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Vous êtes parents ou grands-parents et vous avez décidé de raconter votre vie dans un livre destiné à vos proches. Pourquoi ne pas les associer directement à votre projet en leur demandant de contribuer à l’écriture de votre autobiographie. Avec ce nouvel éclairage, votre histoire n’en sera que plus vivante et peut-être aussi… beaucoup plus drôle !

 

Le principe est simple : chacun raconte un souvenir

Vous demandez à ceux qui le souhaitent d’écrire un ou deux souvenirs qu’ils ont partagés avec vous et qui les ont marqués. Pas besoin d’en faire des pages et des pages, un texte de quelques lignes fera parfaitement l’affaire. Sollicitez vos petits-enfants, mais également vos enfants, même s’ils sont devenus adultes, leurs souvenirs d’enfance pourront être très précieux.

 

Oui, mais comment intégrer ces témoignages dans votre récit ?

Vous pouvez en faire un chapitre à part, à la fin du livre par exemple, mais vous pouvez également les insérer dans votre propre récit lorsque cela se justifie.  Imaginons que vous parliez de votre passion pour la pêche et qu’un de vos petits-enfants raconte un souvenir de pêche avec vous. Le souvenir aura alors toute sa place. Petite précaution cependant : bien distinguer les deux textes pour qu’il n’y ait pas de confusion dans l’esprit du lecteur. Une suggestion : Vous pouvez mettre le témoignage de vos proches en italique et entre guillemets, comme on le fait pour une citation.

 

Une règle d’or : privilégiez une écriture naturelle et spontanée !

Si c’est un jeune enfant qui a écrit de sa propre main avec application, il serait dommage de tout « retaper » à l’ordinateur. A la moulinette du traitement de texte, préférez l’écriture manuscrite. Pour cela, il vous suffit de scanner la feuille sur laquelle l’enfant a fait courir son stylo, comme vous le feriez pour insérer une photographie papier. Je vous conseille également de conserver intact le style de l’enfant (peu importe les maladresses) et pourquoi pas de laisser les fautes d’orthographe. Votre récit de vie gagnera en naturel et en spontanéité. N’est-ce pas le but recherché ?

Résultat : un récit plus vivant et des lecteurs encore plus motivés !

En lisant les témoignages de ceux qui vous entourent, des souvenirs resurgiront dans votre mémoire donnant peut-être naissance à de nouveaux souvenirs qui enrichiront le contenu de votre livre. Et qui sait, vous pourriez être étonné, voire amusé, de la façon dont vos proches vous voient. Une chose est sûre, ils apporteront un autre éclairage à l’écriture de vos mémoires, un autre point de vue, rendant votre récit plus vivant. Comme un livre à plusieurs voix ! Quant à vos futurs lecteurs, ils seront d’autant plus motivés qu’ils auront participé à l’écriture de votre récit. Votre livre sera aussi un peu le leur, car vous aurez su les associer à votre projet.

Et vous, qu’en pensez-vous ? D’après vous, est-ce une bonne idée ?

Laissez votre commentaire à la suite de l’article.

A bientôt,

Patrick du Boisbaudry

 

mes conseils pour écrire sa vie dans un livre