police
En ce qui concerne la taille des caractères, j’utilise généralement une valeur de 12 et je choisis Calibri light. Mais vous pouvez bien sûr utiliser d’autres polices comme Times New Roman, Arial ou Helvetica. Pour des raisons de lisibilité, évitez les polices trop fantaisistes.
5) L’espace entre les lignes dans un même paragraphe :
Utilisez un interligne simple et justifiez votre texte.
6) La numérotation des pages
Ne numérotez pas les pages blanches, ni les pages comportant simplement un titre.
7) Le début d’un chapitre
Commencez de préférence chaque chapitre sur une page impaire. La règle est valable pour les pages préliminaires : la page titre, la préface, le sommaire, etc.
Quel document remettre à l’imprimeur ?
-Évitez de remettre un texte écrit à la main. Votre texte doit avoir été préalablement saisi sur un ordinateur à l’aide d’un traitement de texte.
L’imprimeur peut bien sûr effectuer la saisie de votre texte, mais il sous-traitera ce travail et la facture risque d’être salée. Si vous ne pouvez pas le faire vous-même ni solliciter l’aide d’un ami, faites appel à un service de secrétariat indépendant. Ce n’est pas l’offre qui manque sur internet, ainsi vous pourrez comparer les prix.
-Une fois que votre texte a été saisi sur ordinateur, vous pouvez effectuer la mise en page à partir d’un logiciel de traitement de texte, comme Word ou Open Office (voir plus haut)
Quand la mise en page de votre texte a été effectuée, convertissez-le sous le format PDF. À partir d’Open Office ou de Word, vous pouvez très facilement convertir votre fichier dans ce format.
Vous remettrez alors le fichier PDF à l’imprimeur qui pourra l’exploiter en reproduisant avec exactitude votre mise en page. PDF (Portable Document Format) est devenu le format standard de visualisation, de protection et d’échange des documents. Théoriquement un fichier PDF ne peut pas être modifié. Cela limite considérablement les erreurs. Vous avez ainsi la garantie que votre mise en page sera parfaitement respectée et qu’il ne se produira aucun décalage.
Comment imprimer son livre en ligne
Aujourd’hui, l’impression en ligne est ce qui se pratique le plus couramment. Plus besoin de courir chez un imprimeur !
L’impression en ligne constitue aujourd’hui un marché en plein développement et l’on voit fleurir un peu partout des sites qui lui sont consacrés.
Avec le développement constant de la technologie et du nombre d’imprimeurs en ligne, nous risquons d’avoir de bonnes surprises avec une offre de plus en plus attrayante et des coûts de plus en plus bas… à condition toutefois que la concurrence joue pleinement son rôle.
A priori, rien de plus simple, du moins en théorie. Après avoir mis en page votre texte et converti votre fichier sous le format PDF, il vous suffit de vous rendre sur le site d’un imprimeur en ligne et d’appuyer sur la touche « envoyer », enfin presque, car parfois vous pouvez vous retrouver confronté à un vrai parcours du combattant et tomber dans les affres de la technique.
Mais, reconnaissons-le, c’est de moins en moins souvent le cas, tout est fait aujourd’hui pour faciliter la vie de nos chers internautes.
Quelques jours après votre commande, vous recevrez vos livres par la poste ou par transporteur. Vous n’aurez qu’à vous rendre à votre boîte aux lettres, à moins que le facteur ne vienne sonner directement à votre porte.
L’offre se multiplie, mais comment faire le bon choix ? Vous trouverez la réponse à cette question sur mon blog :
Imprimer un livre en ligne, comment faire le bon choix ?
QUELQUES IMPRIMEURS EN LIGNE :
http://www.imprimermonlivre.com/
https://www.bookelis.com/imprimer
Si vous avez un seul exemplaire à imprimer, je vous recommande deux imprimeurs. Bien sûr vous pouvez aussi vous adresser à eux si vous avez plusieurs exemplaires. Je travaille régulièrement avec eux. Leurs prix sont très compétitifs.