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Quel soulagement, vous venez enfin de terminer l’écriture de votre tapuscrit. Il a été relu en long et en large, tout semble parfait. Vous avez même terminé la mise en page ou vous l’avez donné à réaliser à un professionnel. Qu’importe, c’est superbe, rien à dire.

Quant à la couverture, c’est exactement celle que vous aviez imaginée. Bref, vous êtes satisfait, tout roule à merveille ! Hé pas si vite, êtes-vous sûr de ne rien avoir oublié. Je veux parler de la touche finale qui donnera à votre futur livre encore plus de valeur aux yeux du lecteur. Vous savez cette fameuse cerise sur le gâteau …

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Une citation pour introduire votre récit

Le choix d’une citation n’est pas anodin, il peut donner des indications précieuses sur votre idéal et vos valeurs en tant qu’auteur ou autrice. Ne la choisissez donc pas au hasard, simplement parce qu’elle sonne bien.

Citez toujours l’auteur.

Cela peut être un proverbe, une maxime ou encore une phrase tirée d’un roman dont l’auteur est célèbre … Vous savez cette fameuse citation qui a bercé notre adolescence et que nous retrouvions au réveil comme au coucher, punaisée en grand sur les murs de notre chambre, juste au-dessus de notre lit.

Cela peut-être aussi une phrase tirée directement de notre inspiration. Et pourquoi pas quelques lignes d’un poème !

Si vous manquez d’inspiration pour trouver une citation, ce ne sont pas les ouvrages qui manquent : http://livre.fnac.com/n106673/Dictionnaires-et-Langues/Dictionnaires-des-Citations   

Encore mieux, vous pouvez trouver des sites qui proposent gratuitement des citations :

https://www.pinterest.fr/afaujour/citations/

https://citation-celebre.leparisien.fr/

Où placer cette citation ?

Au tout début de votre ouvrage, si possible en haut, à droite, sur une page vierge et impaire. Seule, elle sera très en valeur.

Vous pouvez également choisir une citation pour introduire chacun de vos chapitres. Je trouve que cela agrémente un récit.

Doit-il exister un lien entre la citation et votre récit ?

Non, pas nécessairement. La citation peut simplement être en rapport avec ce que vous pensez, avec vos valeurs. Ce sera un peu votre empreinte, une forme de signature. Bien sûr, la citation peut aussi être en rapport avec votre texte, le message que vous avez souhaité délivrer à travers votre livre.

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Mes conseils pour la quatrième page de couverture d'un livre. Quel texte devez-vous mettre ?

Une dédicace pour ceux qui vous sont proches

À Marie, à Pierre, à mes enfants, à mon père et ma mère, à mes grands-parents, à mes amis, etc.

La dédicace peut être un beau message d’affection destiné aux êtres qui vous sont chers.

Vous pouvez aussi remercier certaines personnes qui ont de l’importance pour vous, par exemple les personnes qui vous ont soutenu(e) tout au long de votre parcours d’écriture.

Pour la mettre bien en valeur, placez votre dédicace sur une page vierge et impaire comme pour la citation.

Exemples de dédicaces

J.K. Rowling a dédié à sa soeur son roman  » Harry Potter à l’école des sorciers »

Albert Camus dans « L’étranger » a fait une dédicace à son ami Louis Germain.

Certains auteurs ont même utilisé l’humour dans leur dédicace :

A ma femme Marganit et mes enfants Ella Rose et Daniel Adam sans qui ce livre aurait été terminé deux ans plus tôt.

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Une préface pour vous adresser directement à vos lecteurs, presque en aparté

Une bonne préface est une invitation à la lecture.

C’est un peu comme si vous sortiez la tête de votre livre pour chuchoter quelques mots à l’oreille de vos lecteurs.Dans cette préface, vous avez le choix entre différents messages.
Vous pouvez :
– Expliquer pourquoi vous avez écrit cet ouvrage, vos principales motivations
– Présenter le message que vous avez souhaité faire passer à travers vos écrits
– Donner quelques informations permettant d’éclairer le récit
– Faire part de votre conception de la vie, de votre vision du monde, de vos valeurs, etc.

Accrochez le lecteur dès la première phrase en posant une question ou en racontant une anecdote.

Si vous n’y faites pas allusion dans votre récit, vous pouvez profiter de la préface pour esquisser le contexte dans lequel s’est déroulé votre histoire, contexte historique, économique, social, etc. Bien sûr, c’est juste une suggestion, pas une obligation.

Si possible évitez de rédiger un texte trop long ; une préface courte, une à deux pages aura d’autant plus d’impact.

Certains auteurs demandent à une personne qui jouit d’une autorité sur le sujet qu’ils traitent d’écrire la préface. Cela renforce la crédibilité de l’ouvrage et de l’auteur.

Cependant cela se pratique surtout pour les essais ou les ouvrages pratiques. C’est rarement le cas pour les autobiographies, mais après tout pourquoi ne pas innover en utilisant ce procédé dans un récit de vie. Vous pouvez par exemple demander d’écrire la préface à une personne qui vous est chère et qui vous connaît bien. Elle peut ainsi apporter un regard complémentaire sur vous et votre œuvre.

Enfin, ne pas confondre préface et prologue. Le prologue, contrairement à la préface fait partie intégrante de l’histoire. Ce procédé concerne surtout les œuvres de fiction.

Quelques exemples de préface :

Dans la préface des « Les misérables » Victor Hugo met en avant son engagement politique et défend notamment la peine de mort.

Ray Bradbury s’élève contre la censure et défend la liberté d’expression dans la préface de « Fahrenheit 451 ».

Dans la préface de « L’étranger », Alber Camus parle de l’absurdité de la vie, thème principal de son roman.

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Une postface pour conclure !

Comme son nom l’indique, elle se trouve à la fin de l’ouvrage. Il n’est pas toujours évident de saisir son utilité. Théoriquement, elle est là pour apporter une conclusion ou encore présenter de nouvelles perspectives, ouvrir sur de nouveaux horizons. Elle peut avoir été rédigée par l’auteur ou un tiers.

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L’épilogue

L’auteur a écrit le mot FIN. Mais avec l’épilogue, il sort de la narration pour nous dévoiler en quelques lignes (sans l’écrire en détails) ce qu’il va advenir de l’intrigue comme des personnages. Bien que son récit soit terminé, il le prolonge en quelques lignes pour ne pas abandonner le lecteur à ses interrogations. L’auteur(e) nous donne des nouvelles de ce qui va se passer par la suite alors qu’il a mis un point final à son histoire.

Un épilogue peut constituer un chapitre entier ou simplement un paragraphe de quelques lignes détachées de l’ensemble du récit.

Il est toujours placé à la fin du récit.

Autant bien soigné son écriture, car c’est le dernier texte que verra le lecteur avant de refermer votre livre.

Exemples d’épilogues

Vous avez certainement lu à la fin des contes de fées cette fameuse phrase : Ils se marièrent, furent très heureux et eurent beuacoup d’enfants.

Dans l’épilogue de « Les misérables », Victor Hugo nous parle du destion de Jean Valjean et de Cosette.

Dans l’épilogue « Les hauts de Hurlevent », Emily Brontë, par la voix de Nelly Dean, évoque la fin tragique de l’histoire.

Des remerciements à tous ceux qui vous ont aidé de près ou de loin

Si vous décidez de remercier, il est important de n’oublier personne afin de ménager les susceptibilités. Mais au fait qui doit-on remercier ?
Il n’y a pas de règles bien sûr, mais voici quelques suggestions : les personnes qui vous ont conseillé, celles qui ont lu et relu votre tapuscrit, celles qui vous ont fourni des informations importantes pour votre récit.

N’oubliez pas non plus toutes les personnes qui ont cru en vous, vous ont motivé et vous ont donné des ailes. Il peut aussi s’agir des personnes de votre entourage proche qui ont fait preuve d’une patience d’ange pour vous permettre de travailler à votre rythme tout en acceptant que vous soyez moins disponible pour elles.

Si vous avez demandé l’aide d’un biographe que vous avez rémunéré pour cette prestation, vous n’avez pas l’obligation de le citer dans vos remerciements. Cela est laissé à votre appréciation.

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Un texte au dos de votre livre pour attirer le lecteur

Comment rédiger le texte qui se trouve au dos de votre ouvrage ?

Tout d’abord, une petite précision : si nous parlons généralement de « dos de la couverture », sachez que les professionnels de l’imprimerie et de l’édition emploient le terme de « quatrième de couverture » pour désigner exactement la même chose.

Lorsque vous entrez dans une librairie, c’est sans doute, après la couverture, la seconde chose que vous regardez. Je veux parler de ce texte très court qui figure au dos de l’ouvrage pour inciter les lecteurs à l’ouvrir et peut-être même à l’acheter. Pour ma part, avant même d’ouvrir le livre pour le parcourir, je lis toujours le résumé qui se trouve au dos.

Alors, que devez-vous écrire sur la quatrième de couverture ?

Au choix, il y a différentes options :

– Vous pouvez présenter de façon synthétique le contenu de votre ouvrage pour donner envie de le lire, mais … sans trop en dire de façon à conserver un certain suspens.

En tout état de cause, mieux vaut éviter une accroche trop tapageuse qui ne tiendrait pas ses promesses. Vous ne feriez que des lecteurs déçus et cela serait mauvais pour votre réputation d’auteur(e). Si vous avez choisi de faire appel à un éditeur, c’est généralement lui qui se chargera de ce travail en raison de son aspect marketing. Il considère aussi, à tort ou à raison, avoir davantage de recul que l’auteur sur son œuvre pour écrire un tel texte.

– Plutôt que d’écrire un trésumé, vous pouvez faire figurer uniquement un extrait de votre récit. Mais attention, choisissez-le bien, car à lui seul il devra emporter l’adhésion du lecteur et lui donner envie de lire votre livre. Pour ma part, avant de voir un film je regarde toujours la bande-annonce et si je n’accroche pas, je renonce. D’ailleurs, j’ai peut-être manqué de beaux films en procédant de cette manière.

Bien choisir l’extrait de votre livre est donc très important.

– Si vous le souhaitez, en tant qu’auteur(e) vous pouvez vous présenter en quelques lignes et mettre votre photo. Cela se fait couramment.

– Vous avez eu de bonnes critiques par des journalistes ? Alors,  n’hésitez pas à en mettre quelques extraits.

Enfin, n’oubliez pas les informations pratiques qui devront absolument figurer au dos de votre ouvrage :

  • Le titre du livre et le nom de l’auteur(e)
  • Le prix et le numéro ISBN si vous décidez de publier.

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Un avertissement pour la clarté de votre propos, une mise en garde pour parer à toute objection

Sans doute avez-vous déjà vu ce genre de texte figurer dans des ouvrages. C’est une façon pour l’éditeur ou l’auteur de se protéger en annonçant la couleur. L’avertissement se situe généralement en tête de l’ouvrage.

Voici quelques exemples :

Afin de préserver l’identité des personnes citées dans ce témoignage, plusieurs prénoms, patronymes et noms de lieux ont été modifiés par l’auteur (ou l’éditeur).

D’autre part, si votre récit porte sur une affaire en cours de jugement, vous devez prendre les précautions suivantes :

l’auteur (ou l’éditeur) rappelle par ailleurs qu’en vertu des articles 6-2 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et 9-1 du Code civil, toute personne accusée d’une infraction est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie par une décision de justice à caractère définitif (source : Il m’a volé ma vie de Morgane Seliman, éditions Xo)

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N’oubliez pas non plus de …

Citer l’auteur de la photographies ou de l’illustration si vous y avez eu recours pour la couverture.

Vous assurer que les images utilisées sont bien libres de droits ou que vous les avez acquis.

Mettre au dos de votre ouvrage le Code ISBN qui aura l’immense avantage d’identifier votre ouvrage et de permettre à un libraire de retrouver les coordonnées de l’auteur ou de l’éditeur si un client souhaite le commander. Bien sûr, il ne se justifie que si votre ouvrage est diffusé au-delà du cercle familial et amical.

Mettre un copyright.

Enfin, si vous souhaitez être contacté pour échanger avec vos lecteurs, laissez votre adresse mail sur la dernière page de votre ouvrage.

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