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Voilà, votre décision est prise, vous allez écrire un livre sur votre vie. Cela fait longtemps que vous y pensez, vous saviez que votre projet finirait par voir le jour, mais il vous fallait encore un peu de temps pour vous lancer. Écrirez-vous pour garder la mémoire, témoigner, vous sentir plus léger, faire le point… ou peut-être pour toutes ces raisons à la fois ?

Écrire pour garder la mémoire… et la transmettre !

Lorsque je rencontre pour la première fois une personne qui souhaite écrire un livre, je commence par l’interroger sur sa motivation. Un grand nombre souhaite laisser à leurs enfants et petits-enfants un témoignage sur leur propre vie. Conscients de la fragilité de la mémoire, ils souhaitent la mettre à l’abri une fois pour toutes et pour plusieurs générations en l’inscrivant dans les pages d’un livre.

L’initiative peut également venir des enfants. C’est d’ailleurs le cas de plus en plus souvent. Réalisant que la mémoire peut se perdre à tout jamais, ils incitent leurs parents ou même leurs grands-parents à écrire leur histoire.  Une belle idée de cadeau !

Écrire un livre, peut être aussi l’occasion de dresser le portrait d’un être cher trop tôt disparu.

Écrire pour témoigner

Les personnes qui écrivent pour témoigner sont beaucoup plus nombreuses qu’on ne le pense. C’est souvent un cri du cœur, un besoin non seulement de se raconter, mais de partager son expérience avec de potentiels lecteurs. Le plus souvent leur objectif est de dénoncer une injustice ou, du moins, ce qu’ils ressentent comme une injustice. L’éventail des témoignages est assez large : récit d’un combat contre la maladie, divorce qui tourne mal, bataille contre l’administration, etc.  Heureusement, certains témoignages peuvent porter sur une réalité plus gaie comme, par exemple, une belle histoire d’amour ou des retrouvailles après des années de séparation.

Écrire pour se sentir plus léger

Il y a également l’écriture qui libère. Celle qui permet de se décharger en posant sur le papier des choses trop lourdes à porter. Ainsi, pour certains d’entre nous, écrire peut faire office de thérapie.

Mais écrire son histoire, surtout si elle est tragique, demande du courage. Cela suppose de replonger dans le torrent de la douleur passée et de la revivre. Des événements qu’on avait oubliés, ou plus exactement tenté d’oublier, remontent à la surface. C’est une démarche qui risque de nous bousculer, de faire tomber des certitudes, de nous amener à des constats douloureux, mais aussi, lorsque le travail est terminé, de nous sentir plus libres, plus légers, plus en accord avec nous-mêmes.

Écrire pour faire le point …

Écrire sera pour d’autres personnes un moyen de prendre un peu de distance par rapport à leur vécu, de tirer un bilan, en un mot d’y voir un peu plus clair.  « Je pars à la redécouverte de mon passé », m’avait dit un jour une femme en comparant son stylo au bâton du pèlerin.

Écrire pour renaître

Écrire un livre sur sa vie, ce n’est pas une fin, c’est un début ! Les expériences que j’ai vécues dans ce domaine m’en ont toujours persuadé. Mais ce ne fut pas toujours le cas des personnes que j’ai rencontrées, certaines pensaient qu’en écrivant leur vie, elles y mettaient un point final. Or, aussi étonnant que cela puisse paraître, c’était souvent le contraire qui se produisait. J’ai vu des gens renaître après l’écriture de leur livre et même se préparer à une seconde vie, remplis de l’énergie qu’ils venaient de puiser dans ce travail d’écriture.

Et vous qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà écrit un récit de vie ? Si oui, quelles étaient vos motivations ? 

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Patrick du Boisbaudry

 

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