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Autobiographie

« J’aurais préféré sans doute être célèbre et jeune, tant pis ! Ce sera célèbre et vieille, ça se prend quand même !

Oui je sais : j’écris comme je parle mais je veux que l’on connaisse la vérité sur les quelques moments de bonheur et les nombreux tourments de ma vie.

Ce livre me libérera de tous mes démons qui se baladent dans ma tête et surtout je dois l’écrire avant que je ne devienne folle, il sera ma délivrance… »

Voici un extrait de cette autobiographie attachante qui oscille entre gravité et humour. Mais je ne vous en dis pas plus, l’auteur vous en parlera mieux que moi à travers cet interview.

Quand avez-vous eu le projet d’écrire un livre ?

Lorsque je parcourais le monde pour mon travail, je me baladais toujours avec un cahier dans mes bagages ; dès que j’entendais de belles phrases, notamment dans les films (je suis fan de cinéma) ou quand j’avais des états d’âme (en souffrance à cette époque), j’écrivais tout cela dans ce fameux cahier.

Puis, enfin, je me suis posée… Vive la retraite ! Mon cahier était plein mais tout chiffonné… Et là, déclic ! Jamais je n’aurais imaginé que je pouvais écrire un livre mais je l’ai fait. Oh ! Bien sûr, ce n’est pas de la « grande littérature » (LOL) mais c’est le mien…

 Pourquoi avez-vous décidé d’écrire un livre ?

Je ne vais pas mentir :

1èrement : Écrire ce livre a été une sorte de thérapie, il m’a libérée de mon mal-être.

2èmement : Et comme a publié la journaliste de la Voix du Nord qui m’a interviewée :

« Ce roman, c’est aussi pour régler des comptes avec quelques proches ».

Moi, j’avais envie d’employer les mots : vengeance personnelle.

Combien de temps avez-vous mis pour l’écrire ?

Deux ans (je ne suis pas née écrivain) : 1 an pour tout mettre dans l’ordre èPréface- Intro- Etc. Et une autre année pour le corriger.

 Quels ont été les obstacles les plus durs à franchir ?

Plusieurs passages de mon récit de vie sont très choquants ou tristes, parfois je ne réussissais pas à m’exprimer sur le papier correctement, j’étais bloquée… E n effet, ces épisodes m’ont traumatisée à vie. Alors j’arrêtais d’écrire, une grande pause était indispensable… Pour ensuite reprendre de plus belle car il était hors de question de lâcher l’affaire, il fallait que je me batte jusqu’au bout…

Et aussi, certaines tournures de phrases ne me plaisaient pas du tout mais en m’acharnant à relire, j’arrivais à utiliser d’autres propos plus fluides.

Heureusement que Mr Google existe, maintenant je connais bien les synonymes de Donc ou Dire, etc…

Je préférais les passages qui, normalement, pouvaient faire rire les lecteurs. Ils étaient plus faciles à écrire (j’aime trop rigoler)…

 Avez-vous connu des moments de découragement ?

Avez-vous failli abandonner ?

Je n’ai pas connu de moments de découragement ni même failli abandonner, au contraire… Je me suis sentie pousser des ailes… Certaines personnes auraient bien voulu que je ne le publie pas mais il fallait que ça sorte, c’était mon destin…

Qu’est-ce que l’écriture de votre autobiographie

vous a apporté sur le plan personnel?

Finalement, écrire mon autobiographie a soigné les plaies de mon cœur. Et si j’en écris un autre, je vous promets de mieux le rédiger. Je suis aussi très fière de moi, j’en ressors grandie…

 Comment votre livre a-t-il été reçu

dans votre entourage proche ?

Autant certains de ma famille (pas tous) qui ont lu mon livre, m’apprécient pour mon courage d’avoir dévoilé toutes ces choses (même si parfois, je ne dis pas du bien sur eux), autant quelques amis proches (pas tous) n’ont pas du tout aimé que je me mette en scène. « Il faut de tout pour faire un monde ! »

 Avez-vous toujours eu en tête l’idée de publier votre histoire ?

Si oui, pourquoi ?

Je n’aurais pas pu écrire ce livre simplement pour le placer au fond d’un tiroir, sinon j’aurais eu l’impression d’avoir fait tous ces efforts pour rien. Et puis, en réalité, le publier était un moyen pour que tout le monde sache la vérité…

 Est-ce que cela a été difficile de trouver un éditeur ?

Sincèrement, vous Mr Patrick du Boisbaudry, m’avez tellement bien encouragée à me faire publier (bien que le livre « brut » n’était pas vraiment au point), que j’ai bien cherché avec attention, un éditeur. Et là, j’ai choisi Edilivre qui me semblait correct, j’ai été acceptée… Donc, cela n’a pas été difficile de trouver un éditeur.

 Regrettez-vous d’avoir écrit certaines choses,

d’avoir fait certaines révélations dans votre livre,

car comme vous l’écrivez, vous vous êtes « lâchée » ?

Comme dit la chanson d’Édith Piaf : « Non, je ne regrette rien ! »

J’ai mis les points sur les « i »…

 Quels conseils donneriez-vous aux personnes

qui envisagent d’écrire leur autobiographie ?

Déjà, ne pas faire comme moi : après mon cahier de brouillon, j’ai acheté un autre cahier pour écrire à la main mon récit de vie ; un conseil è Tapez-le directement sur votre ordinateur et surtout n’oubliez pas de l’enregistrer.

Si vous êtes décidé d’écrire votre autobiographie, sachez que vous ne pouvez pas « être à Carrefour et à Auchan en même temps », alors prenez le temps nécessaire à votre inspiration.

Quand vous êtes las d’écrire, arrêtez pour un moment, allez respirer… Écrire doit être un plaisir…

J’aimerais passer un message aux personnes qui envisagent d’écrire leur autobiographie :

« Ce n’est pas facile de balancer sa vie comme ça, il faut être motivé et surtout avoir un but… »

Pour vous procurer le livre : Lâche-toi mademoiselle, et là …