Avez-vous déjà été séduit par le style d’un auteur ? En lisant une biographie, un roman ou un récit de vie, avez-vous trouvé qu’il était bien écrit, agréable à lire ? Le style est ce que le lecteur va percevoir en premier, c’est ce qui va l’attirer ou… le repousser ! Autant le soigner ! C’est la marque d’un auteur, une façon d’affirmer sa personnalité.
Mais attention, un style brillant ne suffit pas pour autant à retenir un lecteur. Il faut aussi une histoire qui tienne la route. Forme et fond sont donc inséparables. Pas question de négliger l’un pour privilégier l’autre. Et vous-même, avez-vous un style ? Une façon d’écrire qui vous est personnelle ? (photo Shannty09)
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Bien écrire est à la portée de tous
Bien écrire est à la portée de tous. Nous n’avons pas besoin d’être Flaubert pour écrire, tout comme nous n’avons pas besoin d’être Mozart pour jouer du piano ou Van Gogh pour peindre une toile. On apprend à écrire, comme on apprend à jouer d’un instrument ou à tenir un crayon pour dessiner.
Bien sûr, je ne parle pas de rivaliser avec les auteurs qui rallient sur leur nom tous les critiques littéraires ni avec ceux dont l’œuvre traverse les siècles. Je veux simplement dire que nous pouvons tous apprendre à écrire. Je dirais même qu’il n’y a pas de limites et que nous pouvons améliorer constamment notre style tout au long de notre vie. La condition indispensable est d’éprouver du plaisir à écrire. Il ne faut surtout pas que ce soit une corvée.
Oui, mais quelle est la meilleure école pour perfectionner son écriture ? Je pense que la meilleure école est de lire des auteurs aux styles très variés et d’écrire le plus souvent possible. Pour ma part, je n’ai appris à écrire ni à l’école, ni à l’université, mais tout simplement en lisant régulièrement. La lecture a été ma meilleure école. Les auteurs, mes meilleurs professeurs.
Un conseil cependant : ne cherchez pas à imiter tel ou tel auteur, à faire de la grande littérature, mais écoutez l’écrivain qui sommeille en vous. Allez à sa rencontre en écrivant avec votre cœur ! A mon avis, un bon écrivain n’est pas seulement celui qui maîtrise parfaitement les techniques d’écriture mais c’est aussi, je dirais même surtout, celui qui sait traduire ses émotions avec la plus grande justesse. Mieux vaut un style maladroit mais spontané qui reflétera votre personnalité qu’une écriture trop travaillée qui risquerait de paraitre artificielle et passe-partout ! Si vous n’êtes pas familier avec l’écriture, mieux vaut privilégier la simplicité. Vos lecteurs vous en sauront gré.
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Quelques conseils pour améliorer son style
→ Privilégier la simplicité
Je compare souvent le travail d’écriture, à celui d’un sculpteur. De relecture en relecture, on taille dans les mots, on élimine le superflu, la silhouette s’affine. C’est aussi ma façon de procéder. A chaque lecture, ce sont comme des scories qui tombent de mes pages. Je m’aperçois que je peux dire la même chose avec beaucoup moins de mots ou des phrases moins tarabiscotées. Je rends alors mon texte plus agréable à lire, mais aussi plus facile à comprendre.
Voici quelques exemples :
Leur connaissance remonte au jour où ils ont passé ensemble le conseil de révision pour être incorporé dans l’armée.
N’aurait-il pas été plus simple d’écrire :
Ils se sont connus en passant le conseil de révision pour effectuer leur service militaire.
Autre exemple :
En effet, une mauvaise chute et ses conséquences, alors que j’étais enceinte de presque huit mois, auraient pu mettre à mal sa venue au monde.
N’aurait-il pas été plus simple d’écrire :
En effet, une mauvaise chute, alors que j’étais enceinte de presque huit mois, aurait pu mettre à mal sa venue au monde. (J’ai allégé la phrase en supprimant le mot « conséquences » parfaitement inutile)
Autre exemple :
Aujourd’hui, grâce à Internet, j’ai pu prendre contact avec des membres de ma famille paternelle que j’avais perdus de vue depuis de nombreuses années.
N’aurait-il pas été plus simple d’écrire :
Aujourd’hui, grâce à Internet, j’ai pris contact avec des membres de ma famille paternelle que j’avais perdus de vue depuis de nombreuses années.
Autre exemple :
Ne voulant pas l’abandonner dans ce moment difficile qu’il traversait, j’ai suspendu la procédure de divorce pour l’aider dans ses recherches d’emploi.
Ne voulant pas l’abandonner dans ce moment difficile, j’ai suspendu la procédure de divorce pour l’aider dans ses recherches d’emploi.(J’ai supprimé « traversait » qui n’apporte rien au sens de la phrase)
Autre exemple :
Une allée qui mène jusqu’à la maison
Une allée qui mène à la maison
→ Trouver le mot juste.
La richesse de la langue française nous donne une grande liberté dans le choix du vocabulaire. Pourtant, ce n’est qu’une liberté apparente, car chaque mot a un sens tellement précis qu’on ne peut le choisir au hasard. Comme pour un puzzle, pour le même emplacement ne rentre qu’une seule pièce. Le plus difficile est de trouver le bon.
Exemple :
« Assise sur une pierre, près d’un ruisseau, je rêvassais en écoutant le bruit de l’eau. »
J’ai préféré écrire :
« Assise sur une pierre, près d’un ruisseau, je rêvassais en écoutant le murmure de l’eau. »
Autre exemple :
« Lorsque j’étais petit, j’aimais dormir la fenêtre ouverte pour entendre le bruit du vent dans les peupliers. »
J’ai préféré écrire :
« Lorsque j’étais petit, j’aimais dormir la fenêtre ouverte pour entendre le bruissement du vent dans les peupliers. »
Autre exemple :
« J’ai toujours cherché à fréquenter des gens plus instruits que moi afin de me hisser vers le haut, de sortir de ma triste situation. »
J’ai préféré écrire :
« J’ai toujours cherché à fréquenter des gens plus instruits que moi afin de me hisser vers le haut, de sortir de ma triste condition. »
( « condition » est un terme plus précis que « situation » et correspond mieux au sens que l’auteur a souhaité donner)
→ Éviter les répétitions
Sans entrer dans les détails (redondances, pléonasmes, anaphores), il y a différentes sortes de répétitions, en voici quelques exemples :
Petit nain, très fréquent, sortir dehors, monter en haut, allumer la lumière, jeune chiot,
Ou encore :
Finalement, il a fini par venir vivre chez moi.
Cela ne veut pas dire que les répétitions sont à bannir. Dans certains cas, elles ont leur utilité pour insister, donner plus d’importance, accuser le trait, renforcer une impression, etc.
Exemple :
Je l’ai vu de mes yeux.
→ Rechercher la fluidité
C’est une notion importante qui reste pourtant très vague. On ne peut pas définir cette qualité avec des critères objectifs, elle se perçoit à la lecture. Un texte fluide semble couler comme une rivière qui ne rencontrerait pas d’obstacles sur son passage. Je vous conseille de lire votre texte à voix haute pour en vérifier la fluidité. Comment les mots sonnent-ils à votre oreille ? Comment s’enchaînent-ils ? Si vous rencontrez des difficultés dans la diction, si vous butez sur certains mots ou groupes de mots, si vous êtes obligé de vous reprendre à plusieurs fois, il y a de fortes chances pour que votre texte manque de fluidité.
→ Donner du rythme
Pour ne pas endormir le lecteur, il est important de varier votre style. D’alterner des phrases longues avec des phrases courtes. Phrase longue pour la rondeur, courte pour la vivacité. On pourrait comparer l’écriture d’un texte à la composition d’une partition musicale.
→ Donner de la vie
Il y a plusieurs façons de donner de la vie à un texte. Voici deux exemples :
L’auteur s’interroge :
« Avaient-ils décelé des troubles liés à l’autisme ? Ont-ils jugé inutile, imprudent ou alarmiste de nous en faire part ? Impossible à dire. Toujours est-il que cette attitude est particulièrement dangereuse car nous savons à présent que les cas d’autisme doivent être pris en charge très précocement. »
L’auteur écrit comme s’il se parlait à lui-même :
Comment expliquer ce que j’ai ressenti à ce moment. De l’émotion peut-être, de la tristesse certainement, mais pas vraiment de l’affection car c’était un total inconnu pour moi.
→ Éviter si possible certaines expressions : il y a, avoir, être …:
Exemple :
Il y avait un oiseau dans l’arbre.
Il est préférable d’écrire :
Un oiseau était perché dans l’arbre.
Autre exemple :
Mon grand-père a une maison dans les Alpes.
Il est préférable d’écrire :
Mon grand-père possède une maison dans les Alpes.
Autre exemple :
Marie avait un magnifique collier autour du cou.
Il est préférable d’écrire :
Marie portait un magnifique collier autour du cou.
→ Ne pas abuser des subordonnées
Exemple :
« Il considère qu’il a une mission qu’il doit accomplir avec soin et abnégation. »
Il est préférable d’écrire :
« Il a une mission. Il estime qu’il doit l’accomplir avec soin et abnégation. »
Autre exemple :
« Ma mère m’a dit un jour qu’elle avait une cliente qui avait été engagée pour donner des cours de dessin à des carrossiers. »
Il est préférable d’écrire :
« Ma mère m’a dit un jour qu’une de ses clientes avait été engagée pour donner des cours de dessin à des carrossiers. »
→ Mettre en situation
Au lieu d’écrire simplement : « notre studio était minuscule et nous y étions à l’étroit ». Il est beaucoup plus fort d’en faire la démonstration en donnant un exemple précis de cette étroitesse, en l’occurrence la visite du médecin. Votre lecteur visualisera aussitôt la scène. Ce qui donne :
« Un réfrigérateur avait trouvé tout juste sa place dans notre studio, mais il bloquait un peu la porte, ce qui était gênant pour les personnes qui devaient venir nous rendre visite et souffraient d’embonpoint comme le médecin par exemple. »
→ Éviter les clichés
« Elle montait les escaliers quatre à quatre » ; « son sang se glaça dans ses veines » ; « son sang ne fit qu’un tour » ; « il sauta de joie » ; « elle avait des yeux de braise » ; « son cœur battait la chamade » ; « il se tenait droit comme un I… »; » cœur sur la main »
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Des exercices de style surprenants !
Une phrase de 414 mots …
Il y a un auteur qu’on reconnait entre tous, notamment par la longueur de ses phrases. Je veux parler de Proust. Quitte à allonger considérablement mon article, je ne résiste pas à citer en entier une de ses phrases. Sa particularité : elle est constituée de 414 mots. Une phrase moyenne fait habituellement entre 12 et 18 mots.
« Canapé surgi du rêve entre les fauteuils nouveaux et bien réels, petites chaises revêtues de soie rose, tapis broché de table de jeu élevé à la dignité de personne depuis que, comme une personne, il avait un passé, une mémoire, gardant dans l’ombre froide du salon du quai Conti le hâle de l’ensoleillement par les fenêtres de la rue Montalivet (dont il connaissait l’heure aussi bien que madame Verdurin elle-même) et par les portes vitrées de Doville, où on l’avait emmené et où il regardait tout le jour au-delà du jardin fleuriste la profonde vallée de la […] en attendant l’heure où Cottard et le violiste feraient ensemble leur partie ; bouquets de violettes et de pensées au pastel, présent d’un grand artiste ami, mort depuis, seul fragment survivant d’une vie disparue sans laisser de traces, résumant un grand talent et une longue amitié, rappelant son regard attentif et doux, sa belle main grasse et triste pendant qu’il peignait ; encombrement joli, désordre des cadeaux de fidèles qui a suivi partout la maîtresse de maison et a fini par prendre l’empreinte et la fixité d’un trait de caractère, d’une ligne de la destinée ; profusion des bouquets de fleurs, des boites de chocolat qui systématisait, ici comme là-bas, son épanouissement suivant un mode de floraison identique : interpolation curieuse des objets singuliers et superflus qui ont l’air de sortir de la boîte où ils ont été offerts et qui restent toute la vie ce qu’ils ont été d’abord, des cadeaux du Premier Janvier ; tous ces objets enfin qu’on ne saurait isoler des autres, mais qui pour Brichot, vieil habitué des fêtes des Verdurin, avaient cette patine, ce velouté des choses auxquelles, leur donnant une sorte de profondeur, vient s’ajouter leur double spirituel ; tout cela, éparpillé, faisait chanter devant lui comme autant de touches sonores qui émerveillaient dans son cœur des ressemblances aimées, des réminiscences confuses et qui, à même le salon actuel qu’elles marquetaient çà et là, découpaient, délimitaient comme fait par un beau jour un cadre de soleil sectionnant l’atmosphère, les meubles et les tapis, poursuivant d’un coussin à porte-bouquets, d’un tabouret au relent d’un parfum, d’un mode d’éclairage à une prédominance de couleurs, sculptaient, évoquaient, spiritualisaient, faisaient vivre une forme qui était comme la figure idéale, immanente à leurs logis successifs, du salon des Verdurin. »
Une exploration infinie du détail
Un autre auteur se distingue par ses interminables descriptions. Je veux parler de Balzac qui peut consacrer plusieurs paragraphes à la description d’une façade, d’un escalier ou même d’une simple poignée de porte. Quel talent… mais à condition d’avoir du temps à consacrer à la lecture !
La façade de la pension donne sur un jardinet, en sorte que la maison tombe à angle droit sur la rue Neuve-Sainte-Geneviève, où vous la voyez coupée dans sa profondeur. Le long de cette façade, entre la maison et le jardinet, règne un cailloutis en cuvette, large d’une toise, devant lequel est une allée sablée, bordée de géraniums, de lauriers-roses et de grenadiers plantés dans de grands vases en faïence bleue et blanche. On entre dans cette allée par une porte bâtarde, surmontée d’un écriteau sur lequel est écrit: MAISON-VAUQUER, et dessous: Pension bourgeoise des deux sexes et autres. Pendant le jour, une porte à claire-voie, armée d’une sonnette criarde, laisse apercevoir au bout du petit pavé, sur le mur opposé à la rue, une arcade peinte en marbre vert par un artiste du quartier. Sous le renfoncement que simule cette peinture, s’élève une statue représentant l’Amour. A voir le vernis écaillé qui la couvre, les amateurs de symboles y découvriraient peut-être un mythe de l’amour parisien qu’on guérit à quelques pas de là. Sous le socle, cette inscription à demi effacée rappelle le temps auquel remonte cet ornement par l’enthousiasme dont il témoigne pour Voltaire, rentré dans Paris en 1777:
Le père Goriot, Balzac. (Extrait) http://pages.videotron.com/eg101/Description.htm
Un roman d’environ 300 pages sans la lettre « E »
Ou encore, plus proche de nous, je pense à Georges Pérec qui a réussi le véritable exploit d’écrire tout un roman sans utiliser la lettre « e ». Je vous mets au défi de trouver une seule fois la lettre « e » dans le texte qui suit.
« Anton Voyl n’arrivait pas à dormir. Il alluma. Son Jaz marquait minuit vingt. Il poussa un profond soupir, s’assit dans son lit, s’appuyant sur son polochon. Il prit un roman, il l’ouvrit, il lut; mais il n’y saisissait qu’un imbroglio confus, il butait à tout instant sur un mot dont il ignorait la signification.
Il abandonna son roman sur son lit. Il alla à son lavabo; il mouilla un gant qu’il passa sur son front, sur son cou.
Son pouls battait trop fort. Il avait chaud. Il ouvrit son vasistas, scruta la nuit. Il faisait doux. Un bruit indistinct montait du faubourg. Un carillon, plus lourd qu’un glas, plus sourd qu’un tocsin, plus profond qu’un bourdon, non loin, sonna trois coups. Du canal Saint-Martin, un clapotis plaintif signalait un chaland qui passait.
Sur l’abattant du vasistas, un animal au thorax indigo, à l’aiguillon safran, ni un cafard, ni un charançon, mais plutôt un artison, s’avançait, traînant un brin d’alfa. Il s’approcha, voulant l’aplatir d’un coup vif, mais l’animal prit son vol, disparaissant dans la nuit avant qu’il ait pu l’assaillir. »
La disparition. Georges Pérec. (Extrait) Editions Gallimard (16 mai 1989).
http://premier-roman.blogspot.fr/2007/09/la-disparition-de-georges-perec.html
Patrick du Boisbaudry
Je pense également qu’il faut d’abord être soi, en toute simplicité pour tenter de faire parler les mots avec justesse, les faire résonner. Comme en peinture, en musique, essayer de traduire avec exactitude des sentiments, des émotions est le but ultime. L’exercice n’est pas toujours aisé et demande un travail régulier. Nous apprenons tous les jours à écrire. Alain Porchet
Merci pour ce blog toujours aussi intéressant à lire.
Bonjour Alain
Je suis 100% d’accord avec vous : nous apprenons tous le jours à écrire !
Merci pour votre participation et à bientôt pour de nouveaux commentaires.
Patrick
Merci!
Grâce à vous je me suis lancé. C’est un peu en vrac mais les idées sont là.
Bonjour Françoise,
Quel beau compliment. Cela m’encourage à continuer ….
Merci et plein de réussite dans votre projet d’écriture !
Patrick
Grand merci,pour le suivi,la régularité,et le contenu
très constructif de vos envois,qui sont d’une aide
inestimable.Je ne sais comment vous témoigner ma
reconnaissance .BRAVO!!!
Merci, vos compliments me touchent beaucoup et m’encouragent à poursuivre.
A bientôt en espérant vous lire à nouveau sur le blog.
Patrick
Je découvre petit à petit votre blog et j’en tire de précieux conseils. Merci de vous êtes donné tout ce mal. Mon roman se met en place, et je m’attelle à la seconde relecture, ainsi qu’à la mise en page. Pouvez-vous me confirmez qu’il n’y a pas de police d’écriture payante en soi, du moment qu’on utilise l’une des plus courantes, déjà intégrée dans Word, comme Garamond par exemple ? Un grand merci d’avance pour me rassurer.
Bonjour Faby,
Dans la mesure où la police de caractère est intégrée à Word et que vous possédez ce logiciel, vous n’aurez rien à payer concernant la police de caractère.
J’espère vous avoir un peu rassurée.
Tenez-nous au courant lorsque votre roman sera publié.
A très bientôt,
Patrick
Bonjour,
concernant les polices d’écriture, je recherche toujours sur internet le terme « domaine publique » et j’imprime bien les conditions d’utilisation sur le site que je conserve. Idem pour les photos ou musiques que j’utilise.
Bonjour Laurent
C’est une très bonne initiative, merci pour cette info.
Patrick
J’ai adoré votre article. Pour le moment je suis en panne totale d’inspiration, ou plutôt, tout ce que j’écris me semble bon à jeter… Votre article, très précieux arrive à point nommer, pour progresser dans l’écriture, à défaut d’imaginaire à coucher sur le papier !
Merci, à bientôt
Bonjour Magali,
Merci infiniment pour vos compliments.Je souhaite que votre inspiration retrouve rapidement son souffle.
J’espère vous lire à nouveau sur cet espace.
A bientôt,
Patrick
Bonjour Patrick. Je ne peux me décider, je remets toujours à demain. Pourtant, j’en ai des choses à dire. C’est une biographie mais l’emphase est plus portée sur la dénonciation de comportements au sein d’une relation, de violences psychologique, de narcissisme, de jalousie dévorante, de destruction de l’âme, de l’amour de tiers personne impossible, bref un petit mot me fera peut-être démarrer POUR DE BON. Dois-je séparer la tristesse de l’écriture? merci Du Québec.Patrice
Bonjour Patrice,
Que pourrais-je vous répondre, sinon vous dire que si la tristesse passe au moment où vous écrivez, il est peut-être bon de la laisser s’exprimer.
Ne vous censurez pas ! Écrivez ce que vous ressentez au plus profond de vous !
Merci pour votre participation et je vous souhaite une pleine réussite dans votre projet d’écriture!
Bonjour au Québec !
A bientôt,
Patrick
Je pense bien que te separer de la tristesse de l’ecriture serait un bon moyen pour toi. oui oui.
Meline , du limbourg.
Toujours aussi passionnant, et quelle observation dans chacun des textes cités. Vos mots me rassurent sur le travail que j’entreprends … long, je reviens sur certains passages pour les « fluidifier » ou les rendre plus intéressants … l’écriture est passionnante, il y a des moments où l’inspiration ne s’arrête pas, et d’autre où il y a une absence totale. Pour ma part, je prends les moments d’inspiration quand ils viennent … petit à petit l’ouvrage se construit. Merci pour tous ces conseils précieux … c’est toujours encourageant et rassurant.
Bonjour Agathe,
Merci pour vos encouragements. Votre passion pour l’écriture est très communicative.
A très bientôt sur ce blog !
Patrick
Bonjour Patrick,
j’ai commencé à écrire pour parler de la façon dont j’ai surmonté la perte de mon conjoint à 28 ans, j’ai tellement de choses à dire que je ne sais comment organiser tout cela, pas mal d’idées: genre partie 1-mon expérience vécue, 2-analyse plus théorique 3-…
Problèmes pour organiser donc…
help !
Merci.
Bonjour,
Il est vrai que la construction d’un récit n’est jamais très aisée. Je vous laisse un lien où vous trouverez quelques conseils qui pourront peut-être vous aider.
http://www.lemarronnierrouge.com/#/comment-construire-un-recit/3311626
Merci pour votre participation et bon courage !
Patrick
Bonsoir Patrice,
je vous ai lu avec intérêt… après en avoir fini avec mon déménagement. Oserai-je souligner un point relatif à votre « mise en situation », à savoir :
«Un réfrigérateur avait trouvé tout juste sa place dans notre studio, mais il bloquait un peu la porte, ce qui était gênant pour les personnes qui devaient venir nous rendre visite et souffraient d’embonpoint comme le médecin par exemple.» ?
Il me semble que cette phrase elle-aussi souffre quelque peu d’embonpoint, dû à un excès de suboordonné, pourtant réprouvé par vous précédemment. De même le « comme… par exemple » est lourd, me semble-t-il. je vous offre donc un régime :
« Un réfrigérateur avait tout juste trouvé sa place dans notre studio, mais il bloquait un peu la porte. Cela était gênant pour nos visiteurs dont certains souffraient d’embonpoint. C’était le cas de notre médecin… »
OU :
« Un réfrigérateur avait tout juste trouvé sa place dans notre studio, mais il bloquait un peu la porte, gênant nos visiteurs dont certains souffraient d’embonpoint. C’était le cas de notre médecin… »
Bien sûr, je suis certaine que vos lecteurs trouveraient une pléthore d’autres façon de phraser ceci… Mais je ne voudrais pas plagier Molière « Madame, vos yeux beaux d’amour mourir… »
Amicalement,
Krystiane D’Arti’Plume.
Bonjour Krystiane,
Voilà qui est dit.
A chacun son style ………
Merci pour votre participation,
Patrick
P.S. Me relisant… tardivement puisque le texte est parti vers vous, je m’aperçois que j’ai failli, moi aussi. Entre autres sur « excès de Subordonné » dont j’ai omis les « es »… prouvant par là, s’il était nécessaire de prouver quelque chose, que tout écrivain a besoin d’un regard extérieur… N’est-ce pas ?
Bonsoir,
Tout d’abord merci pour tous ces précieux conseils. Nous avons toujours à apprendre de nos collègues. 🙂
En ce qui concerne les répétitions, connaissez-vous ce site : http://www.babelweb.be/Srv_fr.html
Difficilement applicable pour un texte long, il permet cependant de repérer les mots que nous avons tendance à répéter. En effet nous avons tous nos mots fétiches. 😉
Bonjour Isabelle,
Cela me fait plaisir d’accueillir une biographe sur ce blog dédié au partage.
Merci de nous avoir fait découvrir le site babelweb, je suis sûr qu’il intéressera de nombreux lecteurs.
Patrick
merci pour cet article intéressant. J’avoue que j’apprécie la façon dont vous rédiger le texte. J’aimerai également avoir un style semblable, très fluide, sans pour cela vous copier. J’en profite également pour apporter de l’eau au moulin. Je suis entièrement d’avis avec vous. Il est difficile de trouver le mot juste pour chaque contexte. Pourtant, il s’agit d’une grande qualité exigée de l’auteur. Le choix du vocable est également en fonction du champ sémantique, ce qui rend la tâche un peu pernicieux.
Bonjour,
Merci pour votre commentaire très constructif, merci aussi pour vos compliments que j’accepte avec plaisir.
Espérant avoir le plaisir de vous lire à nouveau, je vous dis à bientôt.
Patrick
Merci pour tous ces conseils, un vrai cour structuré!
Cela va certainement m’aider pour me lancer dans mon écriture et me remettre à la lecture 🙂
Cordialement.
Bonjour,
merci beaucoup pour vos encouragements, c’est très motivant.
Tenez-nous au courant de l’avancement de votre projet d’écriture, je suis sûr que cela intéressera de nombreux lecteurs.
A bientôt sur ce blog,
Patrick
Bonjour,
A la demande d’une amie, je me suis lancée dans l’écriture de la biographie de sa mère. J’ai beaucoup consulté votre site et votre blog tout au long de mes heures d’écriture . Vos très précieux conseils m’ont accompagnée pendant tout ce temps et permis d’aller au bout du chemin quand je doutais et que j’étais prête à abandonner. Merci infiniment pour votre aide . Et merci aussi, après vous avoir sollicité, pour vos encouragements et votre gentillesse.
Jacqueline
Bonjour Jacqueline,
merci pour vos compliments.
Si mon blog vous a été utile pour vous remotiver dans l’écriture, alors je suis comblé.
A très bientôt sur cet espace,
Patrick
Bonsoir,
Apres lecture de plusieurs publications très intéressantes, je n’ai pu m’empêcher d’avoir un léger rictus lorsque vous mentionner d’ éviter les clichés.
En effet, vous dites précédemment d’éviter autant que faire ce peut de ne pas faire de répétitions pourtant vous avez mentionné à deux reprises l’expression: « son sang ne fit qu’un tour ».
Pour ma part j’ai trouvé cela rassurant. Comme quoi, même quelqu’un d’habile avec les mots peut parfois les laisser ce jouer de lui.
Merci toutefois de vos nombreux conseils et démonstrations.
Cordialement.
Bonjour Tatiana,
et oui vous avez raison, par cette répétition, mon sang a au moins fait deux tours. Je corrige immédiatement, merci pour votre perspicacité et bravo pour votre lecture attentive !
Patrick
Bonjour,
Merci pour cet article. Je cherche à améliorer mon style et j’ai trouvé ici des conseils intéressants. Je vais explorer davantage ce site.
Bienvenue,
Patrick
Bonjour Patrick,c’est avec joie que je decouvre votre Blog car il ya plus d’une dizaine d’annees que j’ai eu ma premiere inspiration.Si forte qu’elle etait,au bout de quelques jours j’avais deja donne une ossature a mon livre,mais depuis lors,je me sens devant un obstacle.Les idees bouillonnent toujours en moi mais je n’arrive plus a me concentrer pour les mettre en ordre et c’est comme si cette flamme,cette ardeur qui m’animait au depart etait en train de s’eteindre.Je crains de ne jamais pouvoir ecrire ce livre.Aidez-moi s’il vous plait.Merci d’avance.
Bonjour,
merci pour votre commentaire. Malheureusement, il me sera difficile de vous aider sans connaître votre projet. J’ignore si c’est un récit de vie ou un roman, car la construction est différente. Pour mettre de l’ordre dans vos idées, la première chose est de faire un plan qui comporte plusieurs cases et dans chaque case, vous glissez les idées correspondantes. Petite astuce, si vous n’arrivez vraiment pas à faire de plan : faites un résumé de votre histoire sur une seule page en allant à l’essentiel et vous verrez se dégager les principales étapes. J’ai testé cette méthode dans mes ateliers d’écriture et elle marche très bien. Bon courage, je suis sûr que vous allez y arriver.
Patrick
Merci Patrick pour ces précieux conseils, c’est toujours un enorme plaisir de vous lire 🙂
merci beaucoup Carla,
Patrick
Bonjour Patrick je suis en 3 ème année de licence en lettres modernes et j écris depuis quelques mois mais je ne savais pas comment apporter un style qui m est propre à mes écrits car mes professeurs nous laisse
beaucoup de liberté mais grâce à vos
conseils je suis plus éclairée bon
courage à vous depuis la Martinique pour la suite
Bonjour Malika,
je suis ravi que ce blog ait pu vous aider.
Merci pour votre témoignage et bonjour à la Martinique ensoleillée.
Patrick
Monsieur du Boisbaudry j’adorerais croire comme vous que bien écrire est à la portée du premier venu tant qu’il lit et qu’il travaille. Je suis hélas convaincu du contraire, pour de multiples raisons. Nous sommes inégaux face au langage, et inégalement réceptifs à ce qui fait la clarté, la force et la beauté du style, de par les conditions dans lesquelles nous l’avons acquis et développé. Certains écrivent des textes d’une qualité littéraire époustouflante à quinze ans. D’autres s’échineront toute leur vie pour ne produire que des textes médiocres. Tel le vôtre ici.
Vous donnez des exemples d’améliorations qui n’en sont pas. Pourquoi « possède » est-il préférable ici? C’est un verbe marqué politiquement, un verbe bourgeois. Si le grand-père en question est un modeste montagnard, il a une maison. N’allez pas faire croire que c’est un possédant.
Pourquoi s’interdire la phrase « Notre studio était minuscule »? Elle est simple et éloquente. Exemple: « Notre studio était minuscule. Le réfrigérateur empêchait la porte de complètement s’ouvrir, obligeant notre médecin à rentrer sa bedaine quand il franchissait notre seuil ».
Un oiseau n’est pas « perché dans l’arbre », à proprement parler, mais sur une branche.
Évidemment que Marie portait un collier « autour du cou »! Où d’autre? En revanche, pourquoi ledit collier était-il « magnifique »? Ne serait-il pas plus intéressant pour le lecteur de connaître ses caractéristiques? Ou ce que le narrateur lui trouve de « magnifique »? Allez, un petit effort! « Marie portait un fin collier d’or blanc, sans pendentif, qui formait un cercle parfait autour de son cou ».
Je vous assure que vous pouvez être plus concis. Regardez: « Enfant j’aimais dormir fenêtre ouverte pour entendre le vent dans les peupliers ». Vous êtes sûr d’avoir besoin du « bruissement »? Mettez-le dans la phrase suivante: « Le bruissement des feuilles me réveillait à l’aube ».
Sans rancune, hein!
Bonjour Monsieur,
merci beaucoup pour votre long commentaire.
Ce blog vous a permis de vous exprimer, c’était mon souhait en le créant.Voilà qui est fait.
Bonne continuation.
Patrick
Bonjour Monsieur du Boisbaudry,
J’ai beaucoup aimé cet article et je suis sûre que vos conseils se mettront en pratique lorsqu’il viendra le temps d’écrire un texte.
J’aurais une question à vous demander, par contre. Pensez-vous qu’il est possible d’écrire un texte informatif avec un style d’écriture particulier, ou est-ce que je devrais garder de l’écart et écrire seulement les faits sur mon sujet?
Bonjour,
merci pour votre appréciation.
Désolé, mais je n’ai pas vraiment compris votre question; pourriez-vous la préciser et j’essayerai d’y répondre.
Patrick
Je me demandais si je pouvais avoir un point de vue un peu subjectif lorsque j’écris un texte informative; j’ai constaté que mon écriture est bien meilleur lorsqu’il est subjectif.
Désolé si je me suis mal exprimée…
Bonjour,
oui dans un texte informatif, vous pouvez très bien exposer votre point de vue. C’est une question de choix.
1) ou bien vous exposez les faits tels qu’ils sont sans les commenter.
2) ou bien, vous exposez les faits mais vous les commentez. Vous dîtes ce que vous en pensez.
J’espère avoir répondu à vos interrogations.
A bientôt sur ce blog
Patrick
Bonjour,
Tout d’abord, merci pour ces conseils absolument utile. Sa ma bien aidé, bien que mon style d’écriture est déjà acquis. Je ne veut pas raconter ma vie, mais j’ai treize ans. Et du haut de ses treize années, je veut publier mon livre, sachant que les idées et la mise en forme sont déjà dans mes pensées. Tout est dans ma tête et je ne vais m’attarder pour les mettres à l’écrit sur papier puis sur l’ordi. Ce n’est pas l’écriture du roman qui me fait peur mais bien l’édition. Je trouve que c’est devenue trop commerciale, tellement que les éditeurs regarde le moindre défauts futiles au lieu de la qualité du texte. Certes, 20 manuscrits pas jour devient vite fait un gros travaille pour les analyses etc… Mais souvent ils passent sur des fiction pouvant être absolument géniaux, tout sa car, par exemple, l’écrivain a laisser une petite faute d’innatention. C’est pour moi l’étape la plus compliquée. C’est dommage de devoir envoyer notre manuscrit à plus d’une soixantaine (si on exagère) maison d’édition pour avoir plus de chance dêtre rejeté par les 60 qu’être accepté au moins par une seule. Mais bon, je ne suis pas éditrice, juste collégienne alors peut-être que c’est plus compliquée et que je suis à coter de la plaque, mais c’est mon point de vue. Merci de m’avoir lu jusqu’au bout et encore merci pour vos conseils.
Bonjour,
merci de nous avoir donné votre point de vue sur l’édition et les éditeurs.
En attendant, je vous souhaite un bon parcours scolaire qui vous conduise là où vous souhaitez.
Patrick
J’aime écrire. Puisque j’ai toujours été inventive, j’aime écrire sur différents sujets. Pourtant, les phrases que j’assemble et les histoires que je crée me déçoivent. Voilà un moment que j’ai perdu confiance en moi… Je suis d’un naturel perfectionniste, bienheureusement ou malheureusement selon les cas, et plus rien ne me satisfait plus. Je lis beaucoup, bien sûr, et mes auteurs favoris me rendent presque jalouse. J’envie leur talent et cette faculté qu’ils ont à aligner les mots avec ce mélange de facilité et de justesse et ça me désespère. Je n’ai plus foi en mes capacités et pourtant, les doigts m’en démangent. Vos conseils mon remis les idées au clair, je repère mes erreurs, ce qui est déjà un progrès. Mais je me demande, comment écrire ce que nous sommes? Comment « laisser l’auteur qui est en nous s’exprimer » alors que notre créativité à été parasité par des années de lectures aussi diverses dans le style que nombreuses? Je n’arrive pas à m’éloigner de l’idéal que mon fait entrevoir les auteurs que je lis… Auriez-vous un conseil à me donner afin de redevenir objective avec moi-même?
Quoiqu’il en soit, cet article est superbe et m’a beaucoup aidée, ce pour quoi je vous remercie.
En vous souhaitant une bonne continuation,
Eden.
Bonjour Eden
En effet ce n’est pas facile de se détacher des auteurs que l’on admire pour écrire avec sa propre personnalité. De toute manière, tous les auteurs, même les plus talentueux ont été influencés eux aussi par d’autres auteurs. Je ne sais pas si vous écrivez depuis longtemps, mais c’est avec le temps que vous découvrirez votre propre style. A mon avis ces années de lecture dont vous parlez, loin de vous avoir parasitée, ont été très bénéfiques pour vous, même si vous n’en avez pas conscience. Détrompez-vous également sur la facilité qu’on certains auteurs à écrire. Cette facilité n’est souvent qu’apparente, derrière se cache généralement un très gros travail. Je n’ai malheureusement pas de conseils à vous donner, sinon de reprendre confiance en vous. Pourquoi ne pas faire lire vos écrits à quelques personnes de votre entourage qui aiment lire. Même si elles font quelques critiques négatives, elles souligneront certainement des qualités et qui sait, pointeront votre originalité.Une belle manière de reprendre confiance.
Patrick
Reprend confiance en toi ma chère!! les plus grands auteurs ont eux même été inspirés par d’autres écrivains!! ta jalousie est de bonne foi, et elle t’aidera à progresser. Apprend de tes erreurs!! 😉
L’objectivité n’est pas notre fort et celle de nos proches, guère plus. Alors pour lever les grosses et petites imperfections de nos textes avant l’envoi, les solutions sont maigres. Celles que vous soulevées apparaissent justement parce que vous les mettez en exergues, hélas nous passons et repassons souvent au-dessus de toutes les autres sans même les apercevoir. Comment faites-vous pour obtenir l’impartialité sur vos textes ?
Bonjour
Merci pour votre message. Je ne suis pas sûr d’avoir très bien compris votre question, mais je vais tout de même essayer d’y répondre. Je ne prétends pas à l’impartialité.Chaque personne a sa manière d’écrire, son style et c’est ce qui fait la personnalité d’un auteur. En écriture comme dans d’autres domaines, je pense qu’il ne faut pas se montrer trop perfectionniste au risque de tuer notre créativité. Alors mieux vaut un style jugé imparfait mais spontané et émouvant qu’une écriture trop parfaite et sans émotion. Bien sûr, ce n’est que mon avis.
C’est un excellent article, ça aidrait beaucoup d’apprentis écrivains … et je dirai que le meilleur style est de rester soi-même, car c’est une histoire d’âme qui se traduit en mots.
Au plaisir 🙂
Bonjour
Oui, tout à fait d’accord, l’important c’est de rester soi-même en toutes circonstances, mais n’est-ce pas le plus difficile …..
Patrick
Merci , je trouve que ces consignes sont très intéressantes , surtout pour une adolescente de 18 ans qui souhaite écrire de la fiction et des articles sur tout et n’importe quoi . D’autant plus que je suis la reine des phrases longues aux tournures plus qu’étranges .
Bonjour Patrick, j’ai lu votre article qui est très intéressant. Depuis bientôt 34 ans j’ai l’idée et j’en parle de vouloir écrire un livre sur l’accouchement que j’ai vécu. Je veux faire un récit à la fois drôle et touchant car au moment de mon accouchement je suis restée marqué sur certaines choses. J’ai toujours aimé écrire pour le plaisir au moment de faire des voyages et les gens disaient que j’avais une belle plume. Moi je trouve que je n’ai pas suffisament de vocabulaire pour écrire un livre. Est-ce qu’il y aurait une façon pour m’aider dans mes descriptifs pour rendre mes textes plus imagés? Merci!
Bonjour Johanne
Il est possible d’écrire avec très peu de vocabulaire si votre récit est suffisamment imagé, un peu à la façon d’un scénario.
Comment rendre vos textes plus imagés ? Je suis bien embarrassé pour vous répondre, car il n’y a pas de recette précise. Parfois certains détails peuvent paraître insignifiants, comme la couleur d’une voiture, le bruit de la pluie sur un toit, les aboiements d’un chien au loin, un enfant qui fait rebondir son ballon… mais ce sont ces détails qui installent l’ambiance à l’intérieur d’un récit. Et puis vous avez une belle plume vous dit-on, n’est-ce pas l’essentiel ?
Patrick
Bonjour, connaissez-vous un livre qui renferme des techniques de ce genre?
Bonjour Oosman
Je vous conseille de vous rendre sur cette page, peut-être trouverez-vous votre bonheur !
https://www.amazon.fr/Techniques-d%C3%A9criture-Livres/s?ie=UTF8&page=1&rh=n%3A301061%2Ck%3ATechniques%20d%27%C3%A9criture
Patrick
L’article m’est particulièrement interressant mais une des expression a été écrite de la mauvaise manière; on ne dit pas » avoir le cœur sur la main », mais « avoir la main sur le cœur «
Bonjour Mélina
Désolé de vous contredire, mais l’expression « avoir le cœur sur la main « existe bien.
http://www.expressio.fr/expressions/avoir-le-coeur-sur-la-main.php
Merci pour votre participation et l’intérêt que vous portez à mon blog.
Patrick
Super, merci beaucoup pour cet article. Moi qui suis en train d’écrire un ebook, cela va mettre très utile. ^^
Super article, merci cela va m’aider à illustrer ma formation sur les écrits professionnels.
Juste un point que je retrouve au quotidien, « etc… » est un pléonasme. Il s’écrit etc. ou alors il faut utiliser les points
de suspension…
Merci, excellente remarque.
Je viens de corriger !
Patrick
Personnellement, je pense que l’écriture permet de refléter une personne, un caractère, une façon d’être. Ecrire n’est pas seulement physique, écrire est aussi une réflexion morale, en effet lorsqu’une histoire est écrite, inventée ou réelle, celle ci sort de notre esprit qui est lui même en lien avec notre cerveau, de ce fait notre roman reflète donc, pour chaque auteur différent, une histoire avec un sens, une morale et une façon d’être écrite différente. Ecrivez comme vous le sentez, comme vous le désirez. Si vous n’avez confiance en vous, faites confiance à votre imagination et a votre main, n’oubliez pas que votre façon d’écrire ne peux pas s’apprendre elle est innée; ne changez pas cela, améliorez le simplement 😉
Bonjour Eva
Merci pour ces remarques très judicieuses !
Patrick
super article et très intéressant étend donner que j’écris un petit livre en ce moment même mais moi j’ai un tallent qui me permet de m’imprègne avec la lecture que j’ai fait et aussi avec mes description on se croit quasiment dans le lieu où se trouve mon personnage et je ne suis qu’aux collège donc j’espère réussir à jongler entre l’écriture, l’informatique et ma vie social dans mon futur pas si lointains. yayamon (mon surnom)
Bonjour Jean
Merci pour votre témoignage.
Patrick
super article, surtout que je suis en train d’écrire un petit livre, mais moi par contre j’ai un petit don qui me permet de m’imprégner du style qui a dans mes différente lecture, de Rick Riordan à Jules Verne, ce qui est assez précieux mais bon je ne suis qu’aux collège et j’espère pouvoir réussir à jongle entre l’écriture, l’informatique et ma vie social sans y laisser ma santer mentale que je pers de plus en plus. yayamon (mon surnom)
Hello Yayamon
eh oui, pas facile de jongler entre l’écriture, l’informatique et la vie sociale …
Bravo de commencer à écrire aussi jeune.
Plein de succès pour vous dans tous les domaines.
Patrick