Ô rage, Ô désespoir … Vous écrivez régulièrement et jusqu’à présent tout se passait bien. Vous trouviez l’inspiration et votre stylo ou votre souris courait sur l’espace blanc avec une grande agilité. C’était même devenu pour vous presque une nécessité de vous installer à votre table pour écrire.
Et voilà qu’un beau jour, tout s’arrête. C’est le vide dans votre cerveau et votre page blanche reste désespérément blanche. La « machine » s’est grippée, sortir la moindre phrase devient une épreuve.
Un cercle vicieux se met alors en place. Vous doutez de vos écrits, vous doutez de vous, vous perdez confiance. Partagé entre la rage et la déception, vous êtes tenté de tout mettre à la poubelle. Si vous avez déjà connu une telle situation, vous trouverez dans cet article quelques conseils pour vous permettre de repartir du bon pied.
Quand rien ne va plus …..
Plus de souvenirs, c’est le vide complet dans votre cerveau. Vous avez beau chercher, vous ne trouvez pas. Vous avez l’impression d’avoir tout dit … alors que vous aviez tant de choses à dire.
Cette fois, c’est le contraire, vous avez trop de souvenirs : tout s’embrouille, votre tête est pleine. Il y a tellement de choses que vous aimeriez dire que vous ne savez plus par où commencer.
Vous perdez brutalement confiance : « à quoi bon, mon récit n’intéressera personne ! » Ou bien : « mon texte est archi nul ! »
Vous vous préoccupez de ce que vont penser vos futurs lecteurs. Cela devient presque une obsession. Quelle opinion vont-ils avoir de moi? Cette seule pensée vous freine dans l’écriture. Vous ne savez plus ce que vous devez écrire ou … ne pas écrire !
Vous faites une crise de modestie : « Pour qui je me prends de jouer à l’écrivain ? Ne suis-je pas trop prétentieux de vouloir écrire un livre ? »
Vous faites une crise de perfectionnisme : vous voulez un texte parfait du premier coup … sinon rien ! Vous oubliez que de grands auteurs ont mis parfois des années à obtenir la reconnaissance de leur talent.
Vous éprouvez une trop grande douleur à vous retourner sur votre passé, vous voyez surtout le noir de votre histoire. L’épreuve est si difficile que vous souhaitez abandonner.
Pas de quoi s’inquiéter …………
Écrivains célèbres, auteurs adulés, écrivains de l’ombre, auteurs anonymes, professionnels ou amateurs, nous avons tous un point commun : un jour ou l’autre, nous avons connu la panne d’écriture.
N’oublions pas non plus que le récit de vie demande encore davantage d’efforts que l’écriture d’un roman. Ce n’est pas un héros imaginé, un personnage de fiction, mais bien vous qui êtes au centre du récit, sur le devant de la scène, sous la lumière des projecteurs.
Retourner sur son passé est une démarche courageuse qui entraîne bien souvent des remises en question. Pas étonnant que le découragement puisse surgir à un moment de votre parcours. Rien de plus normal. Alors, pas de quoi s’inquiéter !
Il y a des solutions !
Toutes les solutions exposées ci-dessous ne vous conviendront pas. Mais je suis sûr qu’il y en aura au moins quelques-unes qui vous permettront, non seulement de sortir de l’impasse dans laquelle vous vous trouvez, mais qui vous redonneront suffisamment de tonus pour aller jusqu’au bout de votre livre.
Conseil 1 Fixez-vous une destination et un moyen d’y parvenir comme si vous partiez en voyage !
Avant de vous lancer dans l’écriture, avez-vous passé suffisamment de temps pour définir votre projet ? Un voyageur qui part en expédition a besoin de connaître sa destination et les moyens qu’il empruntera pour y parvenir. Pour l’auteur que vous êtes, c’est exactement la même chose.
Quel est votre but en écrivant ce livre ?
Quels messages souhaitez-vous faire passer ?
A qui destinez-vous votre ouvrage ?
Si vous n’avez pas encore de réponses précises à ces questions, cela peut expliquer vos blocages dans l’écriture. Comme un voyageur sans boussole, vous risquez d’errer longtemps sur la route sans jamais parvenir à destination. Alors, vite, préparez votre itinéraire !
Conseil 2 Entourez-vous si la solitude vous pèse !
L’écriture est généralement un exercice solitaire. Vous vous retrouvez seul face à vous-même avec d’innombrables questions :
est-ce bien écrit ?
Ai-je été suffisamment clair ?
Mon récit a-t-il vraiment de l’intérêt ?
Comment risque-t-on d’interpréter ce passage ? etc.
Bref, si les interrogations sont trop nombreuses, associez une personne de confiance à votre travail. Cheminez avec elle en lui faisant lire de temps en temps votre prose. Bien sûr, il n’est pas question de lui demander d’écrire à votre place, mais au moins de vous lire afin de vous donner un juste retour sur votre œuvre.
Ainsi, vous vous sentirez moins seul et vous aurez une meilleure idée de votre travail. A condition évidemment que cette personne n’encense pas votre travail pour vous faire plaisir, mais ait un œil critique le plus objectif possible.
Conseil 3 Eloignez-vous de votre récit !
Vous connaissez sans doute l’expression populaire : « avoir la tête dans le guidon ». Symptômes : vos idées se brouillent, vous n’arrivez plus à rien.
Il est très important de mettre de temps en temps votre texte à distance et d’aller respirer un bon coup en vous occupant à autre chose. Une overdose d’écriture risquerait de vous faire abandonner votre projet définitivement. Avouez que ce serait dommage.
Faites votre sport préféré, courez ou tout simplement partez tranquillement pour une randonnée. Marcher procure une réelle détente du corps, mais aussi de l’esprit. En vous éloignant de votre récit, vous changerez votre regard et lorsque vous vous remettrez à votre table de travail votre cerveau sera reposé et votre créativité stimulée.
Conseil 4 Oubliez le lecteur, écrivez sans vous censurer !
Ah, ce maudit lecteur ! Un véritable empêcheur de tourner en rond pour certains écrivains. Oubliez-le, enfermez-le dans un placard le temps de l’écriture. Ne vous demandez plus si ce que vous écrivez lui plaira.
Si vous vous livrez avec sincérité, vous rencontrerez certainement des lecteurs qui aimeront ce que vous faites. N’est-ce pas l’essentiel ? De toute manière, vous ne pourrez pas plaire à tout le monde.
Bref, avant d’écrire pour un lecteur, écrivez d’abord pour vous-même. Si vous faites construire une maison, vous ne la construirez pas en tenant compte du regard des passants.
Conseil 5 Lisez d’autres récits de vie
Profitez d’une longue pause pour lire d’autres récits de vie ou des romans. Je suis certain que vous y trouverez des idées intéressantes. Sans pour autant les plagier, vous pourrez vous inspirer de certains livres qui vous auront particulièrement touché.
La lecture sera pour vous une fenêtre sur l’extérieur qui vous apportera un bon bol d’air frais. Pour ma part, mais je crois l’avoir déjà dit, ce n’est pas à l’école ni à l’université que j’ai appris à écrire, c’est en lisant.
Conseil 6 Lisez votre texte à haute voix
C’est une expérience que je fais régulièrement, lire mes textes à haute voix. En faisant cet exercice, en entendant prononcer les mots, on a presque l’impression qu’il s’agit d’une autre histoire.
Certes, j’exagère un peu, mais je veux dire par là qu’on a une toute nouvelle perception de notre texte lorsqu’on le récite à voix haute. Toute proportion gardée, c’est un peu la même différence entre une pièce de théâtre lue dans un livre et une pièce de théâtre jouée dans un théâtre par des acteurs. Si vous vous êtes livré à cet exercice, vous avez sans doute remarqué que certains textes sonnaient juste tandis que d’autres sonnaient faux.
Si besoin enregistrez-vous et repassez-vous la bande son. Parfois, il m’arrive de lire une dizaine de fois un passage que je viens de rédiger jusqu’à ce qu’il sonne juste, autrement dit jusqu’à ce qu’il s’énonce clairement.
Si à la lecture tout se bouscule entre mes lèvres, donnant une infâme bouillie sonore, c’est qu’il y a le feu dans la demeure. Il faut immédiatement que je prenne du repos ! On raconte que Gustave Flaubert avait un « gueuloir » qui lui permettait de tester la fluidité de ses textes.
Conseil 7 Changez vos habitudes en matière d’écriture
Il suffit parfois de changer ses habitudes d’écriture pour retrouver une forte motivation et avoir un regard tout neuf sur sa prose. Si vous écrivez le matin, écrivez l’après-midi. Si vous écrivez le soir, écrivez la nuit. Si vous écrivez sur l’ordinateur, écrivez à l’encre sur du papier blanc. Si vous écrivez avec de gros caractères, écrivez avec des caractères minuscules. Si vous écrivez dans la couleur noire, écrivez dans la couleur rouge. Si vous écrivez dans le silence, écrivez avec un fond musical.
Bien sûr, ne prenez pas à la lettre ce que je vous dis, je caricature volontairement. Il est évident qu’on ne peut pas demander à une personne qui a l’habitude d’écrire à l’ordinateur d’écrire tout son livre avec un stylo et du papier.
Je veux simplement faire comprendre que le simple fait de changer certaines habitudes dans votre façon d’écrire pourra vous redonner un nouvel élan.
Conseil 8 Oubliez l’orthographe, le style et la présentation
Ce conseil peut vous surprendre, mais ne vous méprenez pas. Loin de moi l’idée que l’orthographe et le style n’ont aucune importance. Bien au contraire ! Je voulais simplement vous faire passer ce message : donnez de la priorité au contenu dans une première étape.
C’est seulement dans les étapes suivantes, qu’il vous faudra soigner l’orthographe, le style et la présentation. Chaque chose en son temps. Pourquoi ce conseil ? Parce que bien souvent, la crainte de faire des fautes ou de mal écrire nuit à notre inspiration et nous bloque dans notre écriture.
Conseil 9 Visualisez votre futur livre
Imaginez que votre livre soit terminé, vous l’avez entre les mains, vous le feuilletez. Quelle satisfaction d’être arrivé au bout de votre projet ! Rien de tel pour se remotiver si le besoin s’en faisait sentir.
Fermez les yeux et visualisez la couverture de votre livre, la photo ou le dessin qui l’illustrent. Son titre, celui que vous avez peut-être déjà choisi, se détache clairement et en dessous vous voyez apparaître votre nom.
Si vous souhaitez le publier, imaginez-le, bien en vue, dans les rayons d’une librairie. Etc. Essayez cette méthode, vous risquez d’être étonné par ses effets bénéfiques sur votre motivation. Pour ma part, je l’utilise régulièrement dans ma vie quotidienne.
Conseil 10 Replongez-vous dans vos albums photo
Une photo peut être une mine d’informations et un véritable déclencheur de souvenirs. Regardez-la, examinez-la de près, ne négligez aucun détail, retournez-la dans tous les sens. Pourquoi votre père faisait-il la tête ce jour-là ? Quel est le petit animal sur les genoux de votre tante ? Que fêtait la famille ce jour-là ? A l’arrière-plan, cet arbre dans lequel vous grimpiez … A droite, on aperçoit l’aile de votre première voiture … Vos souvenirs vont s’enchaîner les uns aux autres dans une véritable sarabande.
Conseil 11 Écrivez si possible régulièrement
Je reste persuadé que pour écrire un livre, il faut un minimum de discipline. Évitez la formule : « écrire quand ça vous chante ! », ça ne marche pas. L’idéal est de se mettre régulièrement au travail (et oui, l’écriture est un travail).
Donnez-vous des jours d’écriture et des horaires réguliers. Si vous prenez l’habitude d’écrire, vous écrirez avec une facilité de plus en plus grande. Si vous n’avez pas d’inspiration ce jour-là, essayez tout de même de prendre le stylo ou la souris. Ne renoncez qu’après avoir essayé !
Conseil 12 Ne négligez pas les pauses pendant les séances d’écriture
Cela paraît évident, mais c’est toujours bien de le rappeler : marquer une pause régulièrement au cours de vos séances d’écriture. Vous pouvez par exemple vous arrêter dix minutes tous les trois quarts d’heure.
Profitez-en pour vous lever de votre chaise, faire quelques pas, effectuer quelques étirements, regarder la couleur du ciel, boire un verre d’eau ou un café, etc. Bref, mettre votre cerveau au repos quelques minutes !
Conseil 13 Acceptez d’avoir passé une ou deux heures à votre table de travail pour rien
Nous avons toujours du mal à accepter d’être vide, à court d’idées. Pourtant, cela fait partie du cheminement de tout écrivain. Si vous n’avez écrit qu’une dizaine de lignes, voire trois lignes, peu importe. Ne vous mettez pas la pression. On ne réussit pas à tous les coups, la prochaine fois, vous ferez mieux.
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A bientôt sur ce blog
Merci pour vos conseil ils sont très utile, mais mon problème c’est surtout le choix du sujet, j’ai beaucoup de sujet que je voudrais traiter et écrire, mais je ne sais pas si je dois les écrire d’une façon romancée ou personnelle ou tout simplement comme une sorte d’essai.
La mode d’après ce que j’ai lu est, de passer ses idées à travers des romans, et ce genre de style a beaucoup de succé en ce moment, qu’en pensez vous?
Bonjour Pauline,
écrire un essai suppose généralement une démonstration à partir d’une thèse. C’est souvent un ouvrage écrit à base de réflexions sur un sujet précis. L’auteur a moins de liberté que dans l’écriture d’un roman qui fait davantage appel à l’imagination qu’à la raison.Sinon dans chaque roman, l’auteur raconte un peu de sa vie personnelle, c’est souvent une sorte d’autobiographie déguisée. Du moins, c’est mon avis.
Pourquoi ne pas choisir le genre qui vous convienne le mieux sans vous préoccuper de la mode qui peut passer aussi vite qu’elle est venue ?
Bonne écriture,
Patrick
Intéressant, merci pour tout le soutien.
Bonjour Alain,
merci à vous pour votre commentaire.
Patrick
Merci Patrick pour votre soutien. C’est vrai que c’est la panne complète j’ai l’impression d’avoir tout écrit…Je vais suivre vos conseils à bientôt.
Bonjour Jesse-lou
je vous souhaite un bon redémarrage sur les chapeaux de roue !
Patrick
L’écriture régulière est, je pense, l’une des clés les plus importantes pour éviter les pannes d’écriture. Il y a une part d’inspiration mais aussi une part de travail, une question d’entraînement. Plus on est « dans son histoire », plus c’est facile. 🙂
Bonjour Rébecca,
tout à fait d’accord avec vous. Pour écrire, la seule inspiration ne suffit pas, il faut aussi beaucoup de travail et écrire régulièrement est une excellente méthode pour éviter les pannes d’écriture.
En tant que consœur, vous êtes toujours la bienvenue sur ce blog et j’invite les lecteurs à visiter le vôtre en cliquant sur votre nom.
Patrick
Vous êtes toujours de bons conseils Patrick ! Même si je ne suis pas dans le récit de vie, depuis que mon premier roman a été édité, des tas d’idées, de projets se bousculent, mais rien ne sort, parce que effectivement, trop de commentaires positifs vous font craindre de ne pas/plus être à la hauteur pour le prochain. Pour le 1er je voulais scotché quelqu’un : c’est fait, c’est ce qui m’avait permis d’avancer, un challenge, mais peut-on encore étonner quelqu’un qui a déjà décidé que vous aviez un peu de talent ? Je m’excuse de cette phrase, elle ne fait pas très modeste… Et je pense que mon souci est effectivement dans le point de vue du lecteur, comment ne pas les décevoir avec un second roman, d’autant qu’il ne faut pas le monter pareil (ça c’est mon point de vue), afin de le surprendre encore… En tous cas, je vais tenter tous vos conseils et qui sait peut-être que je décoincerais enfin mon cerveau… Merci Patrick du Boisbaudry pour votre site et vos précieux conseils. Magali
Bonjour Magali,
ah ces futurs lecteurs qui nous empoisonnent. Et oui, pas facile de les oublier ….
Merci pour votre long message et à bientôt.
Patrick
Merci Patrick pour cet article qui me parle beaucoup. Et oui après avoir livré toutes mes idées, structuré mon futur ouvrage, je n’échappe pas moi non plus à la panne … J’y suis revenue, puis repartie … Et ce, à plusieurs reprises … Sans toutefois réussir à redémarrer. Merci pour votre article qui me remotive. Je confirme la nécessité d’une régularité pour rester dans « son histoire ».
Vous posez les bonnes questions au départ et c’est je pense pour moi le point de blocage … Car la volonté initiale évolué avec l’avancée de l’ouvrage. Est-ce normal ?
Au plaisir de vous lire
Amicalement
Agathe
Bonjour Agathe,
merci pour votre témoignage.
Je n’ai pas bien compris le point de blocage que vous soulignez, je ne peux donc malheureusement pas y répondre. Mais des lecteurs le feront peut-être mieux que moi.
Je suis ravi que vous ayiez trouvé utile cet article. Je souhaite que votre route s’élargisse en matière d’écriture, mais vous semblez bien partie !
A bientôt,
Patrick
Moi, quand j’écris, la plume me précède et je lui emboîte le pas. Je ne sais jamais ce qui va se passer. Ce que je fais, c’est situer le lieu. Et c’est tout. Le reste vient tout seul…
Il faut reconnaître que je n’écris pas pour des lecteurs. C’est ce qui me donne, sans doute, cette liberté.
Merci pour ce beau témoignage. J’ai déjà ressenti la même chose. C’est un peu comme si votre livre s’écrivait tout seul … je n’avais qu’à suivre mes personnages, ils s’occupaient de l’histoire.
Gardez précieusement votre plume, je suis sûr qu’elle vous entraînera dans de merveilleuses histoires.
Patrick
Pourrions-nous vous envoyez une partie de ce qu’on a déjà écrit pour avoir une idée ?
Bonjour,
hélas non ! Vous ne pouvez pas m’envoyer de texte à lire, car je n’ai pas le temps de le faire sérieusement. Je dis hélas, car cela m’intéresserait si j’en avais la possibilité.
Beaucoup de personnes me le demandent, mais lire des textes prend énormément de temps. Et je n’en aurais plus suffisamment pour faire mon travail et assurer mes prestations d’écriture.
Il existe des sites sur lesquels vous pouvez publier gratuitement un texte et recueillir l’avis de lecteurs.
Par exemple : http://raconterlavie.fr/
J’ai d’ailleurs écrit un article sur ce site; vous pouvez y accéder en cliquant sur le lien ci-dessous :
https://ecrire-un-livre.net/au-fil-de-la-vie/raconter-la-vie-un-site-vous-donne-la-parole/
J’espère que vous trouverez votre bonheur, sinon n’hésitez pas à chercher sur internet, il y a d’autres sites similaires ou recontactez-moi, nous chercherons ensemble.
Patrick
Bonjour à vous,
Merci pour votre texte, vous m’aidez énormément! j’ai commencé à écrire il y a une semaine environ, mais j’y pense depuis trois ans. Je réalise que j’ai besoin de l’opinion des autres constamment. Je faisais lire mes pages par mes amis et attendais leur opinion avec impatience. Cependant, j’ai décidé d’arrêter de les faire lire et de me fier à mon propre jugement et surtout, au plaisirs relié à cet écriture. Pas facile! la confiance est chambranlante mais j’aime tellement cette aventure.
merci beaucoup!
Bonjour Camélia,
tout d’abord merci pour votre message très encourageant, cela m’incite à développer constamment mon blog. Merci aussi pour votre témoignage. Il est vrai que c’est toujours délicat de faire lire un texte en cours d’écriture. Ou alors, le faire auprès d’un seul lecteur en qui on a toute confiance. Certains lecteurs auront tendance à encenser votre livre pour vous faire plaisir tandis que d’autres apporteront des critiques qui risqueraient de vous démoraliser. En écrivant, nous savons tous que nos textes ne plairont pas à tout le monde et c’est bien ainsi. L’essentiel est de garder sa personnalité dans l’écriture. A trop vouloir plaire, nous risquons de produire des textes inodores, incolores et sans saveur. Du moins, c’est mon avis.
Patrick
Je trouve que l’image est un très bon stimulant de la créativité. Qu’il s’agisse d’une photo de notre enfance ou d’une carte postale d’un ami dans le cas d’une autobiographie, ou qu’il s’agisse d’une image piochée au hasard sur internet ou autre dans le cas d’une oeuvre de fiction.
La lecture est tout aussi importante : s’inspirer de ce qui a déjà été fait ne veut pas dire copier.
Bonjour Sandie,
je ne peux que partager votre opinion concernant les images et la lecture.
Longue vie à votre site, je vous souhaite de nombreux visiteurs.
Patrick
MERCI POUR TOUTES CES INFORMATIONS…. EN VOUS LISANT, JE ME SENS DÉJÀ SI MOTIVÉE POUR RÉÉCRIRE…..
Merci pour votre témoignage. C’est très encourageant de savoir que mon blog peut être utile.
Je n’ai plus qu’à vous souhaiter : « Bonne écriture »
Patrick
Merci Patrick pour votre aide.J adore ecrire mais j ai mal vecu une separation qui m a empeche pendant 5 annees de terminer ce que j avais commence car, douloureux a chaque fois qye j y pensais en ecrivant mon recit.Ceci etant,mon job et ma vie sentimentale sont des blocages a mon ecriture.Je suis mieux inspiree et j ecris regulierement dans mes moments de solitude et chomage.Neamoins,aujourdhui,je me sens prete a continuer mon oeuvre meme si en cours d inspiration,je sais qu il me suffit d ecrire une phrase pour que mes souvenirs s enchainent dans ma tete mais il me faut trouver du temps,suis mere d une petite famille,et je travaille 8 heures 5 jours dans la semaines,il me faut juste m organizer,le probleme c est que quand je commence,j ai du mal a m arreter.
Bonjour M. Patrick,
J’ai beaucoup aimé les 13 brillants conseils publiés dans votre blog, et je souhaite écrire un livre dans mon domaine (Informatique).
Ma petite question est la suivante :
Je ne suis pas fort dans la langue française, c’est-à-dire, je peux me noter 3/10, croyez-vous que je peux comme arriver à réussir ce projet??? ou de préférence s’inscrire dans des cours pour le renfort dans la longue?
Merci et à très bientôt.
Bonjour
On ne peut pas être fort en tout. Vous êtes fort dans le domaine informatique, rédigez donc le contenu de votre ouvrage et faites-le corriger par une personne forte dans le domaine de l’écriture.
Patrick
Merci beaucoup pour ces précieux conseils, qui redonnent de l’énergie rien qu’en les lisant !
merci merci merci ^-^ !
Bonjour Patrick,
Depuis longtemps je sens le besoin vital d’écrire ce que j’ai vécu , à des fins thérapeutiques je pense, mais aussi pour servir de témoignage . Aujourd’hui je me sens prête , et j’ai déjà de nombreux écrits spontanés dans un petit carnet , qui vont me servir , mais qu’est ce que c’est difficile de démarrer! par quoi commencer , comment faire des liens sans que ce soit ennuyeux etc ; En bref , c’est ma vie que je souhaite raconter , à partir de ma vie conjugale et familiale . J’ai bien aimé votre manière de nous guider doucement, merci!
Capucine
Bonjour Capucine
Effectivement on peut écrire à des fins thérapeutiques tout en souhaitant partager un témoignage.
Sinon l’écriture spontanée dans un petit carnet est excellente. C’est un bon moyen de commencer à écrire en rassemblant petit à petit la matière de son futur livre.
Un conseil : ne craignez pas de faire un récit ennuyeux. Il est beaucoup trop tôt pour avoir cette crainte. Cette question risque de vous bloquer. Vous risquez de revenir toujours en arrière pour vous demander si ça va plaire et vous ferez du surplace. Oubliez le lecteur dans un premier temps, vous aurez tout le temps d’y penser quand vous relirez et corrigerez votre texte.
Patrick