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Vous possédez un manuscrit et vous aimeriez le publier mais vous ne connaissez pas précisément la marche à suivre.  Voici quelques conseils sur la façon de procéder pour mettre toutes les chances de votre côté.  J’ai choisi d’en parler sur mon blog   parce que c’est une question que les visiteurs du marronnier rouge me posent fréquemment.

Pour se faire éditer, les places sont très chères. Il y a beaucoup de candidats mais très peu d’élus. Les éditeurs reçoivent des dizaines, voire des centaines de manuscrits par mois pour les plus  grandes maisons comme Hachette, Actes Sud,  Fayard, Albin Michel, Robert Laffont et beaucoup d’autres encore …

Mais tout reste possible à condition de respecter certaines règles :

 

  • N’envoyez pas de manuscrit écrit à la main.

Il faut que votre document soit saisi sur ordinateur, à l’aide d’un traitement de texte. C’est ce qu’on appelle un « tapuscrit ».

 

  • Préférez le format A4 (21X29, 7cm) pour votre manuscrit.

Aérez votre texte, n’hésitez pas à laisser des espaces entre vos paragraphes et même entre vos lignes avec par exemple un interligne de 1,5. Pour le lecteur de la maison d’édition, votre document sera plus agréable à lire et il pourra plus facilement l’annoter en cas de besoin.  Imprimez-le et faites-le relier en thermocollé ou avec des spirales. N’oubliez pas de mettre vos coordonnées sur la première page.

 

  • N’envoyez pas votre manuscrit imprimé sous la forme d’un livre.

L’éditeur aura plus de difficultés pour le parcourir et l’annoter et vous lui donnerez le sentiment d’avoir brûlé les étapes.

 

  • Ne vous contentez pas d’envoyer un résumé  ou des extraits de votre manuscrit sauf si c’est une exigence de l’éditeur.

L’envoi d’un simple synopsis au lieu du manuscrit dans sa totalité se pratique davantage aux États-Unis qu’en France.

 

  • Joignez au manuscrit une lettre d’accompagnement.

Mais gardez-vous bien d’y raconter votre vie ou de faire comprendre que votre manuscrit est un chef-d’œuvre. Si c’est le cas, l’éditeur préférera  le constater par lui-même. Considérez cette lettre juste comme une formule de politesse pour introduire votre manuscrit.  Plus elle sera sobre et mieux ce sera.

 

  • N’envoyez pas votre manuscrit par mail, il ne serait pas lu.

Il existe cependant quelques exceptions : certains éditeurs en ligne préfèrent recevoir les manuscrits par internet. Mieux vaut se renseigner avant.

 

  • Envoyez votre manuscrit par la poste

Après avoir bien pris soin de vous faire confirmer l’adresse de l’éditeur par un simple coup de fil par exemple. Certaines maisons d’édition changent souvent d’adresse.

 

  • Si vous n’avez pas de nom précis, adressez votre manuscrit au « service des manuscrits »

 

  • N’hésitez pas à envoyer votre manuscrit à plusieurs éditeurs à la fois.

Ainsi, vous gagnerez du temps car le temps d’attente pour avoir une réponse d’un éditeur est souvent très long : de 3 à 6 mois.

 

  • Joignez à votre envoi une grande enveloppe timbrée pour le retour de votre manuscrit par la poste en cas de non acceptation.

Devant le nombre de manuscrits qu’ils reçoivent, les éditeurs prennent rarement en charge le retour à l’expéditeur. Dans le cas contraire et si vous ne donnez pas signe de vie, votre manuscrit sera détruit.

 

  • Ne relancez pas l’éditeur tous les quatre matins, cela n’avancerait à rien et il pourrait perdre patience.

 

Enfin et surtout :

Ne vous découragez pas, on ne gagne pas à tous les coups et vous devrez peut-être remettre plusieurs fois le fer au feu.  De grands romanciers comme Proust ont essuyé de nombreux revers avant de trouver un éditeur et un certain nombre d’auteurs aujourd’hui très connus se sont faits publier en envoyant un manuscrit par la poste. Si vous possédez un vrai talent, il finira par être reconnu !

Patrick du Boisbaudry

 

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Patrick du Boisbaudry