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 D’après les statistiques, un Français sur trois rêve d’écrire un livre. Oui, mais combien passent à l’acte ? A vrai dire, très peu. Bien souvent nous en restons au stade de l’intention et notre livre ne voit jamais le jour. Entre le rêve et la réalité, il y aurait donc une frontière infranchissable pour beaucoup d’entre nous. Pourtant est-ce vraiment si difficile d’écrire un livre ? Non, à condition d’observer certaines règles.

1 Bien définir son projet d’écriture …

C’est la toute première règle. J’aime comparer le récit de vie à un voyage dans le temps. Et comme tout voyage, avant de s’embarquer, mieux vaut connaître sa destination et les moyens de transport qu’on utilisera. Il en va de même pour un projet d’écriture.

Sur quoi portera votre livre ?

Autrement dit qu’allez-vous écrire ? La totalité de votre vie depuis votre naissance jusqu’à aujourd’hui ou simplement un moment fort de votre vie ? Ou encore un évènement, heureux ou malheureux, que vous avez vécu ? Ou une rencontre qui vous a bouleversé ? Ou votre parcours professionnel ? Etc.

Répondre à cette question vous permettra de bien sérier votre sujet et vous facilitera la tâche quand serez au stade de construire votre récit.

Pourquoi avez-vous décidé d’écrire ?

Pour transmettre votre propre histoire à vos enfants et petits-enfants, pour témoigner de ce que vous vivez ou avez vécu, pour poser sur le papier des choses trop lourdes à porter, pour partager votre conception dans tel ou tel domaine, pour crier votre révolte, pour lancer un coup de gueule, etc.

Ce sera votre fil directeur, ne le perdez pas en route. En écrivant, ayez-le toujours à l’esprit.

À qui destinez-vous votre livre ?

À votre entourage proche, famille et amis, ou bien souhaitez-vous élargir votre lectorat en le publiant ? Le contenu de votre récit en dépendra.

Si vous écrivez pour vos proches, vous pouvez vous permettre quelques clins d’œil, des allusions à certains épisodes que vos lecteurs sont censés connaître, vous pouvez aussi évoquer des choses plus personnelles, vagabonder, vous permettre quelques détours. En revanche, si vous destinez votre livre au grand public, plus question de vagabonder, il vous faudra être exigeant dans le contenu, rigoureux, à aucun moment perdre de vue le message ou la démonstration que vous souhaitez apporter.

Le lecteur qui aura acheté votre livre sera beaucoup moins indulgent avec vous que ne pourra l’être un membre de votre famille. Il devra en retirer quelque chose, avoir le sentiment d’avoir fait une lecture utile.

Quoi ? Pourquoi ? Pour qui ? Une fois que vous aurez pris le temps de répondre à ces trois questions, vous serez bien armé pour mener avec succès votre projet d’écriture.

2- Considérer l’écriture comme un vrai travail

Écrire quand ça vous chante ? Non, croyez-moi, ça ne marche pas ! Car pour la plupart d’entre nous, cela ne nous chante jamais ou si rarement … On a toujours de bons prétextes pour repousser le moment où l’on va écrire.

Au risque de passer pour un rabat-joie, je considère l’écriture comme un vrai travail. Et un vrai travail exige un minimum de discipline. J’entends par là des jours et des horaires fixes comme si vous étiez employé dans un bureau.

Mais attention, je ne veux pas dire que vous devez travailler comme un forcené chaque jour ou presque. Non, ce n’est pas la quantité qui compte, c’est la RÉGULARITÉ. Fixez-vous un jour et une heure de la semaine qui seront destinés à votre travail d’écriture.

Ah, je vous vois venir avec votre question : et si je manque d’inspiration, je fais comment ? J’ai une petite recette qui marche bien. Écrivez n’importe quoi les 5 premières minutes, oui j’ai bien dit n’importe quoi, ce que vous voyez autour de vous, ce que vous avez fait aujourd’hui, histoire de chauffer votre stylo ou votre souris et, croyez-moi, quelques lignes plus tard, votre feuille blanche prendra des couleurs. C’est une sorte d’échauffement, à la manière des tennismen qui échange quelques balles avant de se lancer sur le court pour jouer la finale.

3- Se fixer un calendrier

Dans le même esprit que précédemment, donnez-vous un délai. Bien sûr sans vous mettre pour autant la pression. Par exemple, dans tant de mois, j’aurai écrit les trois premiers chapitres.

Dans tant de mois, j’aurai terminé l’écriture. Dans z mois, je passerai à la relecture. Etc. Ne dramatisez surtout pas si vous ne respectez pas les délais, à part vous, personne ne vous en voudra.

Plus sérieusement, se fixer des délais aura le mérite de vous motiver tout au long de votre parcours d’auteur. C’est tellement important de se donner des objectifs.

4- Avant même d’écrire le premier mot, cherchez le titre et une illustration pour la couverture

Et si, pour une fois, vous mettiez la charrue avant les bœufs ! Avant de commencer à écrire la première phrase, le premier mot, cet exercice vous sera très utile : choisissez une illustration (un dessin ou une photographie) pour la couverture.

Cherchez également un titre qui sonne agréablement à votre oreille et qui, bien sûr, corresponde au contenu de votre livre. Ensuite, si vous écrivez à l’ordinateur, à l’aide de votre traitement de texte, confectionnez la première page de couverture en y intégrant l’image, ainsi que le titre… Sans oublier le nom de l’auteur, autrement dit le vôtre…

Le fait de visualiser votre livre comme s’il existait déjà, aura le même effet que le vent qui s’engouffre dans la voile d’un bateau pour lui faire fendre les vagues. Motivation garantie. Oui, je sais, je suis un incorrigible adepte de la visualisation positive.

Ah, j’oubliais, mais il est vrai que cela va de soi. Vous aurez tout le temps de l’écriture pour changer de titre et d’illustration si vous trouvez mieux par la suite, mais, surtout, ne changez pas le nom de l’auteur… Avouez que ce serait vraiment dommage !

A bientôt sur ce blog

mes conseils pour écrire sa vie dans un livre